QU’EST-CE QUE NEOM ? Yahia Gouasmi·Mardi 15 janvier 2019 NEOM, UN PROJET AUX EN

QU’EST-CE QUE NEOM ? Yahia Gouasmi·Mardi 15 janvier 2019 NEOM, UN PROJET AUX ENJEUX MULTIPLES Le projet NEOM est un sujet d’importance capitale dont on parle peu et dont l’enjeu est tel, que le Parti Anti Sioniste et le Centre Zahra France se font un devoir de vous alerter sur le danger qu’il représente. Ses promoteurs ont l’ambition d’ériger la ville du futur, pour y inventer « l’avenir de l’humanité ». Il comporte différents aspects, qui touchent à des sujets aussi variés que l’archéologie, l’histoire des Prophètes, la géopolitique, mais aussi l’IA, la physique quantique ou encore l’eschatologie. NEOM -du latin néo, pour nouveau et M de Mostaqbal, qui signifie futur en arabe- est ainsi le projet pharaonique d’une nouvelle ville futuriste, visant à construire un espace économique ultra-connecté. Un budget de 500 milliards de dollars a été alloué à la réalisation de cette méga-cité et les plus brillants cerveaux de notre époque viendront des quatre coins du monde pour participer à son élaboration. En effet, d’après ses concepteurs, NEOM doit « rassembler le meilleur de l’Arabie, de l’Asie, de l’Afrique, mais aussi de l’Europe et de l’Amérique ». Leurs compétences seront utilisées dans des domaines aussi variés que l’énergie, l’eau, la mobilité, les biotechnologies, l’alimentation, les technologies digitales, les médias, le divertissement et bien d’autres secteurs encore. D’une superficie de plus de 26.000 km², cette cité futuriste et écologique sera, entièrement alimentée par les énergies renouvelables fournies par le vent et le soleil. Des fermes urbaines sous forme de gratte-ciel devraient fournir des produits frais à ses habitants et les transports publics pourraient être assurés par des drones. Un véritable paradis technologique qui sera géré par une Intelligence Artificielle et accueillera «plus de robots que d’habitants». Ainsi, pour ses créateurs, NEOM aspire à être la ville la plus sûre, la plus efficace, la plus orientée vers le futur et, simplement, le meilleur endroit au monde pour vivre et travailler ». Comme nous pouvons le constater, en l’espace de quelques décennies nos sociétés n’ont fait qu’évoluer vers un monde globalisé. Ceci a été rendu possible grâce au progrès des sciences et des technologies, mais également grâce à l’évolution des moyens de transports et de communication. Une mondialisation voulue et réfléchie afin de nous imposer une société unique et uniformisée dans laquelle nous sommes tous reliés et interconnectés. La Terre est ainsi devenue un village globalisé. Que ce soit sur le plan politique, économique, social ou culturel, le sionisme international est sur le point de nous imposer son modèle de société, son « nouvel ordre mondial » : Un seul peuple, une seule langue, un seul gouvernement auquel nous serons tous soumis. Une société en apparence « idéale », mais qui en réalité, n’est qu’un leurre, une illusion. Une société de clones exécutant docilement les ordres de l’oligarchie mondiale. Une société purement matérialiste, centrée sur l’Homme et ses désirs, dont le seul objectif est de nous détourner de toute spiritualité et qui viendrait remplacer la civilisation promise et annoncée par l’ensemble des Prophètes. C’est là tout l’enjeu de notre époque: deux mondes, deux civilisations, deux sociétés qui se veulent universels. L’une instaurée par le sionisme et le wahhabisme, matérialiste, rabaissant l’Homme en le rendant esclave de ses passions et de ses désirs et qui atteindra son apogée avec l’apparition du Dajjal /Antéchrist L’autre, au contraire, basée sur les valeurs divines, les valeurs d’amour, de paix, de générosité, mais aussi de justice, d’équité et de vérité. Elle se concrétisera avec l’avènement du Messie et du Mahdi (p) tant attendus par l’ensemble des croyants, quelle que soit leur religion. En ces temps eschatologiques, nous devons donc choisir quel monde nous voulons construire et préparer, celui du Messie/Mahdi ou celui du Dajjal /Antéchrist. Dans les récits religieux, il est dit qu’à la fin des temps, lorsque le Dajjal /Antéchrist apparaîtra pour prendre le contrôle de l’Humanité, il apportera son lot de merveilles et de miracles : Il séduira les peuples et les gouvernements en leur apportant l’illusion de la sécurité et de la prospérité. Il guérira le malade incurable, offrira des remèdes encore inconnus, apportera avec lui le progrès dans tous les domaines (scientifique, technologique, économiques etc….), solutionnera les problèmes de notre époque et il opérera sa magie sur l’ensemble des hommes. C’est ainsi que beaucoup s’y soumettront et que très peu s’y opposeront. Ce sera « son » paradis terrestre qu’il proposera à « notre » Humanité. Le Dajjal /Antéchrist a réuni ses meilleurs serviteurs : le sionisme et le wahhabisme pour concrétiser ce plan maléfique et son pseudo « jardin d’éden » commence à prendre forme à l’heure actuelle avec le projet NEOM, qui ne ressemblera à aucun autre. NEOM est perçu dans le monde comme une prouesse technologique voulant amener l’Arabie saoudite dans une ère nouvelle, mais très peu y perçoivent le danger qu’il représente pour notre Humanité, car pour cela il faut être éveillé à l’eschatologie ainsi qu’à la Révélation vivante qui nous a été accordée. UN EMPLACEMENT LOIN D’ÊTRE ANODIN Mais quel est l’endroit précis dans lequel le sionisme et le wahhabisme ont-ils décidé d’ériger cette Méga cité ? Le Mont Sinaï Ce n’est pas une coïncidence si la région choisie pour construire NEOM se situe sur les bords de la mer rouge, dans le Nord-Ouest de l’Arabie saoudite, aux frontières de la Jordanie et de l’Égypte et à quelques encablures de l’entité sioniste israélienne. C’est un territoire qui, au premier abord, semble anodin mais qui, en réalité, revêt une importance capitale. Pour bien comprendre l’enjeu et le danger que représente ce projet, nous devons revenir à l’histoire des Prophètes ainsi qu’à l’archéologie. Il est communément admis que le mont Sinaï se situe en Égypte dans le sud de la péninsule du même nom, près du mont Sainte-Catherine. Cette localisation nous provient de la mère de l’empereur Constantin Ier, l’Impératrice byzantine Hélène, qui fit construire en 337 après JC, une chapelle près de ce qu’elle pensait être le lieu où Moïse reçut la Révélation. Cet emplacement est resté, au fil des siècles, l’endroit présumé du Mont Sinaï, alors que l’identification de ce site comme étant ce lieu sacré manque cruellement de preuves archéologiques. En revanche, nous retrouvons certains indices sur un autre site, situé à 130 kilomètres plus à l’Est, en Arabie saoudite, au pied de la montagne dénommée Djebel al-Lawz, qui nous laissent penser que c’est à cet endroit que se trouverait le véritable Mont Sinaï : Le « Vrai » Mont Sinaï à Madian Tout d’abord, nous savons, à travers les sources des Révélations monothéistes, que lorsque Moïse s’enfuit d’Égypte, il se réfugia dans la région dénommée Madian, où le Prophète Chu’ayb (Jethro) l’accueillit. C’est dans cette même région que Moïse rencontra son Seigneur à travers ce mystérieux buisson ardent et reçut l’ordre d’aller libérer son peuple du joug de l’esclavage infligé par Pharaon. Les cartes anciennes ainsi que de nombreux récits révèlent que Madian se trouverait dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, ce qui implique que le mont Sinaï devrait, forcement, se situer dans cette même région. C’est d’ailleurs ce qu’affirme le fameux historiographe romain du 1er siècle après JC, Flavius Joseph, qui écrit que le mont Sinaï est la plus grande montagne de Madian. Les preuves archéologiques Le nombre de restes archéologiques que l’on trouve au pied de la chaîne de montagnes de Jabel Lawz est impressionnant. En effet, malgré l’isolement de la montagne, on y trouve pourtant une multitude d’objets de fabrication humaine. Cet endroit semble ainsi avoir toutes les caractéristiques de ce qui pourrait être l’autel du veau d’or : Une formation rocheuse naturelle au sommet de laquelle on a taillé un autel de haut-lieu et qui est entouré de représentations de style égyptien de vaches et de taureaux, un genre de pétroglyphe que l’on ne trouve nulle part ailleurs en Arabie. S’y trouvent également des piliers de marbre à moitié enterrés qui ont été brisés en plusieurs morceaux. On y trouve, aussi un rocher de 18 m de haut, situé à environ 30 m au-dessus du sol, qui est fendu au milieu et qui présente des traces d’érosion par l’eau. On peut voir que de nombreux ruisseaux en ont découlé dans plusieurs directions. Il pourrait s’agir du rocher décrit dans les saintes écritures, que Moïse frappa pour en faire jaillir de l’eau. Il y a aussi les traces d’un système très complexe de récolte d’eau, avec un lac et des puits, prouvant qu’il y avait là une intense activité humaine. Tout cela est fort intéressant et mériterait que des fouilles d’envergures soient faites sur les lieux par des archéologues de métier et en toute transparence. Ce qui est, malheureusement, interdit par les autorités saoudiennes. Ainsi l’Exode de Moïse et des enfants d’Israël ne se serait pas réalisée en direction du sud par la traversée de la mer rouge via le Golfe de Suez, comme beaucoup d’historiens et de chercheurs le pensent mais, plutôt vers l’Est, vers la terre de leurs ancêtres en parcourant le désert du Sinaï puis en traversant le Golfe uploads/Geographie/ neom.pdf

  • 20
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager