Lambert, Gustave (Dr). Histoire de Toulon. 1886. 1/ Les contenus accessibles su
Lambert, Gustave (Dr). Histoire de Toulon. 1886. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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Provence à la France (1487) TOME PREMIER TOULON IMPRIMERIE 1DXJ VAK., IFLXJB PICOT, «13 i sse HISTOIRE DE TOULON Publié par Z'ACADÉMIE .DU VA.K et tiré à part à-100 exemplaires numérotés. N° HISTOIRE DE TOULON PAR Lè\Dr GUSTAVE LAMBERT ' ' 31 PREMIÈRE PARTIE Depuis les origines de la ville jusqu'à la réunion définitive de la Provence à la France (1487) TOME PREMIER TOULON nVrPPLU^ERIE IDTJ" V.A.PL, ZEVCTE PICOT, 48 i sse HISTOIRE DE TOULON ' L'Histoire de Toulon n'a jamais été écrite. Deuxhommes cependant, le P. Isnard, de l'Ordre des Minimes, et M.Gli. Laindet de la Londe, ont tenté, à deux siècles de distance, de raconter les annales de cette ville. Le P. Isnard n'a conduit son Histoire de Tolon que jusque en 1481, c'est-à-dire jusqu'à la réunion de la Provence à la France. On pourrait inférer de quelques passages, qu'il avait préparé la suite de son travail; mais une maladie cruelle qui le conduisit au tombeau vers l'an 1652, l'empêcha probablement de mettre ses notes en ordre, et elles.ont été perdues pour nous. Un hasard heureux a mis entre mes mains le manuscrit du P. Isnard, * dérobé dans tous les temps, par sa famille, aux investigationsdes curieux de l'histoire locale. L'oeuvre du bon Père Minime ne méritait pas une sollicitude aussi jalouse. Sans doute on n'a pas le droit d'exiger de lui une critique historique et une science archéologique à peu près inconnues à l'époque où il écrivait, mais on .est autorisé à lui reprocher d'avoir accepté comme vraies les fables les plus naïves et les erreurs les plus grossières sur le passé héroïque de sa chère ville natale. Son travail ne commence à présenter un certain intérêt qu'à partir du milieu du .XIIK' siècle, lorsque les archives communales s'ouvrent devant lui, et encore se contente-t-il d'analyser les documents les plus importants en les clas- sant par ordre de date et sans chercher à les rattacher aux faits généraux auxquelsils servent debase ou dontils sont une conséquence. Néanmoins, il faut lui savoir gré de ce labeur, qui exigeait une patience courageuse, alors que nos archives ne représentaient qu'un amas confus de parclier mins, de papiers et de registres entassés dans des sacs et des caisses abandonnés dans la poussière des comblesde l'Hôtel-de-Ville. Maisla compilation du P. Isnard, très incomplète du reste, n'offrirait • qu'un intérêt médiocre, s'il n'avait mis parfois à contribution les anciens 1 PREFACE cartulaires de la cathédrale et du couvent des FF. Prêcheurs, les archives de quelques notaires de l'époque, et même des papiers de famille; docu- ments vénérables dispersés par la Révolutionet perdus à tout jamais pour nous! J'aurai l'occasion, au cours de mon étude, de citer bien souvent le P. Isnard; je le ferai en toute confiance et sûreté, m'étant convaincu par la collation de ses citations avec les originaux que nous possédons encore, que lorsque cet honnête et consciencieux écrivain se trouvait en face d'un titre, il le reproduisait ou l'analysait toujours avec une scrupuleuse fidélité. J'ai peu de choses à dire sur l'Histoire de Toulon de M. de la Londe, qui n'a pas été imprimée et dont le manuscrit a été déposé par l'auteur aux archives communales en 1844. M. de la Londe, esprit aimable et littérateur non sans mérite, a écrit une oeuvre dans laquelle on trouve trop souvent plus d'imagination que de recherches historiques. On n'y rencontre pas toujours la mention des chartes les plus importantes, et la plupart des sources, indiquées très sommairement, le sont sans contrôle quand elles ne sont pas introuvables. M. 0. Teissier, auquel on doit le classement de nos archives commu- nales, et qui, par ce travail, se trouvait bien préparé pour écrire une Histoire de Toulon, n'a pas cru devoir accomplir cette tâche. Devenu depuis plusieurs années citoyende la ville de Marseille, il a consacré tout son temps à cette grande cité. M. 0. Teissier a cependantpublié pendant son séjour parmi nous, une Histoire municipale de Toulon de 1225 à 139(5,une Notice sur les divers agrandissements et las fortifications de la ville de Toulon, et les monographies de quelques-unes de nos rues, parmi lesquelles on ne trouve malheureusement que des rues relative- ment modernes. Mais ce qui restera comme l'oeuvre la plus originale et la plus complète de cet investigateur érudit, c'est sa Restitution de Tou- lon au XVe siècle, d'après le cadastre de 1442, travail que j'utiliserai lorsque j'en serai arrivé à cette époque. • Je ne puis énuinérer ici les monographies assez nombreuses qui ont été publiées sur les origines de Toulon, ses monuments, son port et sa rade, divers faits deson histoire politique, maritime, militaire ou munici- pale. J'aurai à en citer plusieurs sans doute, etje rendrai à leurs auteurs l'impartiale justice qui leur est due. Toulon, par ses origines romaines, ses efforts et ses luttes pour fonder et maintenir ses libertés municipales, sa fortune heureuse qui a fixédans son enceinte fortifiée et au bord de sa radeimmense le plus grand arsenal maritime de la France, le rôle considérable et souvent glorieux que l'in-- térêt politique lui a assigné comme ville frontière et port de guerre, -Toulon,dis-je, mérite par son histoire l'attention de ceux pour qui le passé est un-enseignement. Je vais essayerde raconter les annales de cette. PREFACE ville, dans laquelle je suis né et où sont tous mes souvenirs ettoutes mes affections. La plupart, des écrivains qui ont retracé l'histoire de nos cités proven- çales, pour ne parler que de notre pays, ne l'ont envisagée, les uns qu'au point de vue politique, les autres qu'au' point de vue municipal, et d'autres encore exclusivement au point de vue religieux. C'est ne prendre, semble-t-il, la vie des populations que par un côté. Je voudrais faire mar- cher de front dans mon étude l'histoire politique, municipale et religieuse de Toulon, cette dernière ayant tenu, dans les temps reculés surtout, une grande place dans la vie de nos pères. Les douze premiers siècles de l'histoire de Toulon sont pleins d'obscurité, faute de documents ou de grands souvenirs; je ne dirai que ce qui me sera affirmé par les monu- ments écrits de l'époque, et si parfois j'accepte des probabilités ou m'appuie sur des conjectures pour chercher la vérité, c'est que je m'y croirai autorisé par l'état général des choses ou les événements que traversait la cité. J'ai puisé pour faire mon travail, je n'ai pas besoin de le dire, aux archives communales; c'est le fond commun et le guide le plus sûr; mais j'ai eu aussi recours à d'autres sources, car nos uploads/Geographie/ n5773354-pdf-1-1dm.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 18, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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