17 17 16 17 17 17 Enquête n PAlMARÈs Des villes Les viLLes où il fait bon etudi

17 17 16 17 17 17 Enquête n PAlMARÈs Des villes Les viLLes où il fait bon etudier Où est-il le plus agréable de faire des études ? Pour découvrir quelle cité répondra le mieux à vos centres d’intérêt ou à vos besoins (études, logement, emploi, sorties…), voici la neuvième édition de notre palmarès des villes étudiantes. Laquelle vous séduira le plus ? dossier coordonné par virginie Bertereau, avec Pierre Falga et delphine dauvergne Rang dans le classement général MÉtrOPOLes 1 2 3 4 5 6 Clermont-Ferrand 1 Angers 2 3 4 dijon 5 Poitiers 6 Caen 7 tours 8 saint-Étienne 9 Besançon 10 11 Amiens Brest reims 8 9 10 11 Montpellier grenoble rennes Bordeaux Nice Nantes Lyon Lille strasbourg Paris 12 Nancy 13 7 Aix-Marseille rouen 14 Métropoles Grandes villes Villes moyennes Le mois prochain: méthodes de travail, êtes-vous plutôt ordi ou papier ? Rang dans le classement général grANdes viLLes Rang dans le classement général viLLes MOyeNNes Pau 1 2 Orléans 3 Perpignan Metz toulon La rochelle 4 5 Le Mans 6 Nîmes 7 Avignon 8 Chambéry 9 Limoges 10 saint-denis (La Réunion) 11 Le Havre 12 douai-Lens 13 14 Pointe-à-Pitre/Les Abymes 15 valenciennes 16 cleRMonT-feRRAnD Première au classement général des grandes villes ToUloUse Première au classement général des métropoles ToUloUse PAU PAU Première au classement général des villes moyennes cleRMonT-feRRAnD toulouse n septembre 2015 n n septembre 2015 n Toulouse, Clermont- Ferrand et Pau, dans leur catégorie, sont les trois villes les plus agréables pour étudier aujourd’hui, selon notre enquête 2015. Pour établir notre classement, nous avons réparti les 41 unités urbaines françaises de plus de 8 000 étudiants en trois familles : les métropoles (plus de 40 000 étudiants), les grandes villes (de 20 000 à 40 000 étudiants) et les villes moyennes (de 8 000 à 20 000 étudiants). Chacune de ces catégories fait l’objet d’un classement général, dont les résultats apparaissent sur la carte ci-contre, ainsi que de classements par thèmes (études, logement, sorties, culture, environnement, etc.), à partir de la page 18. 18 diants à la rentrée universitaire. Et les manifesta- tions d’une semaine ou plus se comptaient sur les doigts d’une main. Aujourd’hui, presque toutes ont créé des événements en partenariat avec les associa- tions étudiantes, les établissements supérieurs et cultu- rels. C’est notamment le cas de Saint-Étienne (« Sainté accueille ses étudiants » pendant douze jours cette année), de Strasbourg (« Strasbourg aime ses étudiants » fête ses cinq ans) ou de Bor- deaux avec ses circuits découverte. À l’occasion de ces journées d’intégration, des « guichets uniques » sont mis en place pour toutes les formalités administratives. « C’est un choix poli- tique : les villes font preuve d’hospitalité pour atti- rer les étudiants. Cette tendance s’explique aussi par le nombre croissant d’élus délégués à la vie étudiante dans les équipes municipales depuis 2008. On en compte dix fois plus aujourd’hui qu’il y a dix ans. Les dispositifs d’accueil se sont donc développés vers 2010-2011, le temps que ces élus s’emparent du dossier dans les mairies », explique François Rio, délégué général de l’ AVUF (Asso- ciation des villes universitaires de France). L’ac- cueil spécifique des étudiants étrangers est égale- ment de plus en plus répandu. un toit pour tous Le logement reste le principal poste de dépense pour les étudiants qui ont quitté le domicile paren- tal. Comptez 614 € par mois en moyenne pour louer un studio, charges comprises (enquête Loc- service.fr sur l’année 2014). Et on constate une forte carence en logement social étudiant dans les métropoles… Les besoins croissent nettement plus vite que l’offre. Pour aider les étudiants, les villes et leurs parte- naires (facs, CROUS, associations, bailleurs sociaux…) se lancent dans des initiatives originales. Par exemple, les colocations à projets solidaires (les KAPS) comme à Grenoble, Nancy, Perpignan ou Toulouse. Aujourd’hui, il existe des KAPS dans 17 villes de France. À la rentrée 2015, des étudiants parisiens vont ainsi bénéficier d’un logement en résidence dans le XIIIe arrondissement en échange de leur engagement dans un projet solidaire. Autre initiative : Le Havre, première ville française à expérimenter le logement en containers transformés en habitations. « Mais cette tendance du logement solidaire et citoyen touche encore peu de monde », nuance François Rio. Les villes peuvent aussi faire office d’intermédiaires entre les étudiants et les particuliers qui veulent © Richard Damoret/Réa n septembre 2015 n 19 n septembre 2015 n Enquête n PAlMARÈs Des villes ÉTUDiAnTes classement général toutes villes villes rang 2015 différence par rapport au classement 2014 Toulouse 1 0 Grenoble 2 1 Montpellier 3 – 1 Bordeaux 4 1 Rennes 5 – 1 Nantes 6 1 Aix-Marseille 7 2 Clermont-Ferrand 8 0 Lyon 9 – 3 Nice 10 4 Angers 11 – 1 Strasbourg 12 0 Paris 13 0 Lille 14 – 3 Dijon 15 1 Poitiers 16 2 Nancy 17 0 Rouen 18 – 3 Pau 19 7 Saint-Étienne 20 1 Tours 21 – 1 Caen 22 – 3 La Rochelle 23 – 1 Nîmes 24 4 Toulon 24 – 1 Metz 26 4 Brest 27 6 Perpignan 27 – 2 Limoges 29 6 Orléans 30 – 6 Besançon 31 – 2 Amiens 32 0 Le Mans 33 – 6 Chambéry 34 – 1 Avignon 35 – 4 Reims 36 0 Saint-Denis (la Réunion) 37 0 Le Havre 38 0 Douai-Lens 39 0 Pointe-à-Pitre - Les Abymes 40 ND Valenciennes 41 – 1 41 villes qui bougent pour les étudiants Quel est le point commun de toutes les villes de notre palmarès ? elles cherchent toutes à attirer puis à garder les étudiants. de l’accueil qu’elles leur réservent à la rentrée universitaire aux dispositifs d’aide à la recherche d’emploi, les initiatives ne manquent pas. tour de France. Clermont-Ferrand prend la troisième place au classement général sur les sorties. Métropoles étudiantes = unités urbaines de plus de 40 000 étudiants. Grandes villes étudiantes = unités urbaines de 20 000 à 40 000 étudiants. Villes étudiantes moyennes = unités urbaines de 8 000 à 20 000 étudiants. Gain de trois places ou plus, dans le classement 2015 des villes étudiantes. ND : non déterminé. Classement É tudiants, les villes vous draguent. Les nom- breux changements dans les équipes muni- cipales, suite aux élections de 2014, n’ont pas changé la donne. Au contraire. Conscientes du potentiel que vous représentez pour elles (écono- mique, intellectuel, culturel…), elles n’hésitent plus à faire du « marketing urbain ». Une expression uti- lisée pour nommer les techniques de promotion destinées à attirer populations et capitaux. Dès 2007 , la marque Onlylyon a ainsi été créée pour développer la notoriété de la capitale rhônalpine. Très présente sur les réseaux sociaux, elle compte 46 000 abonnés sur Twitter et 50 000 likes sur Face- book. En 2009-2010, son petit frère LyonCampus (« Lyon aime ses étudiants ») a vu le jour. Sans aller jusque-là, chacune des 41 villes de notre classement innovent pour plaire aux jeunes. Voici les grandes tendances. Le boom des dispositifs de la rentrée En 2009, plus de la moitié des villes du palmarès n’organisaient aucun dispositif d’accueil des étu-  Mais la grande révolution reste l’ouverture gratuite des données publiques aux citoyens (l’« open data »), propice à la création de sites Web et d’ap- plications mobiles en tous genres. Pionnières, Rennes et Nantes s’y sont engagées respectivement en 2010 et 2011. Ces deux métropoles, labellisées « French Tech » en novembre 2014, font également partie des premières villes qui ont accueilli des « can- tines numériques », après Paris. Fondés sur le modèle américain, ces espaces de co-working et d’échanges permettent à tout un chacun de monter des projets dans le numérique sans se sentir isolé. louer leur bien. À Toulon, la Maison de l’étudiant délivre ainsi une liste de propriétaires à contacter à toute personne qui présente son certificat de scola- rité ou sa carte d’étudiant de l’année en cours. des villes branchées numérique Paris a installé des hotspots (bornes Wi-Fi) gratuits dans ses rues dès 2007 . Depuis, la fibre optique a gagné les métropoles françaises. Les villes se sont mises aux réseaux sociaux : Avignon, Besançon, Grenoble, Limoges, etc. ont des pages Facebook très fréquentées ; Amiens, Saint-Denis ou encore Valenciennes communiquent sur Twitter ; Nice ou Toulon utilisent efficacement Instagram. Certaines villes ont créé des portails Internet desti- nés aux étudiants. En 2011, Rouen avait été la pre- mière à lancer une application mobile à leur inten- tion. « Les villes ont besoin de communiquer avec les jeunes, de les informer sur les événements qu’elles organisent tout au long de l’année, car sou- vent ils ne savent pas ce qui se passe près de chez eux. Pour cela les outils numériques sont beaucoup plus efficaces que les guides imprimés qui disparais- sent progressivement », assure François Rio. n septembre 2015 n 20 Classement général métropoles Villes Rang 2015 Toulouse 1 Grenoble 2 Montpellier 3 Bordeaux 4 Rennes 5 Nantes 6 Aix-Marseille 7 Lyon 8 Nice 9 Strasbourg 10 Paris 11 Lille uploads/Geographie/ palmares-2016.pdf

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