COLLECTION D'OUVRAGES RELATIFS AUX SCIENCES HERMÉTIQUES ALBERT POISSON _______^
COLLECTION D'OUVRAGES RELATIFS AUX SCIENCES HERMÉTIQUES ALBERT POISSON _______^ _____ THÉORIES & SYMBOLES DES A L C H I M I S T E S LE GRAND-ŒUVRE Suivi d'un essai sur la bibliographie alchimique du X IX e siècle OUVRAGE ORNÉ DE 1$ PLANCHES, REPRÉSENTANT 42 FIGURES BIBLIOTHÈQUE CH AC ORNA C ir, Quai Saint-Michel, P a r is 1891 l i i c u n i L c u j l c i L e s , L j u u y i c - u i y il iz .c u / i iLLp.// vvvvvv.i latiiiL i u ^ l . u i y / d L L C 5 5 _ u i c # | j u - u i - y u u y i c L’OR ET LA TRANSM UTATION DES M ÉTAUX Par T. TIFFEREAU L’Alchimiste du xix* siècle Précédé de : Paracelse et l’Alchimie au xvi® siècle Par M. FRANCK, de l’Institut i vol. in-8. Reliure ancienne............................................... $ fr. DES PLUS GRANDS PHILOSOPHES PARACELSE, ALBERT LE GRAND, ROGER BACON, R. LULLE, ARNAULD DE VILLENEUVE Traduits du Latin en Français Par Albert POISSON i vol. in-8. Relié. Figures.....................................................5 fr. A. P o isso n Histoire générale de l'Alchimie depuis ses origines jusqu’à notre temps A BRULER Conte astral, par Jules LERMINA Préface de P APL’S, d recteur de V Initiation 1 vol. in-8. Reliure ancienne......................................... 3 CINQ. TRAITÉS D’ALCHIMIE E N P R É P A R A T IO N : r , o u u y ic - u i y n u ie u / ii l l |j . / / v v v v v v . i i o u i i l i u b i.u i y /c u . u e b i _ u b c # p u - u b - y u u y ic I l GURU S b'AbîLAIÎaM JUIF N. Fl A M ï L flGT7 E-ES DE AXGi INTRODUCTION I L'Alchimie est la science la plus nébuleuse que nous ait léguée le Moyen-Age. La Scholastique avec son ar gumentation infiniment subtile, la Théologie avec sa phraséologie ambigüe, VAstrologie si vaste et si compli quée, ne sont que jeux d'enfants, comparées à l'Alchi mie. Ouvre\ un de ces vénérables traités hermétiques du quinzième ou du seizième siècle et lise\ ! Si vous n'ave\ fait des études spéciales sur le sujet, si vous n'êtes déjà initiés à la terminologie alchimique, si enfin vous n'ave\ une certaine connaissance de la chimie inorganique, vous fermerez bientôt le volume déçus et découragés. Quelques-uns diront que ces allégories sont vides de sens, que ces symboles mystérieux sont des figures faites à plaisir. Il est facile de dédaigner une chose que l'on entend pas, mais ils sont peu nombreux ceux que la ré sistance irrite et qui aiment la lutte. Ceux-là sont les élus de la science, ils ont la persévérance qui est la pre~ mière vertu du savant. Qu'un problème se présente à eux, ils travailleront sans relâche à en trouver la solu tion: l'illustre chimiste Dumas pariant d'un fait, mil dix ans pour découvrir la loi des substitutions ! Les traités hermétiques sont obscurs, il est vrai, mais sous celte obscurité se cache la lumière. Une fois la théo rie alchimique connue, possédant la clef des principaux symboles, vous pourrez hardiment entreprendre la lecture de Raymond Lulle, Paracelse, Bernard le Trévisan, Flamel, Roger Bacon, Philalèthe. Ce qui vous parais sait vide de sens, vous le trouverez logique, ces symboles qui vous étonnaient, vous les lirez comme Mariette lisait les hiéroglyphes, vous éprouverez un grand plaisir à déchiffrer vous-même, à épeler pour ainsi dire cette lan gue inconnue, à marcher pas à pas, mais sûrement vers la lumière. II Comme bien d'autres sciences, l'alchimie est née dans l'antique Egypte. A l'origine la connaissance en étai* réservée aux prêtres et aux initiés qui n'opéraient qu'avec le ptus grand mystère dans le silence des sanctuaires. Vint la conquête romaine, les secrets isiaques passèrent aux néo-platoniciens et aux gnostiques. C'est de cette épo- u iiiL c u j l o l c s , o u u y i c - u i y il iz .c u / i il l |j . / / v v v v v v . i ic j u iil i u s l . u i y / a i . i . c s s _ u s c # p u - u s - y u u y i e que ( I l• et III8 siècle de F ère chrétienne) que date vérita blement F Alchimie. C'est alors que furent écrits les premiers traités alchimiques. Quelques-uns nous sont par venus sous les noms d'Ostanès, Pélage, le pseudo-Démo- crite, Synésius, Zosime, Hermès, l'Anonyme chrétien, Cléopâtre. Ces traités où Fart de faire de For se trouve à côté de recettes métallurgiques et économiques ont été étudiés et mis au jour par M . Berthelot dans son « Intro duction à l'étude de la Chimie » et surtout dans sa « Collection des alchimistes grecs. » L'on peut constater que dès lors F Alchimie est constituée de toutes pièces, ses théories traverseront les âges sans changer, jusqu'à notre grand Lavoisier. Puis les Barbares envahissent l'Europe, les sciences, les arts, les lettres sont morts en Occident. C'est en Orient q*e nous les retrouvons entre les mains des Arabes. Leurs chimistes, observateurs patients et opérateurs habiles, accrurent le domaine de la science et la débarrassèrent de ses éléments étrangers, magie, cabale et mysticisme. Le plus célèbre d'entre eux est Geber, qui parle le premier de l'acide azotique et de l'eau régale. Qu'il nous suffise de citer à côté de lui quelques noms : Avicenne, Rhasès, Alphidius, Calid, Morien, Aven\oar. Avec les Arabes finissent les débuts de l'Alchimie, elle va désormais marcher à grands pas vers son apogée. Dans l'Europe, débarrassé des terreurs de l'An Mil, il y eut comme une sorte de Renaissance ( Que Von nous pardonne cet anachronisme qui rend bien la chose). Les Croisades avaient permis à VOccident d'acquérir gloire et science. Ce que les Croisés rapportèrent de plus précieux, ce furent les œuvres d'Aristote et les traités des alchimis tes Arabes. La Philosophie prit un nouvel essort et l'alchimie compta en Europe ses premiers grands maîtres : Alain de Lille, Albert-le-Grand, Roger Bacon, Saint-Thomas d'Aquin, Raymond Lulle ! La voie était désormais large ment ouverte, non seulement à l'Alchimie mais à toutes les sciences de l'observation : Roger Bacon et Albert-le- Grand n'avaient-ils pas substitué l'expérience à l'autorité des anciens } Les Alchimistes se multiplient surtout à la fin du xiv® et du xve siècle, en Angleterre, Georges Riplée, Nor ton, Bartholomée, en France, Bernard le Trévisan, le célèbre Nicolas Flamel, en Allemagne Eck de Sult%- bach, Ulsted, Tritheim, Basile Valentin, Isaac le Hol landais. III Avec Bacile Valentin nous entrons dans une ère nou velle, l'Alchimie tend au myslisisme, elle s'allie de nou- veau, comme dans son enfance avec la cabale et la magie, en même temps la chimie proprement dite apparaît et peu à peu se sépare de sa mère. Le représentant le plus illustre de l'Alchimie au xvi» siècle est Paracelse. Jamais réformateur ne fut plus vio lent\ jamais homme n'eut d'amis aussi enthousiastes et d'ennemis aussi acharnés. Un volume entier ne suffirait pas à énumérer les œuvres de ses disciples et les pamphlets de ses détracteurs. Les plus connus des paracelsistes furent Thurneysser, Croll, Dorn, Roch-le-Baillif, Bernard Penot, Quercetanus et surtout Libavius. Les autres alchi mistes de cette époque n'appartenant à aucune école sont le fameux Denys Zachaire, Biaise de Vigenère, Bar- nauld, Grosparmy, Vicot, Gaston Claves ou Dulco, Kelley, Sendivogius ou le Cosmopolite. On peut mettre à côté d'eux Jean-Baptiste Porta, l'auteur bien connu de la « Magie naturelle » et de la « Physionomie humai ne ». Au xyne siècle l'Alchimie est dans tout son éclat, des adeptes sillonnent l'Europe, démontrant la vérité de la science d'Hermès par des transmutations réellement éton nantes. Véritables apôtres, vivant pauvrement, se cachant sous une misérable apparence, ils vont par les grandes villes, ne s'adressent qu'aux savants; leur unique désir est de démontrer la vérité de T Alchimie par des faits. C'est ainsi que Van Helmont, Bérigard de Pise, Crosset de la Haumerie, Helvétius furent convertis à l'Alchimie. Le résultat fu t atteint, la soif de l'or s'empara du monde entier, tous les couvents ont un laboratoire, les princes et les rois en compagnie d'Alchimistes à gage travaillent au grand-œuvre, les médecins surtout et les pharmaciens s'adonnent à l'hermétisme. En même temps paraît la fameuse société des Rose-croix sur laquelle on ne sait encore aujourd'hui rien de bien certain. Les traités d'alchimie qui ont vu le jour au X V IIe siècle sont innombrables, mais il n'y a pas de grand nom à citer, sauf Philalèlhe, le président d'Espagnet et Michel Mayer. Au second rang nous trouvons : Char tier, Nuysement, Colleson, d'Atremont, Salmon, Helias, Barchusen, Planiscampi, Saint Romain, etc. IV Au uploads/Histoire/ 1891-poisson-theories-symboles-des-alchimistes.pdf
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- Publié le Jan 19, 2021
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
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