Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Le théâtre vivant : es
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Le théâtre vivant : essai théorique et pratique... / Jean Jullien Jullien, Jean (1854-1919). Le théâtre vivant : essai théorique et pratique... / Jean Jullien. 1892-1896. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LE THEATRE VIVANT JEAN JULLIEN LE THÉÂTRE VIVANT ESSAI TIIÉpRIQUE ET PRATIQUE L'ÉCHÉANCE LA SÉRÉNADE.- LE MAITRE. ~ LA MER VIEILLE HISTOIRE PARIS BIBLIOTHEQUE-CHARPENTIER 6. CHARPENTIER tr E. FASOUELLE, ioirtm 1892 Tous atolls tétetvét. LE THÉÂTRE VIVANT THEORIE PREMIÈRE PARTIE PRÉFACE DE Y L'ÉCHÉANCE » LE THÉÂTRE VIVANT 1 • -~i^ - Plusieurs bons esprits s'étant mépris sur mes in- tentions, j'ai cru, en publiant I'EGHÉANCE,devoirfairo suivre le titre de lamention: Étude psychologique. Ce sous-titreprétentieuxno me satisfait guère, mais on m'assure que, (n'ayant point allumé ma lanterne) ilest nécessaire pour éclairer le lecteur* et, puisque Antoine n'est plus là pour dissiper par son incom- parable mimique l'obscurité de mon texte, je m'en tiens à cette désignation. J'ai été en effet fort surpris, en ouvrant après dix- huitmois le.carton dans lequelétaiententasséspêle- mêle les; documents relatifs à PÉCHÊANCE, de la quantitéd'articles, de chroniques, de lettres inspirés par ce petit acte, et terrifié, après dépouillement,de voir que bien peu avaient compris ce que j'avais voulu faire : deux ou trois écrivains à peine, très 4 LE THÉÂTRE VIVANT inconnus et très province. Pour montrer combien l'idée de la pièce fut peu saisie par la grande presse, qu'ilmesoitpermisdemettreavant tout,souslesyeux du lecteur, les extraits de quelquescomptes rendus. M. Sarcey comparait la pièce à un monologuogro- tesque du ChatNoir et se croyait encore au cabaret du gentilhomme Salis : Ils (Samuel et Galaberl) viennent de s'embras- ser(ll!jquandmadame entre et tandis que le mari range des papiers, Samuel (c'est Galaberl qu'il eût fallu écrire, mais cela importe peu) glisseà l'oreille de la jeune femme : — Hein I ai«je été assezfort? — Tu es un ange ; lui répond-elle. Et la toile tombe. C'est pour aboutir à cette gaminerie que I'ECHEANCE a été écrite.Si c'est à l'aide de cesprocédésque l'on s'ima- gine renouveler le théâtre? {Temps» 4 février 1889.) M. Fouquier en faisait une question d'écoleet ap- portait son dénouement, pointbanal certes, et d'une vérité d'observation qui frappera tout le monde : c Suis-je fort? » dit Galaberl à sa complice, et elle Itd répond : « Tu es un ange i » Ici se voit tout l'artifice de l'école, qui consiste à prendre,dans toute situation, les termes les plus bas, (le motange sans doute Y) les sentimentsles plus vils. Un idéalisteaurait faitla même pièce •Materminant ainsi : Galaberldirait àla femme : « Suis-jeTort?»—et elle, qui se serait sacrifiée (quel euphémisme!)poursauver son mari, lui dirait : c vous êtes bête ! C'est mon mari que j'adore. > Je trouverais cela hardi tout autant, tout autant c vécu } (\7X« Siècle, 2 février 1889). M. Pesfard était plus catégorique : M. Jean Jullien n'est point préoccupé,au même de- gré que ses collègues, de la vérité au théâtre. Il nous montre un banquier, racontant dans un éternel mono- THÉORIE 5 Iogue, plus long que les récits réunis des tragédies classiques, ses malheurs financierset conjugaux.N.Jean Jullien croit qu'une traite (qui* ha'paried'unetraite?) impayéea l'heure dite entraine à sa suite, et tout de suite, la déclaration de faillite et la comparution de- vant la police correctionnelle. (M. Pessard n'a proba- blementjamais entendu parler des opérations de bourse et il ignore le monde de la coulisse» Tant mieux pour lui.) Il croit aussi que les femmes mariées qui ont un amant assez épris pour obtenir de lui des prêts de 50,000 francs, n'hésitent point à direà leur mari.devant l'ami passionné, des mots d'une tendresse intime qui doivent lui déchirer le coeur. Moi, je crois que M. Jean Jullien ignore la législationcommerciale,la psychologie féminine, et a tort d'abuser du monologue. Pour un jeune, c'est partrop vieux jeu. (Gaulois, 1" février 1889.) M.Besson n'était pas moins catégorique : M. Jullien est ce jeune malade qui a fait représenter, l'an dernier, au môme Théâtre-Libre, la Sérénade. Ces pièces sont de celles que tout le monde a écrites sur les bancs du collège, entre quatorze et quinze ans, quand ils'agissait d'épater les copains et d'embêter le pion. On ne peut les prendre au sérieux. M. Jullien croit connaître la vie parce qu'ilauralâché une énormité ordurière et s'imagine qu'il révotutionnera le théâtre parce qu'il aura accumulé de grosses mal- propretés dans une tirade. (Evénement, 2 février 1889.) Quant à M. Vitu, il qualifiaitla pièce de : Morceau de venaison (?) assez bien servi par MM. Antoine» Collet Pinsardet par Mlle Dorsy. On voit que ces appréciations très encourageantes pour un auteur & sa deuxième pièce, n'étaient guère empreintesdo cette bonhomie,de ces trésors debonté et d'indulgence quo certains critiques se flattent de 1. 6 LE THÉÂTRE VIVANT dépenser follementpour les jeunes. H est juste d'a- jouter, qu'un an plus tard, après !a représentationde Le Maître, ces messieurs ont sensiblement modifié leur manière devoir à mon égard; cequi prouve,une fois de plus, le flair do ces arbitres dv> l'Art. Mais passons, qu'il nesoit plus parlé d'eux. Une chose m'étonno: dans la plupart des critiques faites alors, les protestationss'élevaientplutôtcontre l'auteur, quo contro la pièce : c bien accueillie, di- sait-on, par le public > ; pourquoi ces injures, ces .grossièretés?qu'avals-jc faitpourlesmériter ?Voici. Au lieu do m'introduire subrepticement dans un théâtre sous le manteau d'un ir.a'.'re, en adaptant à la scène un ouvrage célèbre dans la littérature, au lieu de me laisser conduire par la main jusqu'à la rampe par quelque vétéran do la scène, qui m'eût inculqué les principes de la pièce bien fa'ie, do là pièce « théâtre », j'ai eu c la prétentiou inouïe » do vouloir entrer seul en présentant au public des ou- vrages écrits parmoiseul etselonmesidées.sansquo les directeurs, les critiques ou les maîtresaient pro- mené leurs lourdespattes sur le manuscrit. Je ris- quais, direz-vous,de me voir fermer la porte au nez dans tous les théâtres de Paris ; ça n'a pas manqué. Enfin, Antoine est venu etj'ai pu produire trois dô- mes pièces, pièces qui, on me l'accordera, je crois, ne sont pas coulées dans le moule de toutes les autres. Eh mais ' voilà cequ'on ne me pardonne pas, je suis un insoumis,je refuse de me faire bénir par MM. Dumas fils, Meilhac ou Sardou,je ne veux pas m'agcnouillerdevant MM. de la Comédie pu de l'O* déon en leur disant: c Maîtres,maîtres,à tout ce que THÉORIE • 7 vous demandez je souscris d'avance, coupez, corri- gez, émasculez ! » J'évito d'encombrer leurs salons et leurs antichambres, l'oeil humble et le sourire discret ; je ne suis pas sérieux ! Dans le fond, ces braves gens n'ont peut-être pas tort, ils voient mon intérêt personnel mieux que moi. « Pourquoi, me disait l'un d'eux, nous donnez- vous des pièces pour lesquelles il faut une interpré- tation spéciale et des pièces qui ne peuvent pas faire un sou dans un vrai théâtre? Que demande lo public? )e public demande uploads/Geographie/ le-the-a-tre-vivant-essa.pdf
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- Publié le Mar 05, 2021
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