- 5 - Chapitre 1 – Histoire des faits économiques et sociaux © Nathan Chapitre
- 5 - Chapitre 1 – Histoire des faits économiques et sociaux © Nathan Chapitre 1 Histoire des faits économiques et sociaux Application 1. QCM, p. 41 1. Les enclosures ont pour effet : de séparer les villages les uns des autres. d’obliger les paysans pauvres à gagner les villes. de favoriser le développement du chemin de fer. 2. Les crises d’Ancien Régime résultent : de mauvaises récoltes. d’une augmentation du prix de l’immobilier. d’une insuffisance de débouchés. 3. Le travail à la chaîne est une innovation organisationnelle de : F.W. Taylor. Henri Ford. André Citroën. 4. La crise de 1929 a encouragé : la mondialisation. le protectionnisme. l’expansion coloniale. - 6 - Chapitre 1 – Histoire des faits économiques et sociaux © Nathan 5. En France, le salaire minimum date de : 1906. 1920. 1945. 1950. 6. Le modèle de croissance fordiste repose sur : l’existence de gains de productivité du travail. la mise en place d’un État-Providence. la demande provenant essentiellement de l’extérieur. 7. L’Union européenne comprend actuellement : 6 pays. 12 pays. 28 pays. 8. La Chine s’est engagée dans un vaste programme de libéralisation de son économie en : 1949. 1958. 1979. 9. La création de la monnaie unique (euro) date de : 1979. 1989. 1999. 10. La crise des subprimes est une crise : financière. d’insuffisance de débouchés. financière qui s’est transformée en crise des dettes souveraines. - 7 - Chapitre 1 – Histoire des faits économiques et sociaux © Nathan Application 2. Pic de pollution en Chine, p. 42 1. Quelles sont les causes des hauts niveaux de pollution atmosphérique en Chine ? Aujourd’hui deuxième puissance économique mondiale, la Chine est considérée comme l’un des pays qui émet le plus de dioxyde de carbone (CO2). C’est à partir de 1979 que la Chine, sous la présidence de Deng Xiaoping, s’ouvre sur l’extérieur. Soucieuse de rattraper son retard de développement, la Chine s’est engagée dans un processus de libéralisation de son économie provoquant l’arrivée d’investisseurs étrangers, et plus particulièrement dans le secteur automobile, domaine censé provoquer d’importants effets d’entraînement sur le reste de l’économie. La croissance rapide et débridée que va connaître la Chine par la suite va se faire au détriment de la dimension environnementale. La croissance s’est appuyée massivement sur l’usage des énergies fossiles (charbon, gaz naturel et pétrole), principales sources d’émission de CO2. Cette course effrénée à la croissance s’est traduite par d’importants rejets polluants engendrant des coûts sociaux (maladies respiratoires, mal-être lié au manque d’espace public et au bruit…) et environnementaux (atteinte à la biodiversité, à la qualité de l’air, de l’eau, des paysages…). Les carences institutionnelles et la faible relation de pouvoir du milieu associatif expliquent aussi la rareté des projets alternatifs (énergies renouvelables) visant un développement plus soutenable. Lors de la conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP-21) qui s’est tenue fin 2015 à Paris, la Chine a toutefois accepté de réduire les rejets de ses centrales à charbon d’ici à 2020. 2. Pourquoi peut-on dire que le fonctionnement du marché est source de pollution ? Selon les économistes, la pollution constitue une externalité économique négative. Celle-ci apparaît dès lors que le bien-être d’un individu (consommateur ou producteur) est altéré par le comportement d’un autre individu sans que les pertes ne soient compensées. Ces externalités révèlent un dysfonctionnement du marché puisqu’elles ne permettent pas une - 8 - Chapitre 1 – Histoire des faits économiques et sociaux © Nathan allocation optimale des ressources. Les externalités environnementales résultent de l’utilisation des biens collectifs (air, eau, espace…). Ce sont des biens qui n’ont pas de prix car ils échappent au marché. Contrairement à un bien privé, un bien collectif fait l’objet d’une consommation collective. Indivisible, ce bien est non rival : les quantités consommées par les uns ne réduisent pas celles que les autres peuvent consommer. Il est en outre non exclusif : on ne peut interdire l’utilisation de ce bien à une personne, même si cette personne n’a pas participé à son financement. Sans incitations, les entreprises ne sont donc pas enclines à réduire ces externalités car elles supporteraient seules les coûts de cet engagement alors qu’il bénéficierait à tous. Agir contre les externalités négatives (la pollution) suppose donc l’intervention de l’État. 3. Les mesures de lutte contre la pollution peuvent-elles avoir un impact économique ? Par une fiscalité écologique, l’État peut obliger les acteurs à prendre en compte les contraintes environnementales dans leurs coûts de production ou dans leurs arbitrages de consommation. Le principe est simple : l’acteur qui, en produisant ou en consommant, émet des émissions polluantes devra s’acquitter d’une taxe, celle-ci ayant pour objectif de l’inciter à polluer moins. Exemple : le principe du bonus/malus écologique sur les voitures neuves, introduit en janvier 2008 en France suite aux préconisations du Grenelle de l’environnement. Ce principe vise à modifier le comportement des consommateurs en les incitant à intégrer la variable environnementale dans leurs choix de consommation. L’État peut aussi définir des normes environnementales, l’enjeu de ces engagements étant de les faire respecter par l’ensemble des acteurs. Le principe du pollueur/payeur, comme la définition de normes, ne sont pas exempts de défauts. En effet, qu’est-ce qui garantit que l’État soit en mesure de déterminer le taux optimal (si fiscalité écologique) ou la quantité optimale (si quotas), dans la mesure où les pollueurs ont très certainement intérêt à minimiser l’impact de la pollution alors que les citoyens directement concernés par la pollution auront tendance à exagérer le préjudice ? - 9 - Chapitre 1 – Histoire des faits économiques et sociaux © Nathan Certains économistes proposent de définir des biens de propriété. Selon eux, la tragédie des biens communs vient du fait que cette richesse en accès libre appartient à tout le monde et que donc personne ne se sent responsable. Pour responsabiliser les acteurs, il est suggéré de privatiser cette richesse en accordant des droits de propriété. Les agents géreront cette ressource comme un patrimoine qu’il faut préserver et fructifier. D’autres économistes, pour inciter les entreprises à réduire leurs émissions de CO2, proposent de définir à un marché des droits à polluer. Pour qu’il en soit ainsi, il convient de définir un droit de propriété sur la substance polluante et de répartir à chaque firme des quotas, qui pourront être échangés sur le marché. Les firmes les plus avancées en matière de dépollution pourront revendre les quotas non utilisés. Les firmes très polluantes seront incitées soit à engager des efforts de dépollution, soit à arrêter de produire (donc de dépolluer) pour revendre les quotas octroyés. Avec ce principe, l’État (les institutions compétentes) ont donné un prix à un bien qui n’en avait pas : le carbone émis dans l’atmosphère. Les entreprises sont incitées à réduire leurs émissions polluantes tant que le prix des émissions, c’est-à-dire la taxe ou le prix des droits, est plus élevé que l’avantage économique qu’elles leur procurent. C’est dans cet esprit que ce sont développés les quotas individuels de pêche transférables. Un quota de capture, fixé par l’État (institut de recherche marine), est attribué en début d’année à chaque propriétaire de navire. Celui-ci peut utiliser ses quotas, mais aussi les vendre ou en acheter sur le marché des quotas. La pollution, sous toutes ses formes, a un coût humain important mais difficilement mesurable (maladies cardio-vasculaires, augmentation du taux de mortalité, stress…). Ce coût se traduit, par exemple en France, par un creusement du déficit de la Sécurité sociale (soins et médicaments). Toutes ces conséquences ont un impact à la fois sur la compétitivité des entreprises (absentéisme, affaiblissement de la productivité du travail et de l’innovation, coûts de transport suite aux effets de congestion) mais aussi sur l’attractivité industrielle et résidentielle des territoires dégradés. - 10 - Chapitre 1 – Histoire des faits économiques et sociaux © Nathan Certes, ces mesures visant à protéger l’environnement constituent un coût, mais à charge à l’entreprise de faire valoir sa différence. Le fait de se positionner dans une démarche environnementale permet à l’entreprise, par le bais de signes distinctifs (labels), de construire ou renforcer son avantage compétitif hors-coût. - 11 - Chapitre 2 – Histoire de la pensée économique © Nathan Chapitre 2 Histoire de la pensée économique Application 1. QCM, p. 68 1. Les principaux représentants de l’école classique sont : J.M. Keynes. L. Walras. A. Smith. R. Malthus. 2. La loi de la population est énoncée par : D. Ricardo. K. Marx. R. Malthus. 3. La division du travail préconisée par A. Smith permet d’augmenter : la productivité du travail. la richesse des nations. la dextérité des travailleurs. 4. La loi des débouchés de J.B. Say signifie que : l’offre créé sa propre demande. les crises de débouchés sont récurrentes. il ne peut y avoir de crises d’insuffisance de débouchés. - uploads/Geographie/ nathan-dcg-ue-5-economie-manuel-amp-applications-3e-edition-2016-corriges.pdf
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- Publié le Dec 26, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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