● Dans une réponse écrite à un député islamiste, le Premier ministre dément tou
● Dans une réponse écrite à un député islamiste, le Premier ministre dément tout ce qui se dit autour de la suppression de l’éducation islamique et de la langue arabe des manuels scolaires. Malgré les campagnes de sensibilisation et le renforcement de l’appareil législatif, les saisies de drogues prennent des dimensions inégalées. Les chiffres concernant les quantités de drogues récupérées en 2015 donnent un aperçu de l’ampleur que prend le phénomène. LIRE L’ARTICLE DE GHANIA LASSAL EN PAGE 3 LIRE L’ARTICLE DE NADIR IDDIR EN PAGE 2 PHOTO : B. SOUHIL PHOTO : DR N°7872 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1€. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 17 août 2016 SECTEUR DE L’ENSEIGNEMENT SKIKDA, CAPITALE DE LA TOMATE INDUSTRIELLE FINALE DU 800 M SELLAL DÉMENT LA SUPPRESSION DE L’ÉDUCATION ISLAMIQUE MAKHLOUFI OFFRE LA PREMIÈRE MÉDAILLE À L’ALGÉRIE Les saisies de drogues en hausse CANNABIS, PSYCHOTROPES ET MARIJ UANA PURE F MA LIRE L’ARTICLE DE CHAFIK B. AINSI QUE LES COMPTES RENDUS DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À RIO DE JANEIRO TAREK AÏT SELLAMET EN PAGES 22 ET 23 LIRE ÉGALEMENT LE COMMENTAIRE DE OMAR KHAROUM EN PAGE 24 ■ Taoufi k Makhloufi a offert mardi matin la médaille d’argent à l’Algérie grâce à la 2e place signée sur 800 m avec en prime un record d’Algérie (1’42’’61). Lors de la fi nale dominée par le grand favori Kenyan David Rudisha (1’42’’15), Makhloufi devient le deuxième Algérien de l’histoire à décrocher une médaille dans l’épreuve du 800m, après le bronze de Guerni à Sydney, en 2000. LIRE LE REPORTAGE RÉALISÉ PAR KHIDER OUHAB EN PAGES 4 ET 5 VIRÉE DANS L’ELDORADO ROUGE DE L’ALGÉRIE LIRE LES ARTICLES DE NAÏMA DJEKHAR ET YOUSRA S. EN PAGE 2 APRÈS ORAN, CONSTANTINE UN SECOND DÉRAILLEMENT ET DES INTERROGATIONS El Watan - Mercredi 17 août 2016 - 2 L ’ A C T U A L I T É PHOTO :H. LYÈS L e Premier ministre met fin aux rumeurs qui ont tenu en haleine les cercles islamistes. Dans une réponse écrite à Fateh Rebaï, député islamiste du parti Ennahda, Abdelmalek Sellal dé- ment la suppression de l’éducation islamique des programmes. «La matière d’éducation islamique est partie intégrante du parcours sco- laire obligatoire des écoliers à tous les paliers. Elle n’est pas concernée par une réduction de son volume horaire ou de son coefficient», précise le Premier ministre, faisant remarquer que pour la première fois dans l’histoire du système éducatif, le manuel d’éducation islamique est soumis à l’«approbation scien- tifique» du ministère des Affaires religieuses. M. Sellal précise aussi que le changement de la déno- mination «éducation islamique» par «éducation morale» n’est évo- quée dans aucune des structures du ministère de l’Education natio- nale. Selon le Premier ministre, la structure des programmes scolaires «n’a pas connu de changement» puisque la langue arabe reste celle de l’enseignement. S’agissant de la réorganisation de l’examen du baccalauréat, approu- vée par les partenaires des syndi- cats, des associations de parents d’élèves et des experts, M. Sellal indique qu’aucune initiative visant la suppression de matières n’est à l’ordre du jour. Selon lui, la réforme de l’examen de la terminale vise à adopter des «normes internatio- nales pour améliorer le rendement de l’écolier algérien». Tout en rap- pelant l’attachement des pouvoirs publics aux constantes nationales, M. Sellal affirme que le projet de réforme «vise à améliorer les per- formances et le niveau des appre- nants sans toucher à la constitution et au contenu des programmes, ba- sés sur les valeurs et les constantes de l’identité nationale, constituée principalement de l’islam, l’arabité et l’amazighité». Le Premier ministre précise que la mise en œuvre des programmes de deuxième génération, venus après comme «complément» des pro- grammes de première génération appliqués dès 2003, est réalisée sous la responsabilité de la Com- mission nationale des programmes qui se réfère et s’appuie sur des références telles que la loi 08-04 du 23 janvier 2008 portant orientation sur l’éducation nationale. Le Premier ministre rappelle aussi au député d’Ennahda que des ex- perts étrangers ne sont pas associés aux réformes, dont la préparation se déroule de manière «transparente» et «dans un cadre de concertation large» et avec la participation de toutes les parties concernées. Depuis l’installation de Nou- ria Benghebrit au ministère de l’Education nationale, les milieux conservateurs ressortent les mêmes antiennes sur une école menacée par des occidentalistes. Les courants conservateurs, inactifs depuis plusieurs années, ont accusé Mme Benghebrit de vouloir suppri- mer la matière éducation islamique. Des partis, des personnalités et des associations apparentées islamistes, auxquels s’est jointe l’Association des oulémas, ont dénoncé dans des déclarations publiques la volonté de l’ancienne directrice du Crasc et sociologue de l’éducation et de la commission des programmes de réduire le volume horaire de la matière éducation islamique, de supprimer l’arabe fous’ha (clas- sique) et de promouvoir la derdja (dialectal) et le français à l’école. Des conservateurs ont annoncé, lundi, via les réseaux sociaux, l’adoption d’une «initiative algé- rienne pour la révision du système éducatif». Composée de représen- tants et de «défenseurs de la langue arabe», de syndicalistes, de person- nalités, le groupe, réuni à Kouba (Alger), appelle à reporter l’examen par le gouvernement du projet de révision du baccalauréat, au main- tien des «matières d’identité», à l’organisation de rencontres pour sensibiliser l’opinion sur la «dan- gerosité des projets à venir», au renforcement des langues qui ont «une présence international et de qualité», entre autres. Nadir Iddir H ier, la rame 112 du tramway de Constantine est allée s’encastrer dans le mur de la prison Coudiat, au terminus Benabdelmalek Ramdane. Quinze jours auparavant, le 1er août, un incident presque du même acabit a impliqué le tramway d’Oran. En deux semaines, la Société d’exploitation des tramways (Setram) se retrouve sous les feux des projecteurs pour deux incidents dont il faudra déterminer les causes et intervenir en conséquence. Pour l’heure, rien n’a filtré sur le travail et les résultats de l’enquête concernant le cas d’Oran. «Lors d’une opération de remorquage d’une rame immobilisée suite à une avarie du matériel roulant, pour des raisons non encore connues, la rame a dérivé et a ensuite déraillé, causant ainsi des dégâts matériels importants sans pour autant causer de perte humaine», a rappelé la société. Le ton n’a pas changé concernant le déraillement à Constantine. Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, Setram a usé d’un lexique circonstanciel, prudent et bien rodé. Les rédacteurs n’ont pas jugé utile de s’attarder sur certains détails. Des précisions qui ont leur importance en pareille situation. «Le tramway de Constantine (rame 112) a enregistré un accident matériel. La rame a dépassé de 10 à 15 mètres son point d’arrêt final, elle a percuté un mur d’enceinte qui est juste en face de l’arrêt du tramway», est-il porté à la connaissance des médias. Il s’agit en réalité du mur d’enceinte de l’établissement pénitentiaire Coudiat. L ’impact s’est fait à moins de deux mètres du mémorial de Mustapha Ben Boulaïd, témoin de son évasion spectaculaire de cette prison coloniale, le 10 novembre 1955, avec 19 de ses compagnons de geôle. Autre point omis : les passagers. Qu’il s’agisse du communiqué de la Setram ou du site de Cital, l’entreprise algérienne chargée de la maintenance des tramways, il n’est nullement mentionné s’il y avait des passagers à bord ou si la rame était vide : «Les dégâts sont importants mais fort heureusement, il n’y a aucun blessé. Le conducteur de la rame exploitée par l’entreprise Setram est en état de choc, il a été conduit à l’hôpital.» Des sources fiables nous ont confirmé la présence de deux passagers qui s’en sont sortis indemnes, mais choqués. Dès les premières minutes du déraillement, un cordon de sécurité a été établi autour de la station Benabdelmalek où, progressivement, une foule de curieux s’est amassée pour commenter l’accident. Et à chacun de lâcher la bride aux extrapolations sur les crissements de freins perçus plus que d’habitude ces derniers jours. Certaines sources, dont une proche de Setram, ont évoqué un problème de freinage. «Selon les premiers éléments recueillis sur place, il s’agirait du système de freinage qui a bloqué», a-t-on soutenu. Causes techniques ou humaines ? Il faudra déterminer les responsabilités plutôt deux fois qu’une. Selon un expert, les moyens de locomotion ferroviaires exigent une maintenance soutenue et régulière : «Le transport ferroviaire nécessite une maintenance et une révision accrues en raison de l’usure rapide des roues et des systèmes. Les fissures qui peuvent être générées par les frottements sont difficilement détectables. Le cas échéant, cela pourrait provoquer des déraillements.» Pour sa part, Setram s’est contentée d’indiquer que «les origines de l’accident survenu pendant le service commercial ne sont pas encore clairement identifiées, des investigations sont d’ores et déjà en cours afin d’en déterminer les causes et circonstances. Une commission d’enquête sera constituée pour déterminer les circonstances exactes de cet accident ainsi que toutes les responsabilités». Naïma Djekhar SECTEUR DE L’ENSEIGNEMENT Sellal dément la suppression de l’éducation islamique APRÈS uploads/Geographie/ watan-2016-08-17.pdf
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- Publié le Jui 04, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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