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¥M¥'^' il m. mm'm':: •11'; N'îil •S";:''Mi!;:;i;!- W'^:':M MAY 7- 1964 WEST VIRGINIA UNIVERSITY MEDICAL CENTER LIBRARY . (^ ' LIBRARY I APR 281964 WVU - Médical Center Library Locked Cage B 1875 D453m cl WVMJ Descartes savant, / Milhaud, Gaston Samuel 3 0802 000007475 4 OlD BOOKS B1875 1921 MOT C'IRCUU. Digitized by the Internet Archive in 2009 witin funding from Lyrasis IVIembers and Sloan Foundation littp://www.arcliive.org/details/descartessavantOOmilh BIBLIOTHÈQUE DE PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE DESCARTES SAVANT GASTON MILHAUD Professeur à la Sorbonne. PARIS LIBRAIRIE FÉLIX ALCAX 1U8, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, VI' JAl^i G 1934 WEST VIRGINIA UNIVERSITY MEDICAL CENTBR LIBRARY j..a G 1954 WEST VîRGIMIA U^JÎVERSM MEDICAL CENTER LIBRA.^ ; DESCARTES SAVANT A LA MÊME LIBRAIRIE DU MÊME AUTEUR : Essai sur les conditions et les limites de la certitude logique (1 volume in-10). Leçons sur les origines de la science grecque (1 volume in-8). Le Rationnel (1 volume in-12). Les Philosophes géomètres de la Grèce : Platon et ses prédécesseurs (1 volume in-8). Le Positivisme et le progrès de l'esprit. Etude critique sur Auguste Comte (1 volume in-16). Etudes sur la pensée scientifique chez les Grecs et chez les modernes (1 volume in-16). Nouvelles études sur l'histoire de la pensée scientifique (1 volume in-8). DESCARTES SAVANT GASTON MILMAUD Professeur à la Sorbonne PARIS LIBRAIRIE FÉLIX ALGAN 108. BOULEVARD S AINT-GE il M A I N , 1 (»H 1921 Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation ré:iercês pour tous pai/s. mis j^ ^5'i DÉDICACE A la mémoire de ni07i jrèrc, Marcel Milhaud, commandant 'd'artillerie au début de la guerre^ -promu lieutenant-colonel le 8 mai 1915, mort le 28 septembre 1916 des suites d'une graine mala- die contractée sur le front, officier de la Légion dliojuieur, décoré de la croix de guerre. Les documents officiels ont rendu hommage à son courage, à son sang-froid, à sa compétence technique, aux grands services qiiil a rendus : à ces documents je préfère pourtant ce témoi- gnage de ceux qui V ont vu à Vœuvre, témoignage qui, par suite des circonstances, tiest pas devenu citation officielle, mais qui résume avec le plus de vérité son rôle dans la guerre : « Officier supérieur distingué, actif, extrêmement dévoué, en octobre 19 14 a assumé, en plus dti commandement de son groupe, la tâche de lieutenant-colonel d'une artillerie divisionnaire; a ins- tallé, en pleine bataille, un grand yiombré de batteries, se dépen- sant jusqu'à l'extrême limite de ses forces; a organisé avec des moyens précaires leur liaison avec l'infanterie, et pendant plusieurs semaines, coordonné heureusement leurs tirs avec nos contre-atta- ques; a ainsi contribué pour beaucoup à l'arrêt de la poussée alle- mande vers Cambrin et Vermelles. » AVERTISSEMENT Parmi les études contenues dans cet ouvrage, quelques- unes sont inédites ; les autres ont paru dans la Revue phi- losophique, la Revue de métaphysique, la Revue générale des Sciences et Scientia. Lorsque Gaston Milhaud a été enlevé si brusquement, si prématurément, à la profonde affection de sa famille, de ses amis et de ses élèves, il avait décidé de réunir ces travaux sous le titre commun qui leur est donné, et qui avait été celui de ses cours à la Sorbonne en 1917 et 1918. 11 avait même revisé, en vue de cette impression, le texte de ceux qui avaient déjà paru, et fixé Tordre des chapitres : toutes les différences qu'on pourra relever entre le livre et les articles proviennent des corrections qu'il y a apportées lui-même. Il avait aussi l'intention de consacrer à Descartes savant de nouvelles études, qui auraient peut-être pu constituer un second volume et qui auraient justifié plus complètement encore l'étendue de ce titre. On n'a pas cru cependant devoir y renoncer, ou même le modifier : car si l'ouvrage, tel qu'il paraît, n'épuise pas en extension la science cartésienne, ;' n'en marque pas moins très nette- ment, en particulier dans le cliapitre xi, les caractères généraux qui en dominent tout l'ensemble. Ce livre aurait été publié beaucoup plus tôt sans la crise si grave que traverse en ce moment la librairie scientifique et philosophique en France. Même aujour- d'hui, ce n'est pas sans de grande»' difficultés qu'il a pu paraître. Mais on a pensé qu'à moins d'empêchement absolu, on devait mettre à la disposition des étudiants et des hommes de science un ensemble de travaux si utiles, si nouveaux, et dont l'auteur réunissait à la pénétration d'un esprit supérieur, la double compétence profession- nelle, actuellement si rare, d'un savant et d'un philo- sophe. INTRODUCTION LA QUESTION DE LA SINCÉRITÉ DE DESGARTES Les travaux publiés sur Descartes depuis le xvii^ siè- cle sonL en nombre considérable ; je ne crois pas pourtant qu'ils fournissent les éléments d'une étude sérieuse et défi- nitive de son œuvre scientifique. Il y a à cela bien des rai- sons. Tout d'abord la plupart de ces travaux sont dus à des hommes qui, faute d'une compétence suffisante, n'ont guère pu porter des jugements personnels sur les problè- mes traités par notre philosophe. En général, d'ailleurs, s'ils ont mentionné en passant tels ou tels détails emprun- tés à la Géométrie, ou à la Dioptrique, ou aux Météores, ou même à la Correspondance, — ils ont insisté sur les tendances mécanistes de la Physique de Descartes, sur l'élimination systématique des formes substantielles, des causes finales, etc., portant ainsi l'attention sur les carac- tères que Descartes lui-même eût jugés essentiels dans son œuvre, mais donnant en fin de compte peu d'informa- tions précises sur ces contributions au développement des sciences positives. En second lieu, reconnaissons-le : le ton sur lequel on a parlé du rôle scientifique de Descartes a été fort peu scientifique lui-môme, et n'a pu atteindre, après bientôt trois siècles, la véritable impartialité que réclame l'His- toire. D'un côté on se croit ol)ligé à un panégyrique constant. De Baillet à Alfred Fouillée, en passant ]^nr Bordns-Des- 10 DESCARTES SAVANT moulins, c'est la môme note. Tout est parfait, tout est admirable dans les idées dont Descartes a enrichi les sciences humaines ; dans les disputes où nous le trouvons engagé avec quelques-uns de ses contemporains, c'est tou- jours lui qui voit juste. Le progrès naturel des idées sem- ble parfois lui apporter un démenti : Newton, par exem- ple, semble réduire à néant une partie de sa Physique, comme Leibniz semble au moins corriger la Mécanique. — Erreur ! Tous ceux qui sont venus après lui n'ont fait que développer les germes nouveaux, qu'en initiateur, en créateur, il était venu répandre sur les ruines de la science antérieure... Ce n'est pas seulement la philosophie, c'est, dans tous les ordres d'idées, toute la science moderne qui est suspendue, comme à son premier anneau, aux recher- ches de Descaries. Et, d'un autre côté, il faut voir la sévérité avec laquelle ces recherches sont appréciées par certains esprits qu'ef- fraie la Métaphysique de leur auteur, depuis Voltaire jus- qu'à M. Léon Bloch, ou par des historiens vraiment trop partiaux comme Poggendorf... Tous ne vont pas jusqu'à répéter avec Voltaire que les efforts de Descartes n'ont abouti qu'à retarder de, cinquante ans le progrès de la Science humaine, — mais tous insistent sur l'insuffisance de ces efforts auxquels manquaient par trop les caractères de la vraie positivité (1). Est-ce à dire qu'il ne s'est pas trouvé, pour apprécier les travaux scientifiques de Descartes, des hommes à la fois compétents et impartiaux ? Ce serait oublier les excel- lentes études de Bonasse et de Duhem sur quelques ques- tions de mécanique, les notes dont Paul Tannery a enrichi la Grande Edition, les notes historiques et critiques de Pierre Boutroux sur la Géométrie analytique, et par-des- sus tout, pour remonter plus haut, les précieuses indica- tions de Montucla, dans son Histoire des Maihématiques et de la Physique, indications oii ont si abondamment puisé les récents historiens des sciences. Du moins les premiers n'ont envisagé que quelques problèmes spé- ciaux. Tannery, dans ses notes variées, si instructives (1) Comte fait ici exception : mais c'est dans la logique de son sys- LA QUESTION DE LA SLNCÉRITÉ DE DESCARTES 11 fussent-elles, n'a pas songé non plus à parler, en un seul chapitre complet, d'une œuvre déterminée de Descartes. Et, quant à Monlucla, outre que ses informations sont éparses dans son grand ouvrage, et qu'il faut les y cher- cher comme en un dictionnaire, il n'avait pas à sa dispo- sition les moyens de travail que nous pouvons utiliser aujourd'hui (1). Je ne crois donc pas faire œuvre inutile ou vaine en publiant cette série d'études. Elles n'épuisent pas le sujet. En particulier, le lecteur trouvera ici peu de réflexions sur les caractères généraux de la Physique cartésienne, sur la théorie des Tourbillons, sur le Mécanisme carté- sien, sur l'extension systématique de ce mécanisme à la biologie. C'est que vraiment, en ce qui concerne ces con- ceptions générales, il m'a semblé que tout ce qui peut être ajouté d'intéressant, sous forme de commentaire, aux pages mêmes de Descartes, a été dit et redit cent fois... Je me suis borné à élucider les points les plus obscurs, ou tout uploads/Geographie/ milhaud-gaston-descartes-savant 1 .pdf

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