Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La vie et la mort / A.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La vie et la mort / A. Dastre,... Dastre, Albert (1844-1917). La vie et la mort / A. Dastre,.... 1907. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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DASTRE Membre de l'Institut Professeur de Physiologie à la Sorbonne. La Vie la Mort PARIS ERNEST FLAMMARION, ÉDITEUR 26, RUE FRANCE, 26 La Vie et la Mort OUVRAGES DU MÊME AUTEUR L'Allantoïde et le chorion des mammifères. G. Masson. 1876. De la glycémïe asphyxique. Librairie du Progrès Médical. 1879. Recherches sur les lois de l'activité du coeur. In-8°. Germer- Baillière. Paris. 1882. Recherches expérimentales sur le système nerveux vaso- moteur. (En collaboration avec J.-P. MORAT.) In-8°. Masson. Paris. 1884. Les Anesthésiques. Physiologie et applications chirurgicales. In-8°. Masson. Paris. 1890. La Cocaïne. Physiologie et applications chirurgicales. In-8°. Masson. Paris. 1892. Recherches sur les matières colorantes du foie et de la bile. (En collaboration avec N. FLORESCO.) In-8°. G. Steinheil. Paris. 1899. Physiquebiologique. Osmose.Tonométrie. Cryoscopie.ln-8°. Masson. Paris. 1901. Bibliothèque de Philosophie scientifique. A. DASTRE Membre de l'Institut Professeurde Physiologie à la Sorbonne. La Vie et la Mort PARIS ERNEST FLAMMARION. ÉDITEUR 26, RUE RACINE, 26 1907 AVANT-PROPOS Le public instruit et curieux de notre temps adresse aux savants de chaque spécialité la même demande que le roi Ptolémée Philadelphe, protecteur des Lettres, adressait jadis à Euclide. Rebuté des difficultés et des lenteurs que pré- sentait l'étude des Mathématiques, le roi voulut savoir du célèbre géomètre s'il n'y avait pas quelque route royale qui conduisit, d'un trait, au but. — Le savant grec se récusa. — Ces routes royales, qui rendraient accessibles aux esprits cultivés tous les domaines de la science, n'existaient pas au temps de Ptolémée et d'Eu- clide; elles existent aujourd'hui. Leur ensemble forme la Philosophie scientifique. La philosophie scientifique ouvre des percées lumineuses dans l'inextricable fouillis des phé- nomènes naturels. Elle éclaire les faits; elle met à nu les principes; elle sabre les détails contin- gents pour faire la place aux faits essentiels. Elle rend ainsi la science accessible et communicable. VI AVANT-PROPOS Intellectuellement, elle remplit une fonction très haute. Il y a virtuellement une philosophie de chaque science. Il y en a donc une pour celle qui s'oc- cupe des phénomènes de la vie et de la mort, c'est-à-dire pour la physiologie. J'ai voulu, dans cet ouvrage, en donner un aperçu. Je l'ai écrit pour deux espèces de lecteurs. Ce sont d'abord tous ceux qui, possédant simplement une cul- ture générale, ont la curiosité de connaître le mouvementdes idées en biologie.Ceux-là forment déjà une assez nombreuse catégorie du grand publie. Ces lettrés et ces curieux pensent, avec Bacon, « qu'il n'y a de science que du général » ; ce qu'ils veulent connaître, ce n'est pas notre outil- lage, nos procédés, notre technique, les mille détails d'expérimentation où nous consumons notre vie dans nos laboratoires. Ce qui les inté- resse, ce sont les vérités générales que nous avons acquises, les problèmes dont nous poursuivons la solution, les principes de nos méthodes, la marche de notre science dans le passé, son état dans le présent, son orientation probable dans l'avenir. Mais j'ose dire que ce livre s'adresseaussi à une autre catégorie delecteurs : aux professionnels de la physiologie. Je le leur dédie. Ils s'initient à cette science et l'apprennent en la pratiquant. AVANT-PROPOS VII C'est la bonne méthode. Ainsi devient-on forge- ron en forgeant. Claude Bernard avait coutume de dire que pour acquérir la maîtrise dans une science expérimentale il fallait « être un rat de laboratoire ». Il y a ainsi, parmi nous, beaucoup de rats de laboratoire. Ils sont guidés dans leur besogne d'investigation quotidienne par un obscur instinct de la marche et des directions de la Physiologie contemporaine. Peut-être leur agréera-t-il de trouver leurs idées plus ou moins inconscientes exprimées ici sous une forme expli- cite. A. DASTRE. INTRODUCTION LES NOTIONS FONDAMENTALES SUR LA VIE I. DÉFINITION DE LA VIE. — Existence d'un fonds vital commun, la vie. — La vie est-elle un attribut réel ou le simple nom d'une collection de propriétés ? — Appel à la spéculationphilosophique. II. LA FORME ET LA VIE. — VARIÉTÉ DES FORMES VIVANTES, FIXITÉ DU FONDS VITAL. — La Morphologie. — Démonstration de l'exis- . tence du fonds vital. — Fixité vitale, fixisme physiologique. — Conséquences relatives aux domaines respectifs de l'Évolution et du transformisme. — Contraste entre la variété des formes et la fixité du fonds vital. — Evolution physiologique lente; évolution morphologique rapide. III. L'ÉNERGÉTIQUE BIOLOGIQUE. — Les lois universelles s'exerçant dans le monde vivant. — Double conditionnement,de la Vie : son caractère bilatéral : l'être vivant, le milieu vital. — Fixité relative de l'un et de l'autre. — Lois Morphogéniques. IV. LA VIE DE LA MATIÈRE. — Existence de quelques-unes des propriétés du fonds vital dans les corps bruts ou dans certains d'entre eux. V. LA MORT. — La loi de léthalité n'a pas un caractère inexorable. Animaux immortels. 1. — DEFINITION DE LA VIE Distinction des êtres vivants et des corps bruts. — Fonds vital commun. — La vie est-elle un attribut réel ou le simple nom d'une collection de propriétés. — Impuissance actuelle de la science de répondre à cette question. — Appel à la spéculation philosophique. Distinction des êtres vivants et des corps bruts. — La Nature nous offre à considérer des êtres vivants et des corps bruts. Nous savons les reconnaître dans la plupart des cas. Nous distinguons facilement de l'objet inanimé, l'oiseau, le poisson, l'insecte, le ver, le mollusquequi sont des animaux et l'arbre, l'herbe, le champignon, la mousse, et l'algue qui sont des X INTRODUCTION végétaux. Dès l'enfance cette distinction nous est familière. Une antithèse s'établitde bonne heuredans nos jeunes esprits entre l'être vivant, dont noustrouvonsle type en nous-mêmes, qui se déplace, qui réagit aux excitations extérieures comme nous — ou qui grandit et s'étend de jour en jour comme l'ar- bre et la plante — et, d'autre part, l'objet brut, la pierre inerte, en apparence immobile et immuable. Les premiers enseignements que nous recevons confirment ces distinctions, Et, ainsi, se trouventétablies dans notre intelligence ces caté- gories principales des objets de la nature, désormais regardées comme irréductibles:lerègne minéral,d'une part; et del'autre, les deux règnes vivants, le règne animal et le règne végétal. Existence d'un fonds commun, la Vie. — L'appellation com- mune d'êtres vivants, appliquée aux objets de ces deux der- nières catégories, implique l'existence d'un fonds commun aux uns et aux autres, d'un fonds vital ; c'est-à-dire d'un ensemble de caractères par lesquels ils se ressemblent entre eux et se différencientdes corps bruts. Et c'est là une question de fait. Mais notre esprit dépasse le fait: il résume et concrète ces traits divers de ressemblance en un tout ayant une existence propre, en un quid proprium, en un attribut unique: « la Vie ». La vie est-elle un attribut réel ou le simple nom d'une collec- tion de propriétés Sommes-nous fondés à raisonner uploads/Geographie/la-vie-et-la-mort.pdf

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