Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Paul Louis Courier, pa

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Paul Louis Courier, parisien : Origine et fortune de sa famille. L'Attentat du duc d'Olonne. La Naissance et l'enfance [...] Lelarge, André. Paul Louis Courier, parisien : Origine et fortune de sa famille. L'Attentat du duc d'Olonne. La Naissance et l'enfance de Paul Louis. Recherches sur sa maison natale et ses domiciles à Paris.. 1925. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr. ANDRE LELARGE L ATTENTAT DU DUC D'OLONNE LA NAISSANCE ET L ENFANCE DE PAUL-LOUIS RECHERCHES SUR SA MAISON NATALE ET SES DOMICILES A PARIS Lettres et documents inédits suivis cfun Euai bibliographique PARIS LES PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE 49, BOULEVARD SAINT-MICHEL, 49 Paul - Louis Courier Parisien EN PREPARATION Introduction à l'édition critique des oeuvres de Paul-Louis Courier. Les relations littéraires de Paul-Louis Courier en France et en Italie. Courier, Stendhal et Mérimée. ANDRE LELARGE L ATTENTAT DU DUC D'OLONNE LA NAISSANCE ET L'ENFANCE DE PAUL-LOUIS RECHERCHES SUR SA MAISON NATALE ET SES DOMICILES A PARIS Lettres et documents inédits suivis d'un Essai bibliographique PARIS LES PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE 49, BOULEVARD SAINT-MICHEL, 49 1925 AU MAITRE REGRETTÉ ANATOLE FRANCE Qui parla peu de Courier mais le comprit bien AVANT-PROPOS Le centenaire de la mort de Paul-Louis Courier nous a incité à publier ces notes, réunies depuis plusieurs années déjà, au cours d'une étude appro- fondie des œuvres et de la vie de ce très grand écrivain. La remarquable thèse de M. Robert Gaschet et les très intéressants travaux de M. Louis Des- ternes ne nous laissaient pas beaucoup à glaner, mais il nous a semblé, toutefois, que nos recher- ches pourraient combler quelques lacunes. Nous croyons aussi que l'étude des origines de sa famille, et de son milieu permettront de mieux saisir son caractère, la formation de son goût, de ses idées, et son œuvre elle-même. Nous pensons enfin qu'à la lumière des événements qui, depuis dix ans, ont bouleversé notre continent nous sommes plus que jamais près de son époque troublée, et aptes à le comprendre. Nous en appelons à tous ceux dont Paul-Louis fut, pendant une guerre trop longue, le compagnon discret. Nous avons tendu à l'impartialité, tâche difficile toujours et surtout en ce sujet, car la vérité psycho- logique peut sembler paradoxale après les juge- ments des critiques de partis qui, pour les besoins de leur cause, ont voulu voir en lui un écrivain politique, et l'ont parfois embrigadé. C'est pourquoi nous avons placé sous l'invocation -du véridique et profond historien de Jeanne d'Arc et des Dieux ont soif, de l'admirable auteur du Jardin d'Epicure et de La rôtisserie de la Reine Pé- dauque, cette étude, dont la trop ardente héroïne fut voisine de Catherine la Dentellière. On trouvera peut-être quelque prétention à abriter d'un si grand nom une aussi mince pla- quette : elle ne contient guère que des dates, des faits, des documents ; mais nous ne saurions mieux honorer Paul-Louis Courier qu'en dédiant ces mo- destes notes au parfait écrivain qu'il eût aimé. Grands humanistes tous deux, nourris de la pen- sée grecque, ils représentent au XIXe siècle la plus pure tradition de l'esprit français, celle de Rabelais et de Montaigne, de Racine et de Molière, de La Fontaine et de Voltaire, leurs maîtres. 1 PAUL- LOUIS COURIER, PARISIEN GOÛTS. — CARACTÈRE. — IDÉES PAUL-LOUIS COURIER PARISIEN I PAUL-LOUIS COURIER, PARISIEN. GOÛTS. — CARACTÈRE.— IDÉES. La riante Touraine revendique le Vigneron de la Chavonnière, qui y resta les dernières années de sa vie, et nous ne pouvons oublier qu'une partie de son enfance s'écoula en cette belle province où son père était venu s'intaller en 1768. Nous devons cependant rappeler que Paul-Louis est essentiellement parisien, non seulement par sa naissance rue du Mail, mais aussi par son ascendance paternelle : son père et son grand-père sont égale- ment qualifiés « Bourgeois de Paris », et sa grand'- mère, Jeanne Joly, qui épousa Jean Courier, à Paris, en décembre 1719, est elle-même encore nom- mée « Bourgeoise de Paris » dans son acte de décès en 1767. Parisien, Courier l est davantage même par sa mère, née à Paris, et dont les parents étaient pro- bablement d'une ancienne souche parisienne. C'est d'ailleurs en cette ville que Paul-Louis passa la plus grande partie de son enfance et de son adolescence. Il y fit ses études et y revint toujours entre ses campagnes. Il s'y maria, et, si les circons- tances l'obligèrent, en 1818, à s'établir en Touraine pour surveiller ses biens, c'est encore à Paris, qu'après le malheureux essai de la Chavonnière, il songeait à revenir quand il fut assassiné dans* la forêt de Larçay. Ce sont là titres suffisants pour être admis chez les « Parisiens de Paris ». D'une très vive intelligence, Paul-Louis Courier s'était, dès ses premières études, faites sous la direc- tion du savant Vauvilliers,passionné pour la Grèce. Mais, bientôt,son père,doué d'un esprit très positif, lui faisait prendre, avec le professeur Callet, sa pre- mière leçon de mathématiques (1). Dès lors, sa vie serait réglée ; il en ferait deux parts : il entrerait dans l'armée où son père avait choisi pour lui la carrière du génie(les circonstances le firent « canonnier à cheval ») et il poursuivrait l'étude de ses chers Grecs. (1) Lettre à son père, 28 avril 1787, Ainsi, Beyle, avec d'autres goûts, et pour d'autres motifs, pour échapper à la tyrannie de la maison paternelle, deviendrait, lui aussi, soldat, quelques années plus tard, avant d'entrer dans l'administra- tion impériale. Jean-Paul Courier, qui avait mené une existence active, et même mouvementée, et qui avait les ver- tus de l'ancienne bourgeoisie, paraît avoir prévu l'imminence, sinon l'importance, du changement qui devait survenir dans la société du XVIIIe siècle. Quoique très instruit lui-même, il regardait comme « mal employé le temps » que Paul-Louis « donnait aux langues mortes » (2) ; le jeune officier avouait ne pas penser de même. Il avait tort, le temps était passé de la culture de l'esprit. Le règne était venu des hommes d'action tout d'une pièce. Là est tout le tragique de sa destinée. Son orien- tation primitive,contraire à la nature de son esprit, fut cause de l'amertume qu'il montra dans la se- - eonde période et les dernières années de sa vie. Il avait sacrifié son repos sans chercher le succès dans la carrière qu'il avait acceptée, et la douce philosophie qu'il adoptait dans une lettre à sa mère (3) ne résista pas à l'épreuve du temps. Il en (2) Lettre à sa mère. Thionville, 25 février 1794. (3) Ibid. souffrit trop pour ne pas se rendre compte qu'il s'était mépris en laissant amoindrir sa fortune pour suivre ses goûts, sans avoir pu s'y adonner complè- tement. Et parfois, lorsqu'il songeait aux conseils positifs de son père, qu'il avait mal écoutés, il le regrettait amèrement. Peut-être est-ce là l'origine de son retour aux traditions familiales dans les dernières années de sa vie, et de ce uploads/Geographie/ paul-louis-courier-parisien-lelarge-andre-bpt6k97651002.pdf