Douala capitale économique du Cameroun Douala Héraldique Vue aérienne Administr
Douala capitale économique du Cameroun Douala Héraldique Vue aérienne Administration Pays Cameroun Région Région du Littoral Département Wouri Maire Roger Mbassa Ndine Démographie Population 3 793 000 hab. (2021[1]) Densité 9 251 hab./km2 Géographie Coordonnées 4° 03′ nord, 9° 42′ est Altitude 13 m Superficie 41 000 ha = 410 km2 Localisation Géolocalisation sur la carte : Cameroun modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Douala&action=edit§ion=0) Voir sur la carte administrative du Cameroun Voir sur la carte topographique du Cameroun Douala est la capitale économique et le principal centre d'affaires du Cameroun, en Afrique centrale. Peuplée de 3,7 millions d’habitants[1],[2], elle est l'une des deux plus grandes villes du pays avec la capitale politique Yaoundé. La ville se développe à partir de son port de commerce sur l'estuaire du fleuve Wouri ouvert sur le golfe de Guinée. Chef-lieu de la région du Littoral et du département du Wouri, elle a le statut de communauté urbaine constituée de six communes d'arrondissement. Douala Toponymie Panorama. Pour le commun des habitants de Douala, le nom de cette cité est une altération phonétique d’Ewalé, nom de l’ancêtre éponyme des Duala. Cette version est contestée par Ebélé Wei qui, dans l’ouvrage Paradis tabou, autopsie d’une culture assassinée, professe que : « La ville de Douala qui (…) porte officiellement son nom actuel depuis le décret colonial allemand du 1er janvier 1901, le portait déjà rituellement depuis 1578 par la grâce de son fondateur Ewalé quand celui-ci installa son peuple au bord du Wuri, en un lieu qu’il baptisa péremptoirement Madu M’Ewalé ou l’embouchure d’Ewalé (situé entre l’estuaire et le plateau Joss, et plus tard étendu vers l’Aqua Beach, aux alentours de Bonamouti. Madu M’Ewalé progressivement simplifié en Madumwalé, puis en Madumalé, est la forme plurielle de Dul’Ewalé, simplifié en Duwalé qui par la « faute » du génitif A de Duwal’A Mbedi est devenu Duala. Dès lors, l’on peut considérer comme une anecdote ou un simple jeu de mot l’hypothèse situant l’étymologie de Duala à l’exclamation « Dua, Ala! » (« Démarre, vas-y ! ») qui n’a rien à voir avec le débarquement des fils d’Ewalé, et encore moins avec le patronyme de l’ancêtre donné au site par voie de baptême »[3]. Aujourd’hui, Douala est une mosaïque des différentes ethnies de toutes les régions du Cameroun. Pont Joss. Palais des rois Bell. Géographie Situation Vidéo externe https://www.youtube.com/watch?v=S2yMdrWzaRw 2019-01-07 Douala by Drone Site portuaire situé en bordure de l'océan Atlantique, au fond du golfe de Guinée, à l'embouchure du fleuve Wouri, Douala a le plus grand port du pays, et l'un des plus importants d'Afrique centrale. La ville s'étend sur les deux rives du fleuve. Depuis octobre 2017, un second pont s'étend sur le fleuve pour en relier les deux rives. Climat Le climat de Douala est de type équatorial : il se caractérise par une température à peu près constante, autour de 26°, et des précipitations très abondantes, particulièrement pendant la saison des pluies, de juin à octobre. L'air est presque constamment saturé d'humidité : 99 % d'humidité relative en saison des pluies, mais 80 % en saison sèche, saison sèche « relative », d'octobre à mai[4]. Douala. Plan, de peu antérieur à 2013 Douala, ses routes et l'aéroport. Plan de peu antérieur à 2016 Températures et précipitations moyennes à Douala - altitude : 17 m - latitude: 4°03' N Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 24,2 24,5 24,4 24,3 24 23,3 22,8 22,7 22,8 23,1 23,5 24,1 23,6 Température maximale moyenne (°C) 29,9 30,1 29,9 29,6 29,1 27,8 27 26,8 27,5 28,1 28,8 29,5 28,7 Précipitations (mm) 82 107 227 294 313 310 370 358 352 377 271 113 3 174 Source : Tableau climatique de Douala (en °C et mm, moyennes mensuelles) fr.climate-data.org (https://fr.climate-dat a.org/afrique/cameroun/littoral/douala-890444/#climate-table) Ces précipitations sont à l'origine de fréquentes inondations, qui contribuent en outre au développement de maladies telles que le choléra ou le paludisme. Pour remédier à ces difficultés, un projet de drainage des eaux pluviales et d’aménagement de plusieurs quartiers riverains des drains a été lancé en 2019[5]. Ces drains sont des poubelles remplies de plastique et sont peu curées. Ce qui ne ralenti pas les inondations qui paralysent la ville toutes les années de puis 2000. Article détaillé : Inondations à Douala en 2020. Canal de drainage (2020). Article détaillé : Chronologie de Douala. Faute d'écrits, l'histoire de Douala, comme celle du Cameroun et d'une grande partie de l'Afrique centrale, ne nous est connue que par des témoignages extérieurs, très rares avant le xve siècle. Au ive siècle av. J.-C.[6], un explorateur carthaginois du nom de Hannon longe les côtes africaines, découvre de hautes montagnes en éruption qu'il nomme, « Char des dieux », puis une baie qu'il Nouveau pont sur le Wouri. Vue du quartier Bonanjo. Histoire appelle « corne du Sud ». Hannon aurait ainsi découvert le mont Cameroun. On doute aujourd'hui que les Carthaginois soient allés aussi loin. Entre les xe et xiiie siècles, certaines communautés (les Bakoko et les bassa[7]), auraient résidé à Ngog Lipondo (en Bakoko) ou Ngog Lituba en bassa avant de descendre jusqu'aux berges du fleuve Wouri dans la région du Littoral. Au xve siècle, en 1472, des explorateurs portugais conduits par Fernâo do Po reconnaissent la côte de l'actuel Cameroun. Ils découvrent notamment une grande montagne, puis l'estuaire d'un fleuve doté d'une grande population de crevettes. Ils baptisent la montagne Serra de Fernao do Po et le fleuve Rio dos Camaroes (Rivière des crevettes). Ils auraient ainsi reconnu le Mont Cameroun et l'estuaire du Wouri, le fleuve qui traverse Douala. Les Espagnols arrivent plus tard et délogent les Portugais mais adoptent le nom donné par ces derniers, l'adaptant en espagnol : Rio de Camarones. En 1578, les Douala, partis du bassin du Congo , s'installent non loin de l’estuaire. Les nouveaux arrivants trouvent sur place deux autres peuples, les Bakoko et les Bassa . L’« estuaire des crevettes » est sans doute le Wouri (dérivé du nom Ewoli/Ewodi), car l'espèce de crevettes dite mbeatoe (Callianassa Turnerana White) remonte l'estuaire tous les trois à cinq ans et envahit le fleuve, phénomène très surprenant[8]. Les Portugais s'installent au large, dans l’île de Bioko, qu’ils baptisent Fernando Poo, et délaissent la côte. Jusqu'au xixe siècle, la plupart des Européens qui viennent au Cameroun sont des commerçants, notamment des Portugais, des Espagnols, des Hollandais, des Français, des Anglais et des Allemands. Ils achètent de l’ivoire, du caoutchouc, des esclaves (…) en échange d’alcool, de produits manufacturés, de poudre (…) aux habitants de la région côtière qui leur servent d'intermédiaires avec l'intérieur du pays. Cette situation dure jusqu’à la colonisation du Cameroun par les Allemands en 1884. Le protectorat, les mandats et les tutelles En 1840, l'Anglais Thomas Buxton prend la tête d'une expédition britannique vers les côtes ouest- africaines. Il est accompagné entre autres par le pasteur jamaïcain John Clarke et son compatriote le Dr G.K. Prince. Le 1er janvier 1841, l'expédition de T. Buxton fait une escale à Fernando Po (Malabo : actuelle capitale de la Guinée équatoriale). Mais compte tenu des circonstances assez favorables pour leur mission d'évangélisation, l'expédition décide de s'établir sur l'île. De là, le pasteur Clarke et le Dr Prince pénètrent en amont de l'estuaire. C'est ainsi qu'ils établissent les premiers contacts avec les riverains. Les Anglais rebaptisent le Rio de Camarones Cameroons Town. Une fois retournés en Angleterre, Clarke et Prince recrutent pour la prochaine mission africaine. Parmi les recrues, un dessinateur des docks de l'Amirauté de Dovonport, Alfred Saker. En février 1844, arrivé à Fernando Po, Alfred Saker opère sa première conversion en la personne de Thomas Horton Johnson. Ce dernier l'accompagne l'année suivante dans sa première mission de pasteur africain du Béthel à Cameroons Town. Le 16 juin 1845, Alfred Saker et Johnson s'établissent sur les terres de King Akwa, à l'endroit où se trouve aujourd'hui le temple du centenaire, à Douala. Au même moment, Joseph Jackson Fuller arrive à Fernando Po en provenance de la Jamaïque, et apporte vite une contribution décisive à la « Mission Afrique ». En 1872, se servant des travaux du révérend jamaïcain Joseph Merrick sur la grammaire de la langue Isubu, Alfred Saker traduit les saintes Écritures en langue douala. Colonisation allemande (1884-1914) Le 12 juillet 1884, un traité de protectorat est signé avec les rois Douala, négocié par le Dr E. Schmidt, le représentant de la firme allemande Woermann-Linie[9]. Le 14 juillet 1884, l'explorateur allemand Gustav Nachtigal, exerçant comme Consul de son pays en Afrique du Nord, débarque dans l'estuaire de Cameroons Town pour prendre possession du territoire. Le drapeau de l'Empire allemand est hissé sur Bell Town, en présence des représentants d'autres communautés douala, comme Akwa Town, Hickory Town et Deido Town, plus précisément sur le plateau Joss[10]. La ville, qui compte à peine 30 000 habitants, devient sous le nom allemand de Kamerunstadt la capitale du pays de 1885 à 1901. La corvette allemande SMS Olga durant la canonnade de Hickorytown (aujourd'hui Douala) le 21 décembre 1884. En 1888, Théodor uploads/Geographie/douala-wikipedia.pdf
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- Publié le Nov 07, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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