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CYAN - MAGENTA - JAUNE - NOIR CYAN - MAGENTA - JAUNE - NOIR N°1332-SAM 26 DIM 27 FEVRIER 2022 - ISSN : 2517 9179 • PRIX 100 FCFA QUOTIDIEN D’INFORMATIONS ET D’ANALYSES / www.dakartimes.info ! Le président Volodymyr Zelensky prêt à négocier avec Moscou, en Pologne ! La Russie prête à des négociations si l'Ukraine «dépose les armes», annonce Lavrov ! Comment l'opération spéciale en Ukraine renforce-t-elle "le succès africain" de la Russie? Hier, le président ukrainien, Volodymyr Ze- lensky avait d’abord accepté des pourpar- lers avec la Russie, avant de se rétracter aux moments où les forces armées russes mar- chent vers la capitale. Se sentant coincé, le président de l’Ukraine a jugé utile d’engager des négociations. Son régime est encore menacé par un groupe de soldats qui pour- raient le renverser en réponse à l’appel du président Poutine qui leur a demandé de prendre le pouvoir pour libérer leur pays des néo-nazis. A LIRE AUX PAGES 2 ET 3 Quotidien d’informations générales -N°1332-SAMEDI 26 DIMANCHE 27 FEVRIER 2022 Société ACTUALITÉ 2 www.dakartimes.info Le ministre des Afaires étrangères, Sergueï La- vrov, a déclaré que la Russie était prête à négocier dès lors que les forces armées ukrainiennes accep- teraient de cesser le combat, assurant que l'opé- ration militaire vise à «libérer» les Ukrainiens. «Nous sommes prêts à des négociations, à n'im- porte quel moment, dès que les forces armées ukrainiennes entendront l'appel de notre prési- dent, cesseront de résister et déposeront les armes», a déclaré le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse tenue à Moscou le 25 février. Sergueï Lavrov a également assuré que l'objectif de l'opération militaire en cours était de «libérer» les Ukrainiens «de l'oppression». «Per- sonne ne va les attaquer, personne ne va les oppri- mer. Permettons-leur de revenir dans leurs familles et donnons au peuple ukrainien la possi- bilité de déterminer son sort», a également assuré le diplomate. Vladimir Poutine a annoncé, tôt le 24 février, une opération militaire en Ukraine qui vise selon lui à défendre les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk dont il a reconnu l'indépendance trois jours plus tôt, tout en dénonçant une fois encore un «génocide» orchestré par l'Ukraine dans l'est du pays. L'opé- ration, qui doit aussi permettre de «démilitariser et dénazifier l’Ukraine», a été dénoncée notam- ment par les pays occidentaux, dont certains ont déjà annoncé de nouvelles sanctions. Elle a égale- ment fait, dans des capitales occidentales mais aussi en Russie, l'objet de manifestations de contestation. Tout en soutenant que la Russie souhaite que l'Ukraine se libère de l'oppression, Sergueï La- vrov a tenu à faire valoir que "personne n'envi- sage[ait] d'occuper l'Ukraine". La Russie ayant toujours été fidèle au dialogue concernant le conflit en Ukraine, "il n'est plus possible de fer- mer les yeux" sur ce qui se passe dans le Don- bass, a déclaré Sergueï Lavrov lors d'un point-presse le lendemain de l'opération spé- ciale russe visant à "démilitariser" l'Ukraine. "Personne n'envisage d'occuper l'Ukraine", a fait valoir Sergueï Lavrov. Le ministre russe des Afaires étrangères a promis qu'ils reviendraient à la table des négociations une fois que l'opéra- tion spéciale aura été terminée. "Nous ne man- quions pas de solution diplomatique du conflit. C’est pourquoi, certes, [après] toute opération armée visant à restaurer quelconque ordre dé- mocratique, sans éléments de génocide, de néo- nazisme et de militarisme, tout cela reviendra aux négociations", a soutenu le ministre russe. Le ministre russe des Afaires étrangères a jugé que le Président Zelensky mentait en se disant prêt à débattre du statut neutre de l'Ukraine. La position sur les garanties de sé- curité "inchangée" D'après Kremlin, la position de la Russie concernant les garanties de sécurité est inchan- gée. Les attentes qu'a la Russie envers l'Ukraine sur son statut neutre, son refus de déployer des armes et sa démilitarisation restent "inchan- gées", a déclaré ce 25 février le porte-parole du Président russe. "La Russie n'a pas l'habitude de changer de position comme un papillon, nos po- sitions sont cohérentes, bien comprises, raison- nées et formulées", a-t-il précisé. Pas de menace pour les civils Lançant dans la matinée du jeudi 24 février une opération militaire spéciale en réponse à la demande des Républiques du Donbass, Vladimir Poutine a souligné que Moscou ne se proposait pas d’occuper les territoires ukrainiens. Le mi- nistère russe de la Défense a tenu à faire valoir que les militaires russes ne portaient pas de frappes contre les villes ukrainiennes et que les armes de précision n’étaient utilisées que pour mettre hors service les infrastructures militaires. Entreprise culturelle cherche une responsable commerciale -marketing ayant comme mission d’établir une stratégie commerciale, prospecter de nouveaux clients, fidéliser la clientèle, promouvoir et développer l’image de l’entreprise, concevoir et développer une campagne médiatique, développement de conte- nus et création d’évènements. Animation des canaux de communication en col- laboration avec l’équipe multimédia. Bonne expression en français, connaissance d’une deuxième langue est un plus. Relations presse est un plus. Suivi de l’actualité est un plus .Rédaction de contenus pour la communication .Suivi des indicateurs de notoriété et de l’image de l’entreprise et capacité de faire un rapport .Collaboration et esprit d’équipe. Capacité d’analyse et prises d’initiatives. Email de réponse : carreculturel@gmail.com Annonce Recrutement La Russie prête à des négo- ciations si l'Ukraine «dépose les armes», annonce Lavrov "Personne n'envisage d'occuper l'Ukraine" , assure Moscou La Russie a lancé une vaste opération militaire dans l’Est de l’Ukraine. Objectif principal an- noncé: la neutralisation du potentiel militaire de Kiev pour sécuriser le Donbass. L’analyste Xavier Moreau fait le point sur la si- tuation. Pourquoi Vladimir Poutine agit-il ainsi, selon vous? Xavier Moreau: "Il faut revenir sur l’histoire de ce conflit, et surtout des accords de Minsk. Ceux-ci ont été signés il y a maintenant sept ans, quasi- ment jour pour jour, et ont été validés par une ré- solution du Conseil de sécurité de l’Onu. Or, dans ces accords, il y avait une date de péremption, c’est-à-dire que tout ce qui était exigé vis-à-vis de Kiev –qui a signé ces accords après avoir perdu la guerre, notamment lors de la bataille de Debalt- seve– devait être exécuté d’ici à décembre 2015. Cela fait donc sept ans que la Russie patiente et demande à Kiev de respecter les accords de Minsk, réclame à la France et à l’Allemagne de les faire respecter par Kiev puisqu’elles en étaient garantes. En outre, comme il y a une dé- cision du Conseil de sécurité de l’Onu, personne ne peut en sortir. Ni l’Ukraine, ni même la France, les États-Unis ou l’Angleterre et les mem- bres des Nations unies qui étaient signataires de cette résolution et qui devaient obliger l’Ukraine à les appliquer. Cela n’a pas été fait! "Il était possible d’éviter que la Russie passe au plan B" Je pense que Vladimir Poutine avait un plan B et que ce plan B est ce à quoi nous assistons. Lorsque Vladimir Poutine a commencé à négo- cier il y a quatre mois, à proposer des garanties de sécurité, lorsqu’il a accepté de relancer il y a quelques semaines le format Normandie avec les conseillers diplomatiques qui se sont réunis à Paris et à Berlin, lorsqu’il a rencontré Emma- nuel Macron, lorsqu’il a eu un entretien avec Scholz et a rencontré Blinken, il était possible d’éviter que la Russie passe à ce plan B. Malheureusement, cela n’a absolument rien donné. On a même eu des situations totalement grotesques, comme lors de la conférence de presse à Kiev avec Volodymyr Zelensky où Em- manuel Macron a apporté son soutien aux com- battants ukrainiens qui étaient sur le front depuis 2014. Je pense que là, Vladimir Poutine a compris que jamais ni Paris ni Berlin ne fe- raient pression sur l’Ukraine pour qu’elle ap- plique les accords de Minsk. Dans la mesure où, une fois de plus, Kiev se mettait à bombarder toute la ligne de front dans le Donbass, ils ont décidé de passer au plan B. Je ne vous cache pas quelle a été ma surprise. Je pensais que la riposte russe serait plus propor- tionnée. Désormais, l’objectif est annoncé: c’est dénazification et démilitarisation. C’est-à-dire que si cela continue ainsi, dans trois jours, il n’y aura plus que des lance-pierres en Ukraine." Sputnik: Est-ce que les responsabi- lités d’une telle escalade en Ukraine sont partagées? Xavier Moreau: "Pour moi, il y a bien sûr la res- ponsabilité du gouvernement ukrainien. Cela dit, lorsque Zelenski s’est fait élire Président, il est arrivé sur un programme de réconciliation avec la Russie et de réconciliation avec les rus- sophones. Il a fait exactement comme son pré- décesseur Porochenko qui, lui aussi, en 2014, est arrivé avec un programme de réconciliation. Il a au contraire fait un programme de persécution de la langue russe, de persécution des Russes, de mise en avant des soi-disant héros de la Deuxième Guerre mondiale qui étaient des col- laborateurs nazis, comme Stepan Bandera ou Roman Choukhevytch. Il a fait absolument le contraire de ce pour quoi il a été élu. Malgré uploads/Geographie/ publier-un-statut 1 .pdf

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