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Epigraphe « La terre est le plus grand patrimoine que le bon Dieu nous a légué,

Epigraphe « La terre est le plus grand patrimoine que le bon Dieu nous a légué, nous avons le devoir de le protéger. » MAKUALA Blaise Dédicace A notre très chers parent, Papa MWAMBA Maurice et Maman SANGWA Elysée pour leur soutien moral, physique et financière. A notre famille NGOY TAHELE NGOY Stéphanie, NYEMBO YA MWANGE NGOY Moise, HADISI KISIMBA NGOY Henry, FATAKI NGOY Elie, MAMBA NGOY Liliane. A notre maman KAMWANYA Esther pour son soutien moral A toutes notre famille néo-apostolique pour leur soutient spirituel et moral. Nous vous dédions ce travail MWAMBA NGOY Josue Remerciement Nos remerciements s’adressent à tous les professeurs et autorités Académiques de l’Institut du Pétrole et du Gaz (IPG) de Kinshasa Limete. Nous remercions également les travailleurs de l’IPG que nous avons rencontrés lors de notre parcours et nous ont prodiguer de conseil avec leurs expériences. Nos remerciements particulier nous leurs adressent aussi à : Monsieur MASSAMBA Evariste, OSAKO James, MAKUALA Blaise, MAYAZOLA Simon, KAMA Glody, MBUYI Marcel, KABUDI J.B. pour nous avoir facilité la tâche et nous avoir apporté beaucoup de conseils et du courage tant moral que physique. Nous remercions notre grande famille : MWAMBA Maurice, SANGWA Elysée, NYEMBO Moise, HADISI Henry, TAHELE Stéphanie, FATAKI Elie, MAMBA Liliana, KATUMBWE Daniel, MUTEBA Edward, NGOY Walter, Papy, PATRICK Aux compagnons de lutte avec qui nous avons passé tant de moments pénibles et de joie, au long de notre parcours universitaire. Il s’agit notamment de : MIEZI Michée, MOLULA Michée, KIMOANGA Bryan, LONGOLONGO Charlotte, FATUMA Rachel, BONGA Nathan, SINGISA Durale, DIVAVA Benedict, KOSHI Grace, NGUNIN’ Joël, MUTALA Petronie, LOEMBA Ndala, NDIEKODI Espoir, NLANDU Véronique, ITELA Bethel, NDOKO Henry, NDEGAZA Alois, KINIAMA Fidel, MAYAVU Aicha, BAHATI Plamedi, IMBI Sarah, BABANDISHA Glody, CHADRACK, MONKOLOTTE Marie, YAMBA Esther, MBAKA Deborah, MWENYI Fabrice, SAVIO Dominique, TSHITENGE Henry, MANGWANGU Geremi, et tous les autres Nos remerciements à tous nos amis : MALONGO Fidel, OKITO Berton, SUNGILA John, MWANTA Akim, MALONGO Alphy, LUKUSA Parfait. Nos remerciements à notre famille Néo-apostolique : MUKENDI Henry, MVULA Parfait, NKOYI Boniface, MULUMBA Kim, MBUYI Henock, MUKINAYI Joyce, KAPENA Don, KAKIESE Giresse, CIMANGA Theo, NZIMBU Naomi, KWETE Zakari, MANDAKA Joël, NDOMBA Samuel, KAYOWA Gemima, MUSWAMBA Déborah, KABENGELE Corneille, KALUBI Keren, NGALULA Dorcas, NGALAMULUME Chic, ILUNGA Elie, ILUNGA Henry, NZEBA Patience, KASEYA Viny, MWANATEBA Kenny, OSONGO Cadet, MWENGE Marina, LUSANDA Sarah, LUSANDA Grace, et les autres. MWAMBA NGOY Josue ABREVIATION SOCIR : société congolais des industries de raffinage COCO : Congo composite HDS : hydrodésulfuration DAT : distillation atmosphérique DSV : distillation sous vide PRT : prétraitement ATK : aviation turbo kérosène GES : gaz à effet de serre GPL : gaz pétrole liquéfier INTRODUCTION GENERALE 1. PROBLEMATIQUE La RDC dispose des ressources en hydrocarbures, notamment dans les trois bassins principaux, à savoir :  Le bassin côtier  La cuvette centrale  La branche ouest du rift Est-africain Seul le bassin côtier est en partie évalué. Il est en exploitation depuis 1975. A ce jour sa production pétrolière est d’environ de 28000 barils/jour. Bien avant cette production pétrolière qui a suscité d’espoir, mais une raffinerie de pétrole avait déjà été construite en 1968, la SOCIR (la société Congolo-italenne de raffinage) à Moanda pour le traitement d’un pétrole brut étranger venant du Moyen orient (un brut léger). Après plusieurs années de fonctionnement, la SOCIR a connu des nombreux problèmes, en particulier ceux d’approvisionnement en brut, de rentabilité de raffinage, et jusqu’à ces jours elle est à l’arrêt. Or, le brut congolais exploité sur la côte atlantique est un brut du type moyen. Son traitement à la SOCIR n’est pas rentable, car on obtient moins de 50% de produits blancs, parce que sa structure n’est adaptée à ce type de brut. En bref, malgré l’existence des potentialités pétrolières et une raffinerie, la RDC reste un importateur net de tous les produits pétroliers (carburants et lubrifiants). Et cette situation a une incidence non négligeable sur le budget national au vu des besoins énergétiques croissants pour assurer la vie économique du pays. La problématique soulevée dans ce travail est de proposer les voies et moyens pour améliorer le raffinage de bruts autres que légers notamment le brut COCO à la SOCIR. Ainsi, la RDC pourra assure son autonomie énergétique en carburants et en produits non énergétiques (lubrifiants, solvants et autres). Outre l’intégration des unités supplémentaires, dans notre cas l’hydrodésulfuration du gazole, sera favorable à l’amélioration de sa qualité. Il est question d’arriver à satisfaire à la demande du marché national en produits pétroliers, de valoriser notre propre brut afin de réduire les dépenses liées à l’importation, de privilégier l’intérêt congolais en raffinant le brut produit sur place par notre propre raffinerie ainsi que contribuer à la relance économique, sociale et aux autres attentes du pays. 2. HYPOTHESES  La modification du schéma de fabrication conduirait- elle au traitement intégral du brut congolais a la Socir à des couts moindres et aussi rentabiliser l’outil de travail  Le raffinage du brut produit localement permettrait à améliorer la production de la Socir en produit pétroliers et également de faire face convenablement à la demande de dits produits ;  L’installation de l’unité d’hydrodésulfuration du gazole permettra d’améliorer la qualité du gazole qui serait produit à partir du coco a la SOCIR.  La dépendance à l’importation sera réduite à un niveau qui n’affecte pas le budget national, si l’on installe les unités susceptibles de conduire à un bon rendement du coco traité à la socir ; Nous tenterons d’apporter plus de lumière à ce sujet tout au long du développement de ce travail. 3. CHOIX ET INTERET DU SUJET Le choix du sujet est porté sur la purification de gazole issu de topping et de la viscoréduction du brut COCO à la Socir. L’intérêt que nous portons à cette étude est la purification de gazole qui devra être hydrodésulfuré pour éviter la pollution environnementale par le rejet des oxydes de soufre et d’azote qui causent préjudices à la flore et à l’organisme humain, ce qui nous encourage à la modification de l’actuelle raffinerie SOCIR pour le traitement du COCO. 4. METHODES ET TECHNIQUES a) Méthodes 1. Méthode comparative Elle va nous permettre de faire une étude comparative des différentes unités pour appréhender l’évolution de la structure de la nouvelle unité qui sera mis en place. 2. Méthode analytique Celle-ci nous conduira à une analyse détaillée de l’unité. b) Techniques 1. Technique documentaire Cette technique nous permettra de consulter les différents ouvrages sélectionnés dans les bibliothèques en vue d’approfondir notre argumentation. 2. Technique d’interview La technique d’interview va nous orienter vers les responsables des unités de la SOCIR, par le simple jeu de question réponses en vue de recueillir quelques informations utiles à notre travail. 5. DELIMITATION DU TRAVAIL Toute étude étant limitée dans le temps et dans l’espace. Cette dernière est focalisée sur l’unité d’hydrodésulfuration de gazole de la SOCIR restructurée, dont le siège d’exploitation se trouve à Muanda. 6. SUBDIVISION DU TRAVAIL Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail renferme trois chapitre ci-après :  Le premier chapitre présente l’aperçu sur l’industrie de raffinage du pétrole brut  Le deuxième chapitre s’occupe de les procédés hydrogénants dans le raffinage  Le troisième chapitre décrit la technologie et mise en règle des équipements de l’unité d’hydrodésulfuration dans la nouvelle structure de la socir Chapitre I Aperçu sur l’industrie de raffinage du pétrole brut I.1. Tendances actuelles du raffinage dans le monde I.1.1 Introduction Le raffinage des carburants est une composante intégrale de la chaîne de valeur du pétrole et du gaz dans le monde. Les raffineries sont l’intermédiaire manufacturier crucial entre le pétrole brut et les produits raffinés. Les raffineries transforment des pétroles bruts, lesquels contiennent différents types d’hydrocarbures ayant des chaînes carbonées de longueurs différentes, en un vaste éventail de produits raffinés. Le processus de raffinage consiste à séparer, briser, refaçonner et recombiner les molécules de pétrole brut en produits à valeur ajoutée tels que l’essence, le diesel et le carburant aviation. L’industrie a subi d’importants changements structuraux au cours des récentes années. Depuis 1970, plus de 20 raffineries ont fermé, pendant que d’autres augmentaient leur capacité pour rehausser leur efficacité et demeurer concurrentielles1. I.1.2 Perspective à l’horizon 2035 L’influence croissante sur l’industrie mondiale des objectifs visés pour assurer la transition énergétique contribue à entretenir un haut degré d’incertitude sur l’évolution du domaine des transports, aujourd’hui bastion de l’industrie pétrolière. Comment répondre aux besoins croissants de la mobilité individuelle tout en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre (GES) dans un contexte de concurrence internationale ouverte ? La montée en puissance du secteur du raffinage se confirme en Asie et au Moyen-Orient au détriment de l’Europe et de l’Amérique du Nord, reflet de la demande et de la compétitivité intrinsèque des zones géographiques. Le déploiement mondial en 2025 (dès 2020 pour l’Europe) du grade de fuels de soute à moins de 0,5 % pds (pourcentage en poids) de soufre pourrait connaître quelques retards, compte tenu du nombre d’installations à réaliser. I.2 La SOCIR et ses problèmes I.2.1 description de uploads/Geographie/ tfc-josue-propre.pdf