Le Petit Parisien (Paris) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de Fra

Le Petit Parisien (Paris) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Le Petit Parisien (Paris). 1876-1944. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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T™p, Le Pa rislen BUE D'ENGHIEN, PARIS I1O>> LUNDI 1 OCTOBRE 1934 laln-t StCmi Le Parisien PUBLICITÉ 11B, GHAMP3-ÉLT3ÉEa Visite aux paysans français ELEVEURS DE CHAROLLES ET DE NEVERS, par Pierre FREDERIX j ueiCTage et ses divers produits comptent pour un tiers environ dans le revenu total de notre agriculture. 14 milliards de viande, 9 milliards de la production française l'année dernière. On eatime que notre. chep- tel représente un capital de l'ordre de 25 ou 30 milliards, dont 60% peut-être pour la seule espèce bovine. Son domaine propre équi" vaudrait à un quart du territoire cultivé. L'importance de ces chiffres mesure celle des intérêts de l'éle- vage c'est une mer d'amertume qui déborde lorsque les éleveura, petits ou gros, se plaignent de ne plus vendre leurs bêtes qu'entre trois et quatre cinquièmes en valeur or du prix d'avant guerre. On ne sait pas assez à quel point la géographie agricole et animale d'un pays est 2'œuvrc de ses habi- tanta. Voyez les Charentes par; exemple. Jusque vers 1880, la région était essentiellement vinicole, Vint le phylloxéra qui ruina la vigne. Des gens du pays s'avisèrent alors que la luzerne y poussait bien et que la présence du fourrage permettrait d'élever du grOg bétail, notamment des vaches laitières, auxquelles au n'avait point songé jusque-là. Ces vaches, on les Introduisit du Maria, de Hollande, de Normandie. Vint ensuite le règne des écrémeuses, des laiteries coopératives, des caséine- ries. Toute cette industrie du laitage eat si neuve dans les Charentea que la paysannerie n'a pas encore pris l'habitude d'y consommer person- nellement beaucoup de beurre. Et l'on continue à devoir importer des vaches laitières dans le départe- ment. De même, dans beaucoup d'autres régioas de France, l'his- toire des animaux est celle d'une évolution presque artificielle. On peut dire que les grandes races de bœufs qui noua sont aujourd'hui familières n'auraient jamais existé sans les études de zootechnie entre- primes au xvïrf siècle. La raréfac- tion des foires où les races venaient se mélanger un peu au hasard en a joué un bien plus grawL Peu peu, sous l'effet des sélections opérées par l'homme, les caractères des cheptels régionaux se sont fixés une classification s'est faite, Mou- tons dans le Berry, bêtes à cornes: dans le Cha-rolais, race laitière dans' les Charentes, race de viande dans le Limousin en Gascogne, race de travail. Cette dernière n'existera peut-être plus un jour que sur les toiles de Rosa Bonheur partout où l'on pouvait en entretenir, le cheval l'a remplacée à la charrue, quand ce n'est pas la tracteur. Dernière conséquence après la race, la durée de la vie animale a changé elle- même. L'homme Ta raccourcie en s'efforçant de produire vite de la viande jeune. (ta suite d ta deutciâwïe page.) LAJOURNEE NATIONALE DEL'AIR! A OBTENU UNGRAND SUCCÈS Soit par la voix des journaux, soit par Celle àes actualités cinëmatogra- jkhicjues, des aviateurs célèbres, des quelque. jours, fa Et mu éloquent appel, au public en faveur de la Jourtnée natio- nale de l'air, On sait que celle-ci était consacrée hier au* ailes françaises, Le public était «o! Hclté dans toute- la France par de charmante^ vendeuses qui, moyennant une somme modiqu*, épinglaient sur chaque acheteur un insigne qui assez à celui, officiel* des teurs. Il répondit généreusement à cet appel et des «omtïiea importantes sont ainsi acquises À l'œuvre admirable dez Ailes briaéâa et à la propagande pour la puissance aérienne la France. Le Premier canadien à Londres Londres, 30 septembre (dép. du Canada, venant de Paria, eat arrivé hfer aûlr à Londres. Il compte repartir le 9 octobre à destination d'Ottawa. Les grai&dltsg épreuves de homgch&mp MAS D'ANTIBES A LA BEGUM AGA KHAN REMPORTE LE PRIX HENRY DELAMARRE AU CŒUR DE L'ALSACE SÉLESTAT CÉLÉBRAIT HIER LE TRICENTENAIRE DESON RATTACHEMENT ALAFRANCE M. Chéron, au nom du gouver- nement; M. Contenot, au nom du conseil municipal de Paris, assistaient ces fêtes des services d'Alsace- Lorraine, a pré aidé aujourd'hui, à Sélestat (Bas-KMn). Les fêtes du trtcentenaire français. Il s'agissait de commémorer l'entrée n a été accueilli IL l'entrée de la ville par le docteur Bronner, maire de d'aftection filiale de la cité qu'il admi- nistre pour le gouvernement de ta République. Le générai Bourgeoia, vice-président du Sénat MM, Eccard de tousse, G^auflf, d.'Andï&u-Hombourg', Pietalt- Weber, Pfi^ger, séeateurs Qberkirca, Frey. dÉputAs, anciens njiûistrea W*l: loch et Burrus, députés, étaiftitt pré- sents, ainsi que M. Georges Contenot, président du conseil municipal de Paris. Le miaiatre a assisté k l'office reli- gieux célébré par Mgr Ruch, évêque de Strasbourg M. Henry Citéron s'est ensuite rendu a l'hôtel de ville, Du la municipalité lui a offert un vin d'betuaeur et pu de aouvelles allocutions ont été échan- géea puis aur la place Sainte-Foy, a l'inauguration des trois monuments commémoratifs l'un au -souvenir de d'eatrée des troupes en 1634, le second aux vingt-troia généraux séleatadiens et le troisième aux chefs d'Etat fran- çais qui ont visité Sélestat. Devant chacun de ces monumenta des discours ont été prononcé». Celui du maire d'abord, très émouvant Nous aussi. Drocïam.e-t-lL noua dftii^ 1e cadra des Institutions républi- caines, qu'on ne prenne pal l'anarchie pour la liberté et qu'on oblige tous le- particularismes à s'incliner devant la souveraineté de la nation. Le- problème de t'ordre public est là, A nssue du banquet, un grand |ies régiments sélestadiens depuis LouLs XIII jusqu'à nos jours, a par- couru le ville au milieu d'un contours énorme de population. La Marseiïlaistt a été exécutée par 1.OÛ0 musiciens appartenant à toutes les fanfares de ia région. Us écoliers de la ville ont chanté de vieilles chansons canadiennes & remis cQie-i^uea distmet-ûna. Pois les fanfares* ont joué sambee-et- Meusê et Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine, M. CHERON ARRIVE A METZ DANS LA SOIRÉE Metz, 30 sept, (dép. Petit Parisien.) Venant de Sélestat, M. Henry Chéron est arrivé à Metz par la route vers 22 heures, Devant la gare, 3.0OO par- sonnes étaient massées pour attendre Tarrlvée du ministre prévue vera 21 h. 15. Certains groupements politl- ques se transportèrent ensuite devant la préfecture où se déroula une bruyante manifestation contre le garde des Sceaux. Les manifestants furent refoulée par la gendarmerie et la garde mottiïft. Plusieurs arrestations ont été opérées mals non maintenues. pouvons prendre a notre compta la nw*1 devise que tout à l'heure voua verrez brodée en lettres d'or sur l'un dee vieux drapeau* qui vont défiler devant voua « LA passé est le plus sûr garant de l'avenir. Le président du conseil municipal de Parte dit notamment Médltons 1'exemple, de Sëleatat. Soyons forts et restons unis., Mais ne désespérons pas tout à fait de la sa- gesse des hummea. Puisse l'histoire Hé- roïque de Sélestat être cloae. Elle est aases riche de gloire guerrière pour ne plus souhaiter que le rayonnemtnt in- tellectuel qui lui permit d'être uploads/Geographie/ parisien-1934-x-01.pdf

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