Cabri Définition : nom masculin petit de la chèvre Synonyme ( Biquet, Chevrau*)

Cabri Définition : nom masculin petit de la chèvre Synonyme ( Biquet, Chevrau*) *Pour identifier un chevrau, appelé aussi Cabri,il faut également s’intéresser à ses cornes. En effet chez le cabri les cornes ne dépassent pas les oreilles. Origine Classification selon (MSW) Mammal species of the World  Règne: Animalia  Embranchement : Chordata  Classe: Mammiala  Ordre: Artiodactyla  Famille: Bovidae  Sous-Famille: Caprinae  Genre: Capra  Espèce: Capra hircus Leur domestication est ancienne au moins VIII eme millénaire av. J.-C. Les termes chèvre, capra et caprin dérivent du latin capra (Chèvre) et caprinus relatif à la chèvre Les hommes ont commencé à domestiquer les chèvres il y a 8500 ans dans le Croissant Fertile. En les sélectionnant, ils ont modifié leur génome pour les rendre plus aptes à leur fonction nourricière. Système d’élevage L’élevage des chèvres est chose courante. Cela s’explique par la grande capacité des chèvres à s’adapter à des climats très différents et par les nombreuses fonctions et produits issus de leur élevage. Il existe différents systèmes d’élevage et de gestion en fonction de la zone écologique concernée et de l’objectif de production. On distingue : l’élevage intensif, en pâturage au piquet, semi-intensif et extensif. Système intensif ou stabulation permanente Ce système convient bien aux races de chèvres (laitières) améliorées dans les régions humides et subhumides. Dans le système intensif, les chèvres sont parquées dans un abri et reçoivent du fourrage tout prêt. On y sépare généralement les boucs, parqués dans des box individuels et les chèvres femelles, mises dans des parcs individuels ou collectifs. Les petits restent ensemble mais on sépare généralement les chevreaux des chevrettes. Ce système présente les avantages suivants : • Il empêche les chèvres d’abimer les cultures et de provoquer des acci- dents de la route. • Lles chèvres mangent volontiers les résidus de culture, les déchets et épluchures de cuisine ainsi que les sous- produits agricoles. • Le système est bien adapté aux animaux productifs, aux races exo- tiques et à leurs croisements, qui sont plus sujets aux maladies. • Il y a moins de parasites internes et externes. • Il est plus facile d’observer le cheptel (détection des chaleurs, maladies, nourriture/eau encore disponible). Pâturage au piquet Dans ce système, les chèvres passent la nuit dans un abri mais dans la journée, elles pâturent aux alentours de la maison, au bord de la route ou dans les champs collectifs. Le pâturage au piquet n’est possible que pour les tout petits troupeaux. Seuls les adultes sont au piquet. Les petits, eux, gambadent librement. La plupart du temps, les mâles et les femelles sont ensemble dans la chèvrerie, ce qui rend tout contrôle des accouplements impossible. La nourriture et l’eau sont apportées sur place. Système semi-intensif Dans le système d’élevage semi-intensif, les chèvres sont parquées à l’inté- rieur pendant la nuit et une partie de la journée. Le reste du temps, environ 3 à 5 heures, elles broutent en liberté sous la surveillance d’un berger. L’avantage de ce système est que l’on peut suppléer au menu des chèvres en leur donnant un fourrage qui comble les éventuels déficits alimentaires. L’apport de fourrage se fait dans la chèvrerie. Par ailleurs, les petits sont très souvent gardés dans l’étable ou l’enclos. On sépare rarement les mâles des femelles : l’accouplement incontrôlé est donc courant. Il arrive égale- ment que l’on fasse paître les chèvres dans des enclos. Système d’élevage extensif Le système d’élevage extensif s’applique surtout aux gros troupeaux. Les chèvres broutent sur de grands espaces où la végétation est pauvre et que l’on ne cultive pas par ailleurs. Ce système est plus courant dans les régions à climat aride ou semi-aride. Il se pratique aussi plus pour les chèvres éle- vées pour leur viande ou leurs poils que pour les chèvres laitières, même s’il arrive que des chèvres soient traites pour nourrir temporairement la famille. Faire garder les chèvres ne coûte pas cher : les bergers sont gé- néralement des membres de la famille et ne sont pas payés, mais pour les grands troupeaux, on emploie parfois des bergers rémunérés. Ce système est simple à gérer : il suffit d’amener le troupeau paître dans la journée et de le parquer la nuit dans des abris ou des enclos. Les mises bas se font sans intervention de l’éleveur. Dans la journée, le troupeau s’abreuve aux ruisseaux, étangs ou mares à moins qu’on ne leur donne de l’eau tirée d’un puits. A la fin des récoltes, les animaux peuvent se nourrir des résidus de culture et des herbes restant dans les champs. Il arrive que des troupeaux de chèvres et de moutons paissent ensemble. Les déjections produites par les chèvres dans les chèvreries et enclos servent souvent d’engrais pour les cultures L’élevage de chèvres se pratique sous différents climats. Chaque zone climatique inclut d’autres zones plus petites fort différentes les unes des autres. Certaines zones sont sèches et d’autres humides, L’humidité se combine parfois à la chaleur, ou au contraire, au froid. Les conditions cli- matiques varient aussi de stables à extrêmement variables. Couleur robe La robe de la chèvre est la ou sont les couleurs d'une chèvre, c'est-à-dire de ses poils, selon les gènes hérités de ses parents et s'exprimant par des mécanismes mal connus. La couleur du poil est due à la présence de pigments appelés mélanines. En résumant, les gènes qui contrôlent la coloration du poil peuvent influencer trois facteurs : L’activité ou la non activité des cellules productrices de pigment. Si ces cellules ne sont pas actives, le poil ne sera pas pigmenté et il nous paraîtra blanc. C'est l’un des premiers éléments importants dont il faut se rappeler le blanc correspond à une absence de pigmentation. La production chimique de ces cellules (c'est à dire quels types de pigments elles vont produire). La migration des pigments de la couleur dans le poil. La couleur d'un animal est donc la combinaison du pourcentage, de la présence et de la répartition de pigments dans le poil. Le nombre de ces pigments de couleur est limité: il n'en existe que deux catégories. L'eumélanine, qui peut être de couleur NOIRE ou BRUNE (les éleveurs qualifient souvent cette couleur de ("chocolat"). La phaeomélanine, qui est toujours dans les tons rouge. Alimentation Les chèvres se nourrissent essentiellement en broutant. Elles ne paissent pas beaucoup. Cela veut dire qu’elles essaient de choisir avec soin leur nourriture et qu’elles mangent les feuilles des arbres et des buissons là où la végétation serait insuffisante pour des moutons ou des vaches. Leur langue et l’extrémité souple de leurs lèvres leur permettent de saisir les feuilles et les branchages entre les épines. Comme elles sélectionnent leur nourriture en broutant, elles absorbent généralement plus de protéines que les vaches ou les moutons. Ce sont surtout les chèvres en gestation et celles qui allaitent qui ont besoin de nourriture complémentaire. Au cours du dernier mois de gestation, il leur faut deux fois plus d’énergie et de protéines qu’autrement. Lorsqu’elles produisent beaucoup de lait, elles ont aussi besoin d’une alimentation de complément, faute de quoi elles utilisent leurs réserves et perdent du poids. Leur production de lait diminue et risque ne jamais retrouver le même niveau. Les besoins nutritionnels des caprins présentent les mêmes caractéris- tiques que ceux des autres ruminants. Comme les vaches et les moutons, les chèvres ont besoin d’eau, d’énergie, de protéines, de fibres, de minéraux et de vitamines pour vivre, croître, se reproduire et produire du lait. Même quand elle ne produit pas de lait, la chèvre a besoin d’énergie et de protéines pour se maintenir en vie, respirer, se déplacer et ruminer. Ces besoins de base, indispensables à un état stable, sont dits « besoins d’entretien ». S’ils ne sont pas assurés, l’animal perd du poids, la température de son corps baisse et il peut tomber malade. Ils sont aussi fonction du poids vif : les besoins en énergie et protéines sont plus importants chez un animal lourd. Par ailleurs, l’éleveur doit fournir des compléments d’énergie et de protéines à ses chèvres pour assurer leur croissance, leur reproduction et leur production de lait. C’est ce qu’on appelle les « besoins de production ». Pour assurer la production, il faut proportionnellement plus de protéines que pour l’entretien. La quantité de nourriture nécessaire à une chèvre dé- pend des facteurs suivants : • son poids : plus elle est lourde, plus elle doit manger ; • le type et le niveau de production : un apport de compléments nutri- tionnels est indispensable pour la production de lait ou de viande et la reproduction. Une chèvre a besoin de manger plus pour fournir plus de lait, pour croître rapidement et lorsqu’elle est à la fin de la gestation ; • le niveau d’activité : les animaux des pâturages dépensent plus d’éner- gie et doivent donc manger plus que les animaux parqués dans la chèvrerie les nutriments dont les chèvres ont besoin sont : Eau L’eau est un élément vital. Bien que la capacité de la chèvre à survivre sans eau uploads/Geographie/ vastie-document.pdf

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