Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Racine et Shakspeare [

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Racine et Shakspeare [sic] / Stendhal ; [révision du texte et préface par Henri Martineau] Stendhal (1783-1842). Auteur du texte. Racine et Shakspeare [sic] / Stendhal ; [révision du texte et préface par Henri Martineau]. 1928. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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EX PKtl-'ACIS VA» I.z. HENRI MARTINE AU :-e LE DIVAX 37, Rm: Diuiai.arl.?. 37 .C~M».MXXVI1I.1.I..t RA01KS ET SHAESPEAEB. 1 RACINE ET SHAKSPEARE CETTE ÉDITION A ÉTÉ TIRÉE A 1.825 EXEMPLAIRES 25 EXEM- PLAIRES NUMÉROTÉS DE 1 A XXV SUR PAPIER DE RIVES BLEU ET 1.800 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS DE 1 A 1.800 SUR VERGÉ LAFUMA. EXEMPLAIRE N° XI STENDHAL RACINE ET SHAKSPEARE ~T PARIS LE DIVAN 37, Rue Bonaparte, 37 MOMSXVin PRÉFACE DE L'ÉDITEUR Aucun livre ne fil tant à Paris pour la célébrilé de Stendhal que celui-ci qui lui valut d'être traité par Sainîe-Beuve de hus- sard du romantisme. Pour qui sait le lire il demeure la plus importante des œuvres où il ail exprimé, les idées UUéraires de sa maturité.. Beyle avail reçu à Grenoble une bonne éducation classique. De longues années il lul La Harpe avecpassion, el d'au Ires années non moins longues lui furent nécessaires pour arriver à délaharpiser son goût, Son admiration pour Racine et Molière avait été particulièrement vive et ne diminua qu'à à mesure que croissait son culte pour Shaks- peare. Car il ne faudrail pas croire, ainsi qu'il voulut, en nous le disant dans la suite, se le persuader à lui-même, que Beyle ail été dès les bancs du collège un admirateur du grand Will. Il le lui toutefois fort jeune, mais ne le comprit el ne l'aima pleinement qu'en sa maturité. Son goût pour Racine n f'JLe?Plllllon parallèle mais inverse. iLn 180o il conseillait à sa sœur Pauline de lire un acte de Racine chaque jour, et il ajoutait « C'est le seul moyen de parler français.» Quelques mois plus lard il notait en sortant de Bajazet « J'ai bien admiré Racine ce soir. Il a une vérité élégante qui charme. Ce n'esl pas le dessin de Michel- Ange c est la fraîcheur de Rubens. » El dans le même temps il jetait sur le papier ces quelques Remarques sur le stile de J immortel Racine qui se trouvent parmi ses manuscrits de Grenoble. En 1807, si nous voyons poindre une nuance de mépris dans son jugement, c'est qu'il ne s agit déjà plus tant de théories lit- téraires que de politique. Le jeune partisan Lwis parler son aversion pmr la cour de Lotris XIV'. En 1818 à Milan, il applaudilavec pas- sion les ballets de Vigano et les comparant aux tragédies héroïques de Shakspeare, il ajoute « Ce n'estpas Racineou Voltaire qui peuvent f aire cela. » i k k .1 fréquenter assidûment le théâtre, silôl L son arrivée à Paris et durant tout le lemps qu'il y séjourna, Beyle renouvela sa con- .naissancede la littérature,– j'entends celle connaissanceapprofondie,réfléchie, qui seule peut projeter quelque lumière neuve sur l'œuvre en discussion. Aussi se trouva-l-il bien armé pour les querelles littéraires à une heure où la doctrine classique partout com- battue se réduisait, ou à peu près, à une théorie du théâtre. Pendant plus de dix ans il s'était acharné à écrire des tragédies clas- siques ou des cornédies à l'imitation de Molière. Et pour renoncer à ces essais, il lui fallut comprendre enfin que ce n'était urai- ment pas là sa nature qu'on ne fait pas des œuvresd'art en accumulantdes recherches sur les lois du comique. Il semblait alors avoir renoncé à écrire. 1l voyageaitet était entre tard devenu réelle- ment amoureux. Mais la chute de l'Empire lui avait occasionné de grands soucis et quand, pour se procurer des ressources, il reprit sa plume, il songea que s'il n'avait rien d'un auleur dramatiqueil pourrait bien au contraire posséder de réelles qua- lités critiques. Ayant beaucoup lu, beaucoup retenu, beaucoup observé, il ne manquait point d'idées générales malgré ce qu'en ait voulu prétendre Emile Faguet en un long jour de hargne. Ce sont ces idées générales qu'il glisse avec adresse et opportunité dans ses premiers écrits, imprimant à des faits et des jugements nettement démarqués, un ton tout à fait personnel. Ses premiers livres, les Vies de Haydn, de Mozart et de Métas- tase, comme l'Histoire de la Peinture en Italie et Rome, Naples et Florence en 1817 contiennent ainsi à l'état d'ébauche l'es- senliel de ce qui va constituer sa doclrine romantique. M. Pierre Marlino, dans la Préface qu'il a mise en tête de sa parfaite édition critique de Racine et Shakspeare chez Champion, a très clairemenl analysé comment, à partir de 1805, les lhéories littéraires de Beyle ont évolué peu fi peu et comment son élude constante du lhéâtre l'amena aux côlés des romantiques avec lesquels au début il n'avait de commun qu'une seule idée il faut faire du nouveau et non plus copier les siècles qui nous ont précédés. Voilà le fruit de ses méditations. Il y revient sans cesse et, si la formule en varie suivant les circonstances, le fonds en demeure à peu près toujours identique ce qui plai- sait autrefois ne nous plaît plus, ce qui paraissait comique ne nous fait plus rire. Chaque auteur travaille pour la société de son temps. Les mœurs changentsans cesse et il faut. s'adapter aux mœurs de l'époque où l'on écrit. Stendhal élait à Milan quand en 1816 il découvrit f Edinburgh-Review qui devint dès lors sa lecture favorite. Il y retrouvait ses propres aspirations et y puisait abon- dammentde quoi alimenterses propos et ses livres. A la même époque il rencontrait en Italie an couranl d'tdees qui cadraient exactement aux siennes propres. Il ne pou- vait au surplus lui déplaire que le grand mouvementqui entraînait alors toute la jeu- nesse de la péninsule fût autant politique que littéraire. Il se senlait poussé t'ers le clan des novateurs tant par ses sympathies libérales que par ses revendications artis- tiques. Les principauxpromoteurs du romanti- cisme italienétaient Monti, C'esarolti, Silvio Pellico,Ermès Visconfi, Foscolo, G. Berchet, Leopardi et surtout Manzoni dont la thèse essentielle fut exposée dans la préface du Comte de Carmagnola et dans les Lettres de M. Chauvet sur les unités. Stendhal, dans la loge de Louis de Brème, où il fut présenté à Byron, approcha quelques-uns de ces hommes. Il lisait leurs écrits et dès son apparition se montrait particulièrement enthousiasle de leur journal Le Conci- liatore. Il y renvoyait dans sa conversation el sa correspondance, et si nous ne sommes point assurés qu'il combattit^ dans les rangs des romanlicistes italiens ni qu'il parlicipa à leurs campagnes, du moins le voyons-nous se familiariser à leur conlacl avec ces sortes d'escarmouches littéraires qu'un des pre- miers il devail introduire en France. Déjà son âme passionnée el sa manie écrivanle le poussent en pleine mêlée. Un certain M. Londonio ayant publié à la uploads/Geographie/ racine-et-shakspeare-sic-stendhal-1783-1842-bpt6k6931h-pdf.pdf

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