Source gallica.bnf.fr / CNAM [Recueil. Calendriers illustrés] [Recueil. Calendr
Source gallica.bnf.fr / CNAM [Recueil. Calendriers illustrés] [Recueil. Calendriers illustrés]. 1892. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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[texte_manquant] La ManufactureFrançaisedarmes est la seule et unique fabrique d'armes ayant une canonuerie spéciale installée dans des conditions exceptionnelles pour pouvoir produire des canons parfaits et à des prix sans concurrence. Comme nous l'avons déjà dit, nous n'avons nullement l'intentionde faire ici un cours d'armu- rerie et a entrer dans de longs et oiseuxdétails de métier qui n'ont absolument rien d'intéressant pour un chasseur ; mais le canon étant pour ainsidire l'âme du fusil, nous croyonsdevoir donner quelques explications sommaires sur sa fabrication; explications que nous nous efforcerons de rendre aussi courtes et aussi claires que possible. Nous prendrons comme exemple un canon damas. On appelle damas, un mélange de fer et d'acier fait dans des proportionsvariables, et par différents procédés. La fabrication d'un canon damas comprend les différentes opérations suivantes, dont le nombre étonnera certainementun grand nombre de chasseurs. 1° Préparation du lopin. — C'est-à-direune réunion en un faisceau de"50 fils d'acier et 50 fils de fer placés en forme de damier, ces fils ont un centimètre de côté et 50 de long. 21 Etiragedu lopin en baguettes. —Le lopin, ainsi préparé, est soude au fourpour no former qu'une seule masse de métal qui est ensuite laminée et réduite en une baguette carrée de 12 "/" de côté (A). 3° Torsiondes baguettes. — Ces baguettes sont chauffées au rouge blanc et tordues en forme de vis(B). 4° Réuniondesbaguettes. — Puis elles sont réunies ensemblepar 2,3 ou 4 pour former un ruban (C) ; lorsqu'un ruban comprend deux baguettes, Je canon est dit à 2 baguettes, etc. 5° Enroulage. — Ce ruban est alors enroulé autour d'un tube en tôle appelé chemise, qui disparaît plus tard à l'alésage (D). 6° Forge. — Ainsi préparé, le canon est forgé, c'est-à-dire que toutes les spires duruban sont successivement soudées entre elles par un fort martelage au rouge blanc ; c'est l'opération la plus délicate. 7° Aiguisage.— Le canon, après avoir été forgé, est aiguisé, c'est-à-dire façonné extérieure- ment sur des meules qui tournent en même temps que lui. 8° Alésage.—II est ensuite alésé, c'est-à-dire fini intérieurementet mis à peu près au calibre qu'il doit avoir étant terminé, dans cette opération, la chemise en tôle disparait, le canon est. maintenantfini- en jambe. 9* Assemblage.— Cette opération consiste à assembler 2 canons, pour en faire un double et à ajuster les 2 bandes, les 2 canons et les bandes sont ensuite solidement fixés par des liga- ments en fils de fer espacés de 10 centimètres. 10° Brasage. — Le canon, ainsi préparé, est bien décapé, garni de cuivre et entouré d'une forte couche de terre glaise destinée à empêcher le métal d'être attaqué par le feu, il est alors chauffé à blanc dans toute sa longuenr afin que le cuivre coule sur toutes les parties à sonder. 11° Polissage intérieur. — Après êlrebrasé,le canon est nettoyéet dressé, puis il est alésé de nouveau à son calibre définitif et poli intérieurement. 12° Achevage. — L'extérieurest ensuite rabotéà l'aide d'outils spéciaux et mis partout à la même épaisseur, les bandes sont bien dressées, on le déroche au moyen d'un acide, afin de voir si le damas est régulier et sans défaut (E). Après avoir passépar les différentes opérations dont nous venons de donnerune simple idée, le canon est fini en blanc, il est prêtà être éprouvé et monté ensuite sur la bascule. Il est facile de voir, étant donné la multiplicité des opérations nécessaires pour la fabricationd'un canon, que les prix peuvent varier beaucoup suivant le soin que l'on apporte à chacune d'elles ; c'était là notre but. $(ê<§<§i@é&<iê$ (g(E(S <§é$ê$S Le nouveau « DAMAS ECLAIR » Il n'y a guère que deux sortes de damas qui soient couramment employés dans les canons fins, le damas Bernard ou anglais et le damas frisé ou boston. Dans le damas Bernard, ou anglais, comme l'indique la gravure ci-dessus (fig. 1), les fils d'acier et de fer sont disposéstransversalement au sens du canon ils sont, par suite des diffé- rentes opérations décrites précédemment, entrecroisés les uns dans les autres et offrent une résistance très grande, à la façon des ponts suspendus. C'est cette texture du canon qui lui donne, tout en étant très mince, une grande ténacité. On a vu des canons de bonne qualité se gonfler étonnammentet cela, sans éclater ; ce fait est dû naturellement au damas, mais, comme on le conçoitaisément d'après la fig. 1, la résistance du canon damas anglais est beaucoup plus grande dans le sens transversal que.dans le sens longitudinal. Dans le damas frisé ou boston (voir fig. 2) les fils d'acier et de fer sont travaillés de telle façon qu'ils offrent une résistance longitudinale très grande, mais ces sorte3 de petites rosaces séparées n'offrentpas une résistancetransversale et une ténacité aussi grande que le damas anglais. Comme on le voit, le damas Bernard on anglais a une résistance transversaletrès grande et une résistance longitudinale moindre ; le damas boston au contraire a une rési,tmce plus grande longitudinalement que transversalement. Ces deux qualitésdifférentes et complémentaires ont suggéré aux Directeurs de la Manufacture Française d'armes l'idée de faire un nouveau damas réunissant en lui les deux qualités dominantes des damas anglais et boston. C'est ce nouveau damas, propriété exclusive de la Manufacture Française d'armes et déposé conformément à la loi, à la Chambre des Prud'hommes de Saint-Etienne, le 21 novembre 1888, que représente la fig. 3. Ce nouveau damas a été dénommé : « Damas Eclair ». Ainsi que l'indiquela fig. 3, le damas éclair se composede baguettes damas anglais alternées avec des baguettes de damas boston, ce damas se fait à 2, 4, 6 ou 8 baguettes. Cette réunion des deux plus beaux damas a donné comme beauté, résistance et qualité des résultats absolumentsurprenants. Lors des essais qui ont été faits le 12 décembre 1888, en présence d'une commission de canon- niers et de notre contrôleur assermenté, 30 canons (dont 10 damas anglais. 10 damas boston et 10 damas éclair) ont été soumis aux épreuves à outrance. Ont éclaté ; 8 canons damas boston, 7 damas anglais et 4 seulementen damas éclair. Ces résultats concluantsont classé du premier coup le damas éclair comme étant de beaucoup le meilleurde tous ceux existant à ce jour. MM. les Directeurs de la Manufacture Française d'armes, comprenant que leur découverte avait une importance considérable au point de vue de l'armurerie et de la sécurité de tous les chasseurs, n'oat pas voulu la garder pour eux seuls, et. à partir du 1er janvier 1889, ils ont autorisé tous les canonniers de Saint-Etienne à fabriquer, moyennant une redevance minime,des canons en damas éclair et, pour éviter toute contrefaçon, ils ont décidé également qu'ils apposeraient eux-mêmes le poinçon suivant sur tous les canons damas éclair laits en dehors de leurs ateliers. M. F. DAMAS-ECLAIR M. F. A partir de la série C, tous nos fusils uploads/Geographie/ recueil-catalogues-annye-1892-manufacture-franzaise-bpt6k9784063g-pdf.pdf
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- Publié le Aoû 11, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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