Le secret de l'absolu / par E.-J. Coulomb (Amaravella) ; préf. de M. E. Burnouf
Le secret de l'absolu / par E.-J. Coulomb (Amaravella) ; préf. de M. E. Burnouf Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Coulomb, E. J.. Le secret de l'absolu / par E.-J. Coulomb (Amaravella) ; préf. de M. E. Burnouf. 1892. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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COULOMB e.a (AMARAVELLA) Préface deMr E. BURNOUF Prix 3 fr. 80 D A R J.~i~~C~" BIBLIOTHÈQUE DE LA RÉN~ÎSS~NCE ORIEXTALE Au siège de la Société Thëos'ApMqne 30, BOCt-EYARD SAJKT-M~CHEI., ;0 1 'S92 LA BIBLIOTHÈQUE DE LA RENAISSANCE ORIENTALE PUBLIERA PROCt!AfXf~ŒXT E.-J. COULOMB Le Secret de l'Univers, d'après la Doctrine se, d'après ~a Doctrine se-t crète. Le Secret de l'homme d'après la Théosophie. H.-P. BLAVATSKY La Clef de la Théosophie traduction par M~ H. d<. de Neufville. La Voix du silence. JASPKR NiEMA~D Lettres qui m'ont aidé. far)! Typ. A.-M. tteattdetot. 16, rue de Vernettt). )M9 LE SECRET DE L'ABSOLU DE j~rd d~ r~Lb~)t PAR .~E.-J. COULOMB t (AMARAVEI.LA) Préface de Mr E. BURNOUF PARIS "~BIBLIOTHÈQUE DE LA RENAISSANCE ORIENTALE Au siège de la Société Théosophique 30, BOUÏ.EVARD SAIKT-MICHEL, ~0 l892 AU MAITRE INCONNU! PRÉFACE f Es jours, les mois, les années, sont des L divisions naturelles du temps et ré- pondent à des retours réguliers des mou- vements du ciel. Le siècle est une inven- tion humaine purement arbitraire; l'évolu- tion des choses ne procède point par pério- des séculaires; le premier jour d'un siècle ne forme pas une « époque » dans la suite continue des faits; rien ne ressemble plus à la fin d'un siècle que le commencement du siècle suivant. Cela dit, et en admettant comme artincielles les séries de cent an- nées, on peut trouver que chacune d'elles a VIII PREFACE son caractère et peut être désignée par un événement principal ou par le nom d'un personnage supérieur. Si j'avais à qualifier les siècles derniers en matière de métaphysique, j'appellerais le xvii' siècle, siècle de Leibniz et le xvm", siècle de Voltaire. Quant au xixe, il ne paraît pas avoir produit un de ces génies créateurs de l'avenir ou destructeurs du passé, qui dressent et illuminent notre voie. L'œuvre voltairienne a eu pour but et pour effet de déblayer la science, obstruée par des doctrines préconçues, que les reli- gions régnantes entretenaient De ces dogmes, plusieurs pouvaient être vrais; mais, n'ayant pour base que la tradition, ils ne pouvaient entrer dans le corps de la science, telle que Descartes l'avait définie. Descartes les gardait « par provision »; le siècle suivantles rejetait dédaigneusement. Il avait tort, puisque rien ne prouvait qu'ils fussent tous faux; il fallait les écarter, mais provisoirement, sauf à y revenir, si la PRÉFACE IX science une fois faite, leur redevenait favo. râblé. Le siècle présent a trouvé le terrain de la science dégagé. Son œuvre était de le ié- conder de nouveau. Il a accompli sa tâche, non en produisant une théorie universelle, mais en rassemblant les matériaux qui doi- vent lui servir de base. C'était la marche naturelle les théories universelles ne se produisent dans l'humanité qu'à de très longs intervalles, toujours fondées sur l'observation des faits, sur leur analyse et leur synthèse. Elles se sont présentées d'abord sous la forme de religions ou, pour mieux dire, de mythologies, quand on a cru reconnaître les forces de la nature, qu'on les a tenues pour vivantes et pen- santes et qu'on les a classées en une hié- rarchie divine; parallèle aux séries natu- relles des phénomènes. Il n'y a pas eu deux mythologies, mais une seule, qu'on retrouve partout sous des formes variées. Combien de temps a duré X PREFACE! cette première théorie universelle? Q On l'ignore, car on ne sait ni quand elle est née, ni quand elle a péri; on peut même dire qu'elle existe encore dans les mytho- logies indoues, musulmanes et chrétiennes. Seulement elle a subi avec le temps des al- térations plus ou moins profondes, grâce à la science libre qui continuait d'agir à côté d'elle. Les philosophes indiens, Kapila et les autres, battaient en brëche l'anthropomor- phisme et préparaient la venue du Bouddha en qui la science nouvelle allait s'incarner. Le bouddhisme apportait une théorie uni- verselle la force latente et la loi de l'uni- vers n'y étaient plus représentées par une personne divine, mais par une conception de l'esprit où venaient se résoudre toutes les antinomies. C'est donc de Çakya-mou- ni qu'on peut faire dater l'esprit des temps nouveaux. Vers la même époque, soit d'eux-mêmes, soit par une influence orientale, les philo- PREFACE XI sophes grecs tentaient de s'affranchir de la mythologie et de créer une science en de- hors de la religion. Mais la Grèce n'eut ni assez de puissance, ni assez de durée pour que les idées scientifiques de Platon, d'Aristote et des Stoïciens pussent préva- loir dans le monde. Au contraire, après les expéditions de Darius, de Xercès et d'Alexandre, c'est la Grèce qui fut conquise aux idées orientales. De cette fusion nais- sait, non une science, mais une religion, le christianisme. Sa doctrine prenait le titre d'universelle, car elle réunissait par une sorte d'éclectisme, le Dieu-Sultan des Juifs représenté par Saint-Pierre, la bôdhi ou gnose des Esséniens, c'est-à-dire des bouddhistes, représentés par Saint Paul et enfin la théorie platonicienne des Pères, qui revêtît plus tard la forme logique mise au jour par Aristote. C'était tout. Depuis la Somme de Thomas d'Aquin, la doctrine chrétienne n'a plus fait un pas, la religion du Christ a renoncé à la théorie pour -n'être xn PREFACE plus qu'une institution mystique, sacerdo- tale et politique. C'est'tout ce qu'elle est aujourd'hui. La science dite chrétienne raisonne sur les principes de foi donnés par l'Eglise, elle n'a aucun crédit, car elle est inutile et à la science laïque et à la foi. A côté des religions et en dehors d'elles, l'analyse poursuit librement son œuvre en vue de la théorie universelle dont l'expres- sion sacerdotale est devenue insuffisante. L'analyse a pour auxiliaire l'observation, qui porte à la fois sur les choses du monde physique et sur celles de la pensée. La fin du siècle dernier et tout le siècle qr.i va finir ont accumulé d'une façon prodigieuse les observations eties analyses. Un seul homme ne pouvait suffire à un tel travail les gens de science se le sont partagé; ils ont divisé les recherches en sections naturelles, créé autant de sciences particulières et autant de groupes de savants qu'il y a de sections. Jamais l'humanité n'avait donné l'exemple d'un pareil labeur, accompli librement, xni PREFACE sans doctrines préconçues, par un nombre étonnant d'hommes qui ne se connaissent pas, qui sont dispersés sur toute la terre et qui marchent tous dans le même sens, vers le même but. La plus haute application de l'analyse est la métaphysique, qui est la science de l'absolu. L'observation des faits naturels ne porte que sur des modes et n'atteint ja- mais la substance. L'analyse de la pensée l'atteint, et fait connaître uploads/Geographie/ n0073008-pdf-1-1dm.pdf
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- Publié le Dec 02, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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