Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

Kemp Guillaume P .-Y . Cabo - Maths 6°A Y . Queeckers - Maths 2009-2010 Les sci

Kemp Guillaume P .-Y . Cabo - Maths 6°A Y . Queeckers - Maths 2009-2010 Les sciences polaires : Importance pour la planète Rôle de la Belgique Remerciements Je remercie tous ceux qui ont été là pour moi lors de la réalisation de ce travail de fin d'étude. Je remercie plus particulièrement et grandement mon père qui m'a aidé dans la présentation et l'orthographe de ce projet. Je remercie aussi tous les membres de ma famille qui ont été derrière moi pour un soutien moral important. Je remercie aussi les personnes qui prendront le temps de lire et de corriger ce travail. 2 Table des matières Introduction:.........................................................................................................................................4 Chapitre 1: Histoire des pôles...............................................................................................................5 1.1) L'homme en Arctique...............................................................................................................5 1.2) L'homme en Antarctique..........................................................................................................6 1.3) Les traités des pôles..................................................................................................................7 1.4) L'année polaire internationale...................................................................................................8 Chapitre 2: La recherche......................................................................................................................9 2.1) Caractéristiques des régions polaires........................................................................................9 2.1.1) L'Arctique.........................................................................................................................9 2.1.2) L'Antarctique..................................................................................................................10 2.1.3) Pourquoi fait-il froid au pôle?.........................................................................................11 2.1.4) La menace polaire...........................................................................................................11 2.2) Recherches en Arctique ou en Antarctique?...........................................................................12 2.3) Quelles sciences polaires?......................................................................................................13 2.3.1) La météorologie:.............................................................................................................13 2.3.2) La glaciologie.................................................................................................................14 2.3.3) La science de l'atmosphère.............................................................................................17 2.3.4) La géologie.....................................................................................................................18 2.3.5) L'océanographie..............................................................................................................19 2.3.6) La biologie. ....................................................................................................................20 2.3.7) Sciences spatiales............................................................................................................21 Chapitre 3: La Belgique aux pôles.....................................................................................................23 3.1) Les belges polaires.................................................................................................................23 3.2) La station Princesse Élisabeth................................................................................................26 Conclusion..........................................................................................................................................28 Bibliographie......................................................................................................................................29 3 Introduction: Les pôles et leurs vastes étendues immaculées ressemblent, vus de l'endroit où nous vivons, à des régions terriblement inhospitalières et sans grand intérêt. Pourtant, ces régions froides sont essentielles au bon fonctionnement de notre planète. Les régions polaires ont un rôle essentiel dans l'équilibre climatique mondial, tout en étant les plus sensibles aux changements climatiques. Leurs glaces renferment des informations indispensables pour comprendre l’histoire du climat récent et l’évolution future de celui-ci. Ces régions représentent donc un laboratoire scientifique hors norme et irremplaçable. Longtemps préservé de l’influence humaine directe, ce laboratoire est riche en données scientifiques, mais celles-ci exigent prudence et précautions à fin de les préserver. Plusieurs disciplines scientifiques sont nécessaires pour exploiter au mieux tout ce que les pôles peuvent nous offrir, et cela nous permettra de mieux comprendre notre planète. Cerise sur le gâteau, la recherche en Antarctique est devenue un modèle de coopération internationale: les grands projets ne sont plus réalisés par une nation mais par plusieurs pays en coopération, qui partagent moyens et compétences pour que l'Homme bénéficie le plus rapidement possible d'applications utiles. Pour ce faire, je me suis renseigné sur les régions polaires en privilégiant d'une part les données concernant l'exploration des pôles et en particulier le rôle de la Belgique dans la découverte de ces contrées glacées, d'autre part les domaines de recherches qui s'intéressent aux particularités de l'arctique et du continent antarctique, surtout en ce qui concerne les aspects climatiques. Ensuite, j'ai défini les sujets qui étaient les plus pertinents et intéresseraient le public. J'ai réalisé un plan de travail en répartissant les documents rassemblés selon le sujet et j'ai rédigé pour chacun d'eux une base de texte que j'ai progressivement enrichi. Mon idée dans ce travail est de présenter les pôles, régions de notre planète que l'on n'a pas nécessairement envie de connaitre vu leurs conditions extrêmes, sous un aspect à la fois historique et scientifique, en parlant à certains endroits du rôle des Belges. La question principale que je voulais développer était la suivante: qu'est ce que des recherches dans la glace, le froid intense et les déserts blancs, peuvent apporter à l'humanité et à la planète? Ce travail montre qu'une foule d'informations, utiles pour le futur, peuvent être récoltées dans l'arctique et l'antarctique. 4 Chapitre 1: Histoire des pôles. Depuis que l'Homme existe, les pôles ont attirés les aventuriers en mal d'expéditions périlleuses. Autrefois, les voyages polaires avaient pour seul but de découvrir des territoires inconnus. Aujourd'hui, le pôle nord et le pôle sud ont un très grand intérêt pour la société grâce aux recherches climatologique, glaciologique et biologique, surtout depuis la prise de conscience des individus dans les changements climatiques provoqués par l'activité humaine. Les pôles, comme tous les continents, ont une histoire qui se construit. De contrées hostiles, ils sont progressivement devenus sources d'espoir pour l'homme et la protection de son environnement. Parlons d'abord de la manière dont cette évolution s'est produite. 1.1) L'homme en Arctique. Il y a un peu près 12.OOO ans, des Sibériens traversaient le détroit de Béring pour s'installer en Alaska et sur les iles Aléoutiennes. Ensuite ils se sont répandus dans l'arctique canadien et au Groenland. Ce sont les ancêtres des Inuits et donc les premiers habitants de l'Arctique. Du coté européen, les premiers arrivants en Arctique furent les célèbres navigateurs : les Vikings. Erik le rouge découvrit le Groenland et y créa deux colonies qui survécurent jusqu'au quatorzième siècle avant un refroidissement du climat qui bloqua l'importation de vivres venant de Scandinavie. A partir du seizième siècle, les grandes nations envoient des marins explorer l'Arctique. Ceux-ci n'y allaient pas spécialement pour faire des recherches scientifiques. Il s'agissait surtout d'être le premier à aller le plus loin. Même si les ambitions des navigateurs n'étaient pas spécialement scientifiques, les bateaux ramenèrent plusieurs spécimens. Tout le monde essaya d'atteindre le pôle nord mais aucun ne purent y arriver ou bien l'on doute des témoignages de ceux qui disent avoir atteint ce point. Carte du pôle nord par Mercator (XVIe) 5 L’exploration complète du continent dut attendre l’effort scientifique mondial de l’Année Géophysique Internationale (AGI), en 1957-1958. L'AGI était un ensemble de recherches mondiales pour une meilleure connaissance des propriétés physiques de la Terre et des interactions entre le Soleil et notre planète. C’est à ce moment que furent construites les premières stations scientifiques polaires. De nos jours, les seuls habitants de l’arctique sont environs mille scientifiques et techniciens qui passent l’hiver dans les stations pour y réaliser des recherches, complètement isolés du reste du monde pendant une année. Ce continent contient de nos jours plus de deux cent stations scientifiques. 1.2) L'homme en Antarctique. Après que l'homme eut atteint le pôle nord, le pôle sud intéressa les explorateurs. L'idée de territoires à conquérir à l'extrémité de l' hémisphère sud commence par la théorie de la « Terra Australis Incognita ». Il s'agit d'un continent imaginaire qui fut introduit par Aristote et que l'on retrouvera sur les cartes européennes entre le quinzième et le dix- huitième siècles et qui représentait souvent un continent reliant l'Australie à l'Antarctique. Cette théorie disparut à la fin du dix- huitième siècle lorsque le britannique James Cook fit le tour de la Nouvelle-Zélande, montrant qu'elle ne pouvait pas faire partie d'un continent mais il n'atteindra pas l'Antarctique. Alors commence la course pour devenir le premier explorateur à atteindre l'Antarctique et le pôle sud. Après de nombreuses victimes, le premier à atteindre le pôle sud fut le norvégien Roald Amudsen, le 14 décembre 1911. Dés cet instant, les expéditions se sont multipliées et, de nos jours, on y dénombre 54 stations scientifiques, dont 37 sont des stations permanentes avec une population de 1500 personnes. Roald Amudsen au pôle sud 6 1.3) Les traités des pôles. L'Antarctique fait l'objet d'un traité signé par plusieurs pays du monde, qui lui permet de gagner une neutralité totale: le traité de Washington. Toutes revendications territoriales et convoitises commerciales sont prohibées dans le seul but de pouvoir étudier et conserver l'Antarctique. Il interdit les activités militaires et le stockage de déchets nucléaires. Le traité établit un cadre d'échange d'information, de personnel scientifique, d'observations et de données concernant les activités réalisées par les signataires sur le continent. Il fut signé en 1959 pour le première fois par douze pays. Aujourd'hui, le traité comporte 42 signatures. Pour la citer, la Belgique faisait partie des douze premiers à le signer. Les pays signataires du traité de Washington Mais il ne s'agit pas du seul traité existant pour le continent antarctique. Même si c'est le plus important, il existe aussi trois autres traités. Le premier qui fut établi après le traité du Washington est un traité qui parle de la protection des phoques et qui fut signé en 1972. Après apparu la convention de Canberra qui fut signée en 1980. Ce traité parle de la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique et fait apparaitre pour la première fois un organe international spécifique à l’Antarctique : la Commission pour la conservation de la faune et de la flore Antarctique. Et enfin le protocole de Madrid en 1991 qui n'est en fait qu'un complément du traité de Washington. Il prône un régime de protection de l’environnement, basé notamment sur le contrôle et la responsabilité internationale des activités menées en Antarctique. Il fait de l’Antarctique une réserve naturelle, dédiée à la paix et la science. 7 Malgré l'arrivée plus rapide de la science en Arctique qu'en Antarctique, le continent ne détient pas de traité. Ce n'est qu'en 1990, après la guerre froide et avec l'envie de comprendre le climat dans le contexte du réchauffement climatique, que furent créées les premières organisations internationales en Arctique. Mais la création d'un traité est peu probable car les régions qui bordent le continent n'ont pas de uploads/Geographie/ tfe-ecrit-pdf.pdf