1»; '\ *ï' \ 3abu ^ïrauiB MONDE PRIMITIF:, ANALYSÉ ET COMPARÉ AVEC LE MOMDE MOD
1»; '\ *ï' \ 3abu ^ïrauiB MONDE PRIMITIF:, ANALYSÉ ET COMPARÉ AVEC LE MOMDE MODERNE, CONSIDÉRÉ Dans divers Objets concernant tHifioire^ UBlafon, les Monnousl les Jeux , Us Voyages des Phéniciens autour du Monde , les Langues Américaines , &c. O U BïSSEMTx^TÏOMS MÊLÉES TOME I, Remplies de Découvertes intéressantes; ^vec une Carte, des Planches y & un Monument d^Amérique. Huitième Livraison. ^"'ada^s Ift' * AT' S >^ d,4'r--f' ArJABIEJ PETkE'E SA IM E ^ Idc meens IROIG cl tics Co.NQi'KTKS m: Xaiu'chodonozok EN .iSiE ;h 1/ ^/in/,- „,' J c J'.IK IwVvilcur du Moutic l'riiniùf .!/. ncc- I.XXX/ Y0UÀYrv( % MONDE PRIMITIF, ANALYSÉ ET COMPARÉ AVEC LE MONDE MOBERME, CONSIDÉRÉ Dans divers Objets concernant mifloirc, UBlafon, ksMonnoics-, les Jeux, les Voyages des Phéniciens autour du Monde, les Langues Américaines , &c. O u DISSERTATIONS MÊlLÉES TOME I , REMPLIES DE DÉCOUVERTES INTÉRESSANTES; Avec une 'Carte , des Planches , & un Monument dAmériqu^. PAR M. COURT DE GEBELIN, DE DIVERSES ACADÊMIKS, CENSEUR ROYAL, •>'t^* A PARIS; . . laifon de M. Boucher, Secrétaire du Roî. i-hezS Vall.v«. ...9... T-primeur-Libraire, rue de la vieille Bouderie, Saint Jacques. A P ("L'Auteur, rue Poupée, Maifo î^Valleyre l'aîné., Imprime vSoRiN, Libraire, rue Saint M. D C C. L X X X I. 'AVEC APPROBATION ET PRIVILÈGE DU ROIi I s C O U R s P R É L ï M ï N-A ï K E. JLi E huitième Printems qui fuccede aux premiers EfiTais du Mon-, de Primitif, nous trouve à la fin du huitième Volume. Nous ofons nous flatter que le Public n'aura pas- à fe plaindre de notre dili- gence , fur-tout pour des Ouvrages aufTi pénibles, dont les maté- riaux épars dans l'Univers , n'offrent à ceux qui les connoiffent le mieux nuls rapports , nulle énergie , nulle liaifon avec le grand Tout; où il faut non- feulement, en quelque façon , tout créer , mais le faire d'une manière qui entraîne, qui convainque : donner à tous , en un mot, les mêmes yeux. Juf^ues à préfent, nous nousfommes occupés de grandes bafss, de principes généraux , de Didionnaires: laiiïant pour un momercï ces grands objets de côté, nous commençons de mettre fous lâs yeux de nos Ledeurs une fuite de Differtations ou d'Effais variés fur diverfes Queftions Mythologiques, Allégoriques, Hiftoriques, Chronologiques, Critiqués , ôcc. Etroitement liées à nos Recher- ches 6c à nos Principes , leurs développemens deviendront autant de bafespour les objets qui nous reftent à traicer ; fur-tout, ils dégageront l'Hiftoire Primitive d'une multitude de queftions qui en romproient continuellement le fil, quien diniinueroient par-là même l'intérêt & la force. Ce Volume contient donc nombre de Differtations détachées ; Dijc, Frd. T. /. ' a 2 DISCOURS remplies de Recherches Hiftoriques , Géographiques , Blafonl- ques j Numifmatiques, de Langues , &c. curieufes par leur en- femble & par leur variété ^ riches en détails, piquantes par leur utilité j encore plus que par leur nouveauté ôc par les perfpedives inattendues & agréables qu'elles ne ceifent d'offrir. En les parcourant, on s'aiTurera des lumières qui réfukent de nos grands Principes fur une foule prodigieufe d'objets qui fem- bloiei t ne tenir à lien , être l'effet du caprice ou du hazard , n'être d'aucune conféquence pour le Monde Primitif: on verra que rien n'eft étianger à nos Recherches; & que nos Principes font un liambeau qui répand le plus grand jour fur les objets qu'on croyoit les plus obfcurs , les moins explicables. Tout n'eft pas de nous dans ce Volume : nous avons été affez heureux pour recevoir de mains étrangères & amies, quelques Morceaux intéreffans & très- bien faits que nous avons pu inférer . ici : nous y avons joint des Attaques ôc des Répliques ^ enfin l'A- nalyfe d'un Ouvrage imprimé en lulie , & qui rentre abfolumenc dans une } artie de nos Principes. Nous efpérons donc que ce premier Volume de Differtations ne paroîtra point inférieur aux autres Volumes du Monde Prin>i_ tif : qu'il réveillera l'attention du Lecteur fatigué par les DiSion- naires qui ont déjà paru & fatisfait de la variété qui règne ici ; mais entrons dans quelque détail. I, Ce Volume s'ouvre par une revue générale du Monde Primitif. Ceux qui ont déjà quelque connoiffance de nos Principes , en trou- veront ici une récapitulation qui leur en fera mieux fentir la force. Ceux qui n'en ont aucune connoiffance & qui voudront s'en for- mer une idée , verront d'un coup-d'œil ce que nous avons déjà publié. Tous y trouveront ce qui nous a amené à la découverte PRELIMINAIRE. 3 du Monde Primitif: les avantages que nous avons eus àcetëgard ; fur tout, comment des malheurs qui fembloient devoir nous en éloigner font devenus la fourcc de nos connoiiïances, & les ont dégagées de cette roideur qui n'eft que trop l'appanage de ceux qui n'ont pas été éprouvés comme les cailloux dans les torrens. Nous nous propofons de publier ainfi de tems en tems des ré- fumés rapides des divers objets dont nous nous occupons, afin qu'on en puilTe mieux faifir l'enfemble, ôc s'en former de plui juf-, tes idéeSt I I. Dans TEfTai qui fuit nous offrons le Tableau de la Population & des grands Travaux des Sociétés dans l'Afie Occidentale, au moment où parut Nabuchodonofor , le premier Conquérant con- Jiaùk'-kùcLôyujJcr' int nu. Nous fuivons ce Prince dans fes diverfes expéditions jufqu'en ^i/fii {^cnvuci-cK Efpagne , où nous prouvons qu'il a été ; nous faifons voir les mo- fl^^ forLi avt-t. tifs même qui l'y amenèrent. Nous montrons quel fut le nom pri^ tr>u.^l/ ' micif de cette Contrée Européenne dans la Langue des Phéniciens & dontcelui ^Hefperle ne fut que la traduftion. Cette découverte, ntip^ti-ûL. alm»*iak,>, car ce nom avoir échappé à tous nos Savans , & ils n'avoient pas même cru à l'expédition de Nabuchodonofor en Efpagne , nom- \x^i<ù}i-<t* «/ /ciaio*(«vûi<K mément Bochart, qui par des raifons peu dignes de lui, la met ^ ^f"^'^ au rang des Fables; cette découverte , difons-nous, nous conduit à d'autres , fur-tout à montrer que les Phéniciens faifoienc le plus grand commerce autour de l'A.rique: qu'ils étoient eux mêmes divilés en Idumcens qui naviguaient fur tout ce qu'on appelloit Jiùf>^<'>^'>^K Mer Rouge , & qui embraiïoit la Mer des Indes : & en Phéniciens fhinÀÙam> qui naviguoient fur la Méditerranée & fur l'Océan. Nous mon- <k / ^ trons qu'ils connurent de bonne-heure & la Bouffole & l'Améri- 7^ CompaJf^Jynuric^ que : ce en quoi nous nous trouvons encore fort oppofés, comme lious nous eu appercevons dans ce moment; à Bochart en parcicu- DISCOURS lier , dont toute la Critique cft abfolument en défaut à cet égard; (7]L /i/t)L C^y><i'^'^<" Revenant au Conquérant Babylonien , nous faifons voir com- /(i i^L ru.J«.a- ^ ment fes fuccès devinrent la fource de la ruine de fes Etats & de y U ^(wy. f^ propre Famille; & par des moyens qui avoient échappé à tous les Chronologiiles 5c les Hiftoriens, nous démontrons l'harmo- nie qui règne entre l'Hiftoire Sacrée & la Profane , au fujet des iunnjiuf ùcfwuor. Jai/tcd. derniers Rois de Babylone : ôc fur-tout,ce point capital,que le Bel- 4 {ifo/>/a»c nu/ir^ fafar de Daniel ne fut point le dernier de ces Princes , comme plufieurs Savans i'avoient foupçonné, ôc entr'autres Dom Cal- MET dans fon Hiftoire du Vieux & du Nouveau Teftament. Nous montrons qu'il eut même trois SuccelTeurs avant que Cyrus fe ^ rendit Maître de Babylone. III. Dans l'Eflaifur le Blafon & fur les Symboles des Anciens ; %\jliù^ nous faifons voir, contre l'opinion commune, que notre Blafon cft antérieur aux Croifadcs : qu'il fut toujours relatifaux Tournois , & de la plus haute Antiquité : comment il fut pris dans la Nature, & néceflaire , comment il eft lié à la félicité des Peuples : allant plus loin, nous prouvons que le nom même du BLiJon & ceux de fes couleurs, tels que Gueule , Sinople , ôcc. font des mots Orientaux parfaitement affortis à leur nature : nous faifons voir à qui appar- tenoient & en quoi confiftoient les droits d'Armoiries, [de Cou- leurs , de Généalogie, de Bouclier, d'Enfeigne , de Monnoie. Sur chacun de ces articles , nous avons occafion de dire des chofes neuves & inftruaives , en particulier fur les Armes par- lantes & fur les Symboles armoriaux de l'Antiquité , fuivant qu'ils furent relatifs à l'Agriculture, aux Vignobles, au Commerce maritime , &c : aux trois grandes Divinités fur-tout Protearices de l'Univers, &c : en particulier les Symboles des Villes de Sicile, de lEgypte & des Villes facrées. PRELIMINAIRE. f Dans la deuxième Partie, nous traitons des Couleurs du Blafon*' de leurs rapports avec les Saifons, les Planettes, la vie de l'Hom- me : du Droit ancien & primitifde colorer fon corps , puis le bou- clier, puis fon habit & fa maifon, puis fon char doré, &c. Nous parcourons enfuite divers points relatifs aux Armoiries Nationa- les ; nous expliquons un paflage de uploads/Geographie/ mondeprimitifana-08-cour.pdf
Documents similaires










-
33
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jan 28, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 38.8737MB