Histoire merveilleuse de Pierre Schlémihl, ou L'homme qui a vendu son ombre [..

Histoire merveilleuse de Pierre Schlémihl, ou L'homme qui a vendu son ombre [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Chamisso, Adelbert von (1781-1838). Histoire merveilleuse de Pierre Schlémihl, ou L'homme qui a vendu son ombre / Adelbert de Chamisso ; traduction nouvelle, suivie d'un choix de poésies et précédée d'une étude par Auguste Dietrich,... ; avec 106 dessins de Henri Pille. 1888. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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HISTOIRE MERVEILLEUSE i>v: P IE R R E S C H L É MIH L L'HOMME QUI A .TENDUSON OMBRE JL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE 3 exemplaires sur Chine, n° 1 à J, au prix de 00 IV. <S — sur Japon, ii° 1 à S, au prix «le iiO IV. 10 — sur Hollande Van Gelder, n» i à 10, au prix de. :.!0 IV. PARU DANS LA MÊME COLLECTION La Femme en Allemagne, par John CIIANU-CAHTKIIKT. Prix., Ui IV. Al), tue C.HAAiisso ;i Vùiçr dr 24 ;ins, *l';i|)ii>s lu porlruit au nnvmi I!<I* TlH;mlorc-AnM'iir>i.; llolliii.inii. . '% -- * A L) K Lv H E B T l.) E (J H A M I K ^ O HISTOIRE MERVEILLEUSE ni; PIERRE SGHLÉMIHL •"- \ O 1." <;• -^ihioMMK yui A VENIR' SONOMBKK ÏUADUCTION NOUVELLE s ri vu-: U'I;N CIIIIIX u r. roi':sii:s HT !'ni-:ci-:nî:i-: D'CNI: KTI:DI- l'A II AUGUSTE DIETRICH _A.-srec 106 dessins d.e Henri PILLE i:r nnux l'or.TUAiTs PARIS LOl'lS WESTIl.WSSEIt. KDITKl.'U 10, HUE l>K 1/A 1111 A Y H, 10 188S Tous ilniils i-nsfirvùs. A MON AMI CHARLES BEAUMONT SOUS-CI1 lif OU liUHKAII A LA IMlÉI'KCTUlll'. DE LA SE1NU HOMME l)K LETTRES Cordial souvenir. A. D. ADELBERT DE GHAMISSO SA Y1E ET SES OEUVRES S'il est, clans la littérature allemande, une ligure attrayante et sympathique entre toutes, c'est sans conteste celle de l'auteur de Pierre Schlémihl. Mais cette figure est particulièrement l'aile pour piquer notre curiosité, à nous autres Français, qui devons saluer en Chamisso un compatriote. Les Allemands, qui ont adopté cet émigré, le considèrent comme un véritable « phénomène », tel que, probablement, on n'en verra plus apparaître dans l'histoire d'une littérature. Il occupe, en effet, une place importante sur le .Parnasse allemand. Or, quiconque a étudié la langue et la versi- fication des peuples germaniques sait quel abîme sépare l'une de l'autre, sous le rapport des idées, des sentiments, du génie de l'expression, les deux nations qui, chacune pour sa part, ont contribué à former l'âme de notre poète. Ce qui rend si intéres- i santé pour nous la physionomie de Chamisso et fait qu'elle reste nôtre jusqu'à un certain point, c'est que, tout en exerçant son activité littéraire dans une langue étrangère si différente du fran- çais, il est demeuré par maint côté fidèle à la nature d'esprit de sa patrie d'origine. En outre, sa vie romanesque, ballottée si longtemps sur le flot troublé des événements, est comme une petite pièce épisodique qui viendrait se greffer sur le grand drame de la Révolution. Il y a donc, dans ce talent comme dans IV A-UKLBEllï DE CHAMISSO cette destinée, une part d'originalité et d'imprévu plus que suf- fisante pour captiver fortement l'attention. En dépit, toutefois, de ce relief si nettement accusé, Chamisso est connu en France tout au plus de nom, et sa vie y est tout autant ignorée que son oeuvre. Le récit de l'une et la lecture de l'autre, telles qu'on les trouvera dans le présent volume, prouve- ront, nous osons l'espérer, que toutes deux sont intéressantes au plus haut degré et constituent un très curieux chapitre d'histoire littéraire. I Les Chamisso, originaires de la Lorraine, existaient déjà au commencement du quatorzième siècle ' ; à partir de cette époque la famille gagna rapidement en éclat et posséda de vastes domaines. En 1707, le maréchal de Yillars fit présent de sa pro- pre épée au grand-père du poète, à peine âgé de quinze ans, pour le récompenser du courage avec lequel il avait, la veille de la bataille de Slolhoffen, rempli une mission difficile. A la fin du dernier siècle nous trouvons cette famille transplantée en Cham- pagne, à Boncourl, non loin de Sainte-Menohould, dans un château placé pilloresquemeut sur la lisière d'une forêt. C'est là que naquit, le 30 janvier 1781, - Louis-Charles-Adélaïdo de Cha- misso, qui substifuaà ces trois prénoms celui d'Adelbert. Son père, Louis-Marie, comte de Chamisso, vicomte d'Ormond, capitaine au régiment royal étranger de cavalerie, fut, en 1792, lieutenant- colonel aide de camp du maréchal de Broglie. Des quatre frères du futur poète, deux, Hippolyte et Charles, devinrent pages de Louis XYI et se trouvaient, le 10 août, à ses côtés; 1 Chamisso est le nom d'une cliàlellenie possédée jadis par celfe famille et située près de Chatillou-suv-Scmc. Ils s'étaient dénommés successivement Chamessou, Chemizzot, Chamizzot, jusqu'à l'adoption de la forme qui a défini- tivement prévalu. 2 Tous les biographes ont donné jusqu'ici la date du 27 janvier. Mais on lit dans une lettre de Chamisso, publiée récemment : « 30 janvier 1821 : J'ai aujourd'hui quarante ans; comme le temps passe! » C'est la date du 30, d'ail- leurs, qui est gravée sur sa tombe. SA VIE ET SES (EUVHES V Charles, blessé en le défendant, fut arraché à la mort par un homme du peuple. Quelques jours après, le roi lui envoya une épée qui lui avait appartenu, en joignant au cadeau ce billet : « ,1c recommande à mon frère M. de Chamisso, un de mes fidèles serviteurs; il a plusieurs fois exposé sa vie pour moi. Louis. » Un autre frère, Prudent, né en 1771, qui s'était tout d'abord desliné à l'état ecclésiastique, se noya accidentellement dans la Sprée, à Charloflcnbourg, au mois d'août 1796, avec un jeune homme dont il était précepteur. Le plus jeune, Eugène, né en 1782. mourut élève de l'école des ingénieurs de Polsdàm, en 1802. Enfin Chamisso avait une soeur, plus âgée que lui d'un an, qui a disparu de ce monde en 18i(). La destinée des deux derniers frères du poète, comme la sienne à lui-même, laisse prévoir que des événements fâcheux avaient troublé la paix de la noble famille; cl, en effet, la. tempête révo- lutionnaire ne lui fut pas plus douce qu'à la plupart des autres familles de sa caste. Dès 17(.)0, son existence avait été tellement menacée, que son chef résolut do gagner l'étranger. Il partit avec sa femme, sa. fille et ses deux plus jeunes lils. Adclberf — nous ne le désignerons plus qu'ainsi —était par conséquent du nom- bre. L'enfant quittait pour toujours, à neuf ans, le château doses pères. A peine abandonné par ses hôtes, le manoir, qui avait été restauré de fond en comble peu d'années auparavant, fut livré au pillage, puis tomba bientôt sous le pic des démolisseurs. Sur celle place où faut de générations avaient mené une vie mi glorieuse ou paisible, allait passer désormais le soc de la charrue. Longtemps la malheureuse famille lut ballottée de ville en ville, de pays en pays, uploads/Geographie/ n5656451-pdf-1-1dm.pdf

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