DONKENG Cosmas MOHO-LEKOUET n ENFANTS D'UN MEME PERE... GENEALOGIE DE LA FAMILL
DONKENG Cosmas MOHO-LEKOUET n ENFANTS D'UN MEME PERE... GENEALOGIE DE LA FAMILLE NDJEUYIM DU VILLAGE BALENG A BAFOU-DSCHANG 1RAME GENEALOGIQUE, REPERES BIOGRAPHIQUES ET ESSAI DE COMPREHENSION DES LIENS DE PARENTE EN1RE LES DESCENDANTS DE NDJEUYIM 1er Préface du Dr. Jean-Pierre FOGUI .· ©1995 FAMILLE NDJEUYIM DE YAOUNDE B.P 4757 DEDICACE - A TSOBGNY PANKA Paul, avec toute la reconnaissance et la gratitude de l'orphelin qui, sans toi, ne serait pas devenu ce qu'il est. - A Giovanni et à Alain, pour qui le parent absent ne doit point être un handicap dans l'ascension. - A toi enfin, ma Perle du 31 mars, toi qui, sans le savoir et peut-être sans le vouloir, m'as toujours poussé à me surpasser. PREFACE Avoc "ENFANTS D'UN MEME PERE ...", DONKENG Cosmas fait W1eentrée remarquable dans le cercle -hélas trop restreint...- des fils de la MENOUA qui ont commis W1ouvrage. La reconstitution de la trame généalogique est W1exercice qui aurait pu être trop ardu pour l'auteur et trop ennuyeux pour le lecteur. Mais grâce à W1 style alerte, incisif et dépouillé, DONKENG Cosmas a réussi le pari audacieux de faire "mousser" ce thème ingrat. Si bien que c'est avec W1mélange de plaisir et de curiosité qu'au fil des pages, nous assistons au déploiement de la grande saga de la famille NDJEUYIM, remarquablement mise en scène par W1de ses plus beaux fleurons. Mais, qu'on se le tienne pour dit : il ne s'est pas agi d'W1exercice académique et gratuit; car, au bout des enquêtes longues et fastidieuses, au bout d'une traque minutieuse qui l'a amené à transgresser les frontières des villages, les frontières des Départements, les frontières des Provinces -et même les frontières linguistiques et culturelles-, au bout de la galerie de portraits qui défilent sous nos yeux tout au long de ce parcours, au bout de ces itinéraires d'hommes et de femmes qu'il a reconstitués avec une dextérité de Sioux et W1e patience de fourmis, hé bien, DONKENG Cosmas a eu l'immense récompense de découvrir, de l'autre côté du MOUNGO, loin là-bas chez les Anglophones, une branche florissante de sa famille! Quand on se rappelle que dans les années 60, pendant les heures les plus sombres de l'agitation politique, il y a eu W1equerelle mémorable -et c'est W1euphémisme...- entre Francophones et Anglophones, entre le "French w0' of life" et le "British w0' of life"; quand on pense qu'aujourd'hui encore, 34 ans après la Réunification, l'affrontement entre les Francophones et les Anglophones demeure W1phénomène récurrent de notre vie socio-politique; quand on se souvient de tout cela, dis-je, on ne peut qu'être heureux de lire ce livre qui nous permet de relativiser les différences qu'il ya entre les êtres humains. En ce sens, il est porteur, infine, d'W1message qui peut être ainsi décrypté : "Ne faites jamais du mal à quelqu'un sous prétexte que vous ne le connaissez pas, car il pourrait très bien être votre frère" . Saint EXUPERY ne dit pas autre chose lorsqu'il nous apostrophe en ces termes : "Toi, qui que tu sois, je te suis bien plus proche qu'étranger" . Y a-t-il manière plus élégante de dire que par-delà les langues, les races, les tribus et les religions, nous sommes tous issus d'une même souche' biologique ? Y a-t-il argumentation plus forte pour dénoncer la puérilité -j'allaisdire la facticité...- de ces barrières que les hommes ont érigées entre eux, et au nom desquelles ils se battent depuis des millénaires ? Préface Je voudrais bien que, malgré cette évidence, certains continuent à dire que chaque être humain est une île; à condition d'ajouter tout de suite que toutes ces îles forment tm immense archipel qui s'appelle l'UNIVERS; et que chacun d'entre nous est condanmé, s'il veut donner tm sens à sa vie, à creuser tm tunnel pour se connecter aux autres îles. Par ce livre, DONKENG Cosmas a commencé à creuser le sien. Et vous, quand commencerez-vous à creuser le vôtre ??? Comment ne pas penser, ici, à cette terrible mise en garde d'Elsa TRIOLET: "On devrait toujours se voir comme des gens qui vont mourir le lendemain. C'est ce temps qu'on croit avoir devant soit qui nous tue". Alors, vite, à vos plumes ou à vos... pioches ... Dr. .Jean-Pierre FOGUI Université de Yaoundé II 11111 I\l)~ Ornndllère de FO-NDONG TENKONGMO J' 'JI( tlNŒPAP • AVANT-PROPOS IL ET AIT TEMPS !!! Dans le village Baleng à Bafou par Dschang, la deuxième grande Famille à côté de celle de FOGHAP dont descendent le Chef Johnny Baleng et son importante progéniture, est la FamiIIe NDJEUYIM où on compte actuellement une bonne partie de l'élitelocale. Avec le temps, cette Famille, constituée par tm prince de sang royal, a essaimé aux quatre coins du village Bafou, dans les villages voisins (Batcham, Fotomena, Bamendou, Foto, etc...), dans d'autres villes de la Province de l'Ouest (Bafoussam, Bafang) et même hors de la Province, notamment dans les villages Santa, Akum et Mendankwe près de Bamenda. Le 15 Août 1992, au cours des travaux du Conseil de Famille convoqué par NGUIMEYA Gaston-Louis NDJEUYIM N et tenu au domicile de ce demier à Baleng, les enfants NDJEUYIM ont demandé à leurs aînés de les entretenir sur l'histoire de la Famille. Cette entreprise devait avoir pour finaIité, de permettre de connaître autant que possible tous ses membres, puis d'apporter la lumière nécessaire à la compréhension des liens de parenté qui unissent les \.IDS aux autres. n était en effet temps de reconstituer la généalogie de la Famille compte tenu du grand nombre des descendants de NDJEUYIM, de leur éparpillement, de la disparition progressive des anciens et de l'inexistence d'une esquisse écrite de l'histoire de la Famille. Le document que nous soumettons aujourd'hui à. votre appréciation est une présentation schématique des premiers résultats de nos recherches. Pour sa rédaction, nous avons bénéficié du concours de: - YEMELE NTSANGUE Joseph à Dschang ; - DONGMO YEMELE Jean-Claude à Yaoundé; - DONGKENG Charles-Roger à Douala. Ils ont eu à rencontrer plusieurs personnes dont : - MAHA ZOUH FEUDnO Jeanne à Baleng ; - MAHA MEFO TOUHKEM MEGHOMO Suzanne à Baleng ; - YEMELE Cosmas A SOB ME-MEKEM à Dschang; - ZOHO TONLE Marcel à Dschang ; - MAHA MESSONBAH Odette à Baleng; - TEGNI FONGUE Pie à Nkongsamba ; - MOHO Sylvestre TEKOUDJOU KEUTSOP à Baleng ; - TEGNI Pierre SIGNING à Baleng ; - NGATCHOU André à Baleng ; - CHOH Lawrence NCHANG à Yaoundé; Avant-propos - CHOFOR NDIMOFOR à Yaoundé; - PAGNlNG Ernest NDQ'MA'AH à Yaoundé; - DONGMO Jean KAM à Yaoundé, La saisie et la mise en page sont l'oeuvre de notre soeur MAWAMBA TONLE Joséphine, épouse de NGOU Joseph SA'AH FOMENKEU à Yaoundé et de notre frère NGNlNGHA Simon à Douala avec le précieux concours de Lambert Antoine LOMBE, Ingénieur de conœption en électromécanique en service à TW MICRONIC'S à Yaoundé. . Aux: uns et aux: autres, ainsi qu'aux: personnes non citées, nous exprimons notre sincère gratitude pour leur collaboration désintéressée. Fig 2: TSOBONY Jdmny Ilulerg, n v Ild NDJEUYIM l er, fœdateur et l er chef du village Buleng, INTRODUCfION D'un certain point de vue, la société bamiléké est esSentiellementpatrilinéaire. Du fait de la pratique de la dot et de l'importance qu'on accorde à celle-ci les enfants nés d'une union "appartiennent" à la famille de leur père. DanS cette optique, une étude généalogique ne devrait prendre en ligne de compte que les enfants des descendants mâles ; les enfants nés des filles parties en mariage étant considérés comme faisant partie de la famille de leur père. , Dans le cadre de cette étude, notre objectif était de remonter le temps et l'espace pour faire connaître autant que possible, tous ceux qui ont un lien de sang avec le patriarche NDJEUYlM 1er du village Baleng à Bafou. Cette initiative devrait rapprocher les uns des autres, éclairer les liens les unissant et leur éviter des rapports -inutilement conflictuels ou des mariages incestueux. Ainsi, tout au lorig de notre travail, nous n'avons pas voulu tenir compte de cette considération patrilinéaire et avons développé les différentes descendances dans les brancheamasculines et féminines aussi loin que nos recherches ont pu le permettre. A ~es étapes, ce~es de nos soeurs, pour la raison énoncée ci-dessus ou pour d'autres motifs, ont refuse de donner les noms et adresses des "enfants de leurs maris" qui pourtant sont leurs enfants à elles, et par conséquent nos cousins à des degrés divers. On pourrait nous reprocher de n'avoir pas "suivi" les descendants des frères et soeurs de NDJEUYlM 1er ou de n'avoir pas remonté les différentes branches généalogiques du côté maternel. En effet, il aurait été intéressant d'étudier la descendance de tous les enfants de FO-NDONG TENKONGMO TCHOUNLEPAP et de sa femme TSADllO, père et mère de NDJEUYIM Ier ; mais non seulement ce travail aurait été énormément touffu, mais il aurait encore plus éloigné le lecteur de l'objet essentiel de notre recherche: la Généalogie de la famille NDJEUYIM. Le même souci de clarté et de concision nous a aussi empêché de remonter les branches généalogiques du côté maternel car, uploads/Geographie/enfants-d-x27-un-meme-pere.pdf
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- Publié le Jui 24, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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