Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Pantchatantra, ou Les
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Pantchatantra, ou Les cinq livres : recueil d'apologues et de contes / traduit du sanscrit par Edouard Lancereau,... Pantchatantra, ou Les cinq livres : recueil d'apologues et de contes / traduit du sanscrit par Edouard Lancereau,.... 1871. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LIBRAIRIE MAISONNEUVE ET G,E QUAI VOLTAIRE, K° l5. v PANTCHATANTRA ou 'fcteS CINQ LIVRES, RECUEIL D'APOLOGUES ET DE CONTES, TRADUIT DU SANSCRIT PAR EDOUARD LÀNCEREAU, s=ï^ MEMBRE DE Li SOCIÉTÉ ASIATIQUE. PARIS. IMPRIMÉ PAR AUTORISATION DU GOUVERNEMENT À L'IMPRIMERIE NATIONALE. M DCGG LXXI. AVANT-PROPOS. 1 De tous les recueils d'apologues et de contes de la littérature sanscrite, le Pantchalanlra ou Les Cinq Livres est le nlus ancien qui soit parvenu jusqu'à nous. Cet ouvrage, connu encore sous le nom'de Pantchopâkhyâna (Les Cinq Collections de récils), est une compilation due à un brahmane nommé Yichnousarman, lequel est représenté à la fois comme narrateur des fables et comme auteur du livre. Composé de récits dont quel- ques-uns se retrouvent dans divers monuments litté- raires, et de citations empruntées aux législateurs, aux moralistes, aux poètes, le Panlchatanlra a dû nécessaire- ment subir, depuis l'époque où il a été rédigé, de nom- breuses modifications. Wilson, qui a donné une analyse détaillée de ce livre 1, en a\ail. trois manuscrits entre les mains. Il nous apprend que ces manuscritsprésentent entre eux de grandes différences. Kosegarteu, à qui l'on doit la première édition d'un texte sanscrit du Paiilclialantra-. 1 Analijlical Account of the Pancha Tan/va, illustvaled veith occasional translations, dans Transactions of the Royal Asiatic Society of Gvcat Bvilain and Ivcland, t. I, London, 18-27, p. 100-aoo. " Pantschalantvuni sire Qitinqucpavtitum de movibns e.xponens ex coùieibus ii AVANT-PROPOS. a constaté la même variété entre onze manuscrits dont il s'est servi. Ces copies, dit-il dans sa préface, offrent des textes divers, à tel point qu'il y a pour ainsi dire autant de textes que de manuscrits. Le savant éditeur a de plus reconnu dans ces onze copies deux rédactions distinctes, l'une simple et sans ornements, celle qu'il a publiée, l'autre plus étendue, plus ornée, et par conséquent plus travaillée. Ni Tune ni l'autre de ces deux rédactions n'est assu- rément la l'orme première de l'ouvrage. Selon M. Benfey, il a dû exister un texte plus ancien, d'après lequel a été faite la traduction pehlvie, qui elle-même a été traduite en arabe, et le Pantchalanlra aurait été composé posté- rieurement à cette traduction. Suivant cette opinion, la version arabe représenterait plus fidèlement que le Pan- Ichalanlra l'ancien texte sanscrit, et la traduction pehlvie aurait été la reproduction exacte de ce texte. Malheureusement la traduction pehlvie est perdue, et l'on ne peut, touchant la rédaction primitive de notre recueil, rien affirmer avec certitude. 11 n'est pas plus fa- cile de préciser l'époque de la composition de l'ouvrage. Les fables qu'il renferme remontent évidemment à une assez haute antiquité. Quelques-unes se trouvent dans le Maluibhdrala, d'autres ont leur source dans des livres manuscriplis edidil Io. Godofr. Ludov. Kosegarlen. Ronuac ad Rlienuni, 18/18, in-8°. — Une autre édition du. Pantchalanlra a été publiée à Bombay, en 1868-1869 , par MM. Kielhorn et Ruhlcr, dans les Sanskrit classics fa- ille use of high schools and collèges. Ce texte m'a fourni quelques bonnes variantes. A Y .UT-PROPOS, m bouddhiques. Or le Bouddhisme date du vuc siècle avant Jésus-Christ, et il florissait au commencement de notre ère. De plus, un certain nombre de nos apologues ont une analogie frappante avec des fables ésopiques. Les premiers rapports suivis des Grecs avec l'Inde eurent lieu, on le sait, à la suite de la conquête d'Alexandre. On pourrait donc, d'après ces données, assigner à la composition du recueil indien une époque relativement ancienne; mais une des fables du livre premier contient un passage de \'ar;ihamihira\ astronome qui écrivait vers le vie siècle après Jésus-Christ, et par conséquent l'ouvrage sanscrit devait être récemment rédigé lorsqu'il fut introduit dans l'Asie occidentale. 11 Dès la première moitié du vie siècle de notre ère, la réputation des fables indiennes s'était répandue dans la Perse. Un prince ami des lettres, le célèbre Khosrou Nouschirvan, de la dynastie des Sassanides, régnait alors sur ce pays. Il avait entendu vanter un livre de morale et de politique composé dans l'Inde, et il chargea un savant médecin, nommé Barzouyeh, d'aller chercher ce trésor. Barzouyeh parvint à se procurer le livre; il en prit copie, et eu fit une traduction en pehlvi. Revenu à la cour de Xouschirvan. il offrit à ce prince le recueil d'apologues et de contes qu'il désirait connaître. Les suc- 1 Yov. pafî'e 67 de nia Irndiiclion. n A VAM- PROPOS. cesseurs de Nousehirvan conservèrent précieusement cet ouvrage jusqu'à la destruction du rovaume de Perse par les Arabes, sous le règne de Yezdedjerd, en 65a. En- viron cent ans plus tard, au vm1'siècle, Almansour. se- cond khalife abbasside, en trouva un exemplaire qui avait échappé à la destruction presque complète des monu- ments de la littérature, persane, lors de la conquête. Un Persan converti à l'islamisme, nommé Rouzbeh, mais plus connu sous le nom d Abdallah ilm-AlmokaJïa, fut chargé par le khalife de traduire ce livre en arabe. L'exemplaire de la version pehlvie dont Abdallah s'était servi s'est perdu, et l'on ignore si le traducteur en a suivi fidèlement le texte 1. C'est dans la version arabe, intitulée Livre de kaliUi cl Dimna, qu'apparaît pour la première fois le nom de Bidpaï, devenu plus tard si célèbre. La préface d'Ali fils d'Alschah Farési, où est racontée la légende, de ce per- sonnage et du roi Dabschelim, est relativement moderne, puisqu'on ne la retrouve dans aucune des traductions faites d'après la version d'Abdallah. Quant à la présence des noms de Bidpaï et de Dabschelim dans plusieurs cha- pitres de l'ouvrage, elle ne nous donne non plus aucun renseignement certain sur l'auteur ni sur l'origine du livre. car tous les essais tentés jusqu'ici pour ramener ces noms à une forme sanscrite n'ont abouti qu'à des conjectures plus ou moins ingénieuses. 1 De Scicy, Mémoire historique sur le Hure intitulé Calila et Dumu en têLc de son édition de cet ouvrage, p. 8-3o.-— Loiseleur Deslong'champ-v Essai sur les fahles indiennes et sur leur introduction en Evropc, p. 8-12. AVANT-PROPOS. v Considéré dans sou ensemble, le Livre de Kalila et Dimna diffère notablement du Panlchalanlra. Il est divisé en dix-huit chapitres. Cinq de ces chapitres seulement, le cinquième, le septième, le huitième, le neuvième et le dixième, correspondent aux cinq parties de notre re- cueil. Ils présentent avec les cinq livres du Panlchalanlra de grandes différences. Beaucoup de contes et d'apologues de l'ouvrage indien, principalement parmi ceux des deux derniers livres, ont été omis dans la version arabe, et celle-ci, à son tour, en contient d'autres qui manquent dans le texte sanscrit. Toutefois, entre les manuscrits du Panlchalanlra dont Ivosegarten s'est servi, il en est cinq qui se rapprochent plus que uploads/Geographie/ pantchatantra-ou-les-cinq-livres-bpt6k57732823.pdf
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- Publié le Apv 09, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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