Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Sur l'écriture et la l

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Sur l'écriture et la langue berbères dans l'antiquité et de nos jours, par A.-C. Judas Judas, Auguste-Célestin (1805-1873). Auteur du texte. Sur l'écriture et la langue berbères dans l'antiquité et de nos jours, par A.-C. Judas. 1863. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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Masinissa rex; cujus cnm pr.stechts classis Melitam appulisset, èque fano Junotus dentés oburneas eximia; magnitlldinÍs sublatos niJ enm pro dono attuiisset ut eomperit nnde adveeti essent, (.Itii=i poi-,tindos Melitam, inqtio templo Junonis ,re curavit, inscuiptos g-entis sua.' litipri.s sig'nilicantihus regem ignu- rantcui eus accepisso et libenter Dca: restiluisse. — VAL. MAX., Dir'ia /'MP<ay</'.' meniorabilia, L. I. Tu Africn I)arbira g(!rit.es in una lingua plarimas no- vimu.s. — S. A¡:GnsT., Deciv. Hei, XVI, 7. PARIS , IMPRIMERIE DE PILLET FILS AINE, I! !.' K DES G UA N DS- A f. <'i ( SÏIJS S , ?>. 1803 CI 1)E LÉ Cil ! TURE I ~ ~ 1 i A H S. IMl'IilMFHIH l)F, l'ILl.FT FILS A »N P. !>, HUI;; I)KS (1HANDS-AUC.0STlNS. S r H E'ÉC 1) I T! li E T1. \ LA \ GI E BEH HË)! KS DANS L'AN'rKjl " ITK KT UK NOS JOI HS A. C. JUDAS ... M - 11 - sa l'iljlii Ci.lll |M';vfrrti;ï rlilïM.- Vrllt.'lll! a 11 MI > 8' rijui' LUil1 .1 lt L! ï) s -Il il l'IH'i. l'jimi.i- 11 r 11 u 11 iil iMim u ri a n iiltiilissot ut CIIIII |II;!'il U 1111 ;i v -1 '1 RI t. Mj il r ivjmi :I N >S M 11, n 111 1111. 11 .i 1111, 11 ~ u 11 u- <ur:mt. ^ 11 t ^ >n.f 11 i. - .l; r. a ai s nyriu r.iiitfiii VilS cl lih.-i,l.-r Dry; irstit u isi-r — Vai. Ma\., II-.ht fiVlii'iw »t< L. L lu Ah'i'.'i hiiluiM ijriitr.-. i;i 11ilil liiiL'.ua |'lii rimis nu - vimt.». - S. Ai r,i st.. /'••<<>. liel, XVi, ' PA il I S lmphlmejue de JIiLLEri' fjls aine, IUT. DKM liiiAMu—.vrorsTiiNs, Il. [texte_manquant] DE L'ÉCRITURE i-T [IK LA LANGUE )!Ë)U!H)ŒS Un remarquable essor a été donné, depuis plusieurs années, à l'étude de la langue berbère, l'àme de celte fière population qui occupe 1111 si grand espace sur le continent africain, particulière- ment dans nos possessions algériennes. Ce mouvement promet des avantagesimmédiats au point de vue pratique, c'est-à-dire sous le rapport de l'extension et de la solidité de nos relations avec les tribus établies dans notre colonie, tribus sédentaires et labo- rieuses qu'il importe tant de nous attacher, ainsi qu'avec celles qui gardent, dans le désert, le passage de cette colonie vers l'inté- rieur du champ mystérieux d'investigations et du vaste marché que nous tendons il nous ouvrir. Mais ce point n'est pas ce que je me propose ici d'examiner.'Ion projet consiste à tenter de nouvelles éclaircies sur la question archéologique ; c'est à savoir sur les ori- gines de l'écriture et de la langue berbères, ce qui concourra à amener peut-être quelque lumière sur un problème d'ethnologie resté jusqu'à présent dans les ténèbres, et qui 11e me paraît pas dénué d'intérêt. Ce n'est pas que de graves auteurs ne se soient, à différentes époques, prononcés sur ce sujet. On est, par exemple, générale- ment porté à admettre que la langue berbère est celle que par- laient les premiers habitants que l'histoire lasse connaître dans )a contrée appelée par les Anciens d'ab"rd la Libye, puis l'Afrique. L'ull des érutlils qui ont t'unis cette opinion, Et. (Juatremère, ajoute que « cet idiome ne ressemble à aucun illltrr. » Mais je n'ai point trouve ]a démonstration de cette proposition dans l'article du Journal des savants (juillet 1838;, où elle a été hasardée, et je me permettrai de rappeler -lt ce propos une judicieuse remarque de de llumboldt, JDUnI. wÚat., t. IX, p. 1 10 : « En fait de langue il faut se garderd'asserjioiigénérale. » !t'aiHeurs quelquespassages de cet iUlid,', que je suis à regret oblige de citer pour ma cause, donnent a penser qu'il a été rédigé avec une inadvertance surpre- nante de la part d'un tel écrivain. Ainsi il est dit, à la page -iOi, ipi après la prise de Cartilage par les romains, Massinissa (mort, ou le sait, pendant le siège) avait dû avoir une part, et la plus c<))isiderab!e, à la distribution des livres écrits en langue punique qui avaient été trouves dans la bibliothèque de cette malheureuse cite et partages entre les rois alliés ; à la page iO.'l, que Cirta avait été fondée par ypb:lx... Mais plus recemmt'ut, dans le Journal fis/lllitllle d'août et de septembre 1860, un autre académicien d'une grande autorite. M. le professeur neillaud, a résume i'ctat de la question cumine il suit : « Depuis qu'on s'occupe en Europe du berber, c'est-a-(!ire depuis près d'un siecte, les philologues se sont demandé dans quelle catégorie ifaut le pi.acer: si c'est une langue a part, ou bien s'il faut le rattacher soit an COnf" qui re- présente pour nous l'ancien t'gyptinl, soit à quelque tangue sémi- tique. Il m'a toujours semble que, quelle que soit la part faite aux iniluences étrangères, le berber est une langue sni generis) et une langue particulière aux contrées où l'on en trouve encore des dé- bris; mais des philologues distingués ont. émis un avis diiïéieut. » Cette impartiale exposition est amenée par ces lignes écrites Ün- médiatement auparavant : « Aussi haut que remonte l'histoire, on rcconnait que les rois de l'Egypte durent exercer une influence plus ou moins énergique sur les populations qui avoisinaient le Nil. Vinrent ensuite les PIteniciens, puis les (.recs et les Romains, puis les Vandales, enfin les Araires; les Arabes, dont le joug pèse de- puis plus de douze siècles sur le pays. La langue berbère s'est na- turellement ressentie du contact du langage de tant de nations, de l'arabe surtout. Maintenant l'on retrouve dans le berber un cer- tain nombre de mots et. de formes arabes, surtout dans le langage des provinces voisines de la mer Méditerranée, où la domination musulmane s'pst affermie de meilleure heure. Un remarque même, dans les pronoms et dans la conjugaison des verbes ber- bers, certaines analogies avec les pronoms pt les verbes sémiti- ques qui ont frappé dans le principe les philologues ; mais la masse des mots est évidemment indigène et s'éloigne des langues sémitiques autant que de toute autre langue connue. uploads/Geographie/ sur-l-x27-ecriture-et-la-langue-judas-auguste-celestin-bpt6k1269794k 1 .pdf

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