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■■HV J '"■■h ii:l2r ?s\$& ■ ,;■ .-'(Vi'i>-.ì4. » ì V* ìN^S ■ V - . ■ ' . ■: ■ ms «f de l'Egypte à Rome jjiiprTK, o . f y ? i fifa: *iLj ™ «- il pPÌÌ8®Pl u&Ht! Ipì^» Promenade antique De l'Egypte à Rome Couverture : Tète chypriote d'Héraclès-Melqart (à gauche, voir fig. 43) et masque funéraire égyptien (à droite, voir fig. 4). Graphisme : Mark Stanley Rédaction : Anne Kapeller et Alessandra Pomari Musée cantonal d'archéologie et d'histoire, Lausanne avec des contributions de : Alexandra Kuffer Università de Bàie Anna Di Bitonto Kasser Yverdon-les-Bains Publication à l'occasion de l'exposition «Promenade Antique. De l’Egypte à Rome» du 15 janvier au 19 mars 2000 Espace Arlaud, place de Riponne 2bis, Lausanne Une exposition du Musée cantonal d'archéologie et d'histoire, Lausanne Edition: Gilbert Kaenel et Pierre Crotti, Musée cantonal d'archéologie et d'histoire, Lausanne Composition : Atelier La Rebuse, Bercher Impression : Imprimerie Corbaz SA, Montreux Promenade antique De l'Egypte à Rome Document du Musée cantonal d'archéologie et d'histoire Lausanne 2000 Sommaire Avant-propos Gilbert Kaenel et Pierre Crotti........................................................................................................... 7 La collection d’égyptologie Anne Kapeller (avec des contributions d’Alexandra Kuffer et Anna Di Bitonto Kasser)...............................................11 Bref historique ................................................................................................................................... 11 Le monde des morts............................................................................................................................. 13 Les divinités.........................................................................................................................................27 La parure, la toilette et les soins.......................................................................................................38 L’écriture.............................................................................................................................................. 45 Les collections d’archéologie classique Alessandra Pomari...................................................................................................................................59 Bref historique ...................................................................................................................................59 Chypre....................................................................................................................................................61 La Grèce orientale ............................................................................................................................. 70 Corinthe .............................................................................................................................................. 74 L’Attique.............................................................................................................................................. 78 Statuettes grecques............................................................................................................................. 86 L’Afrique du Nord...................................................................................................................................92 L’Italie méridionale ........................................................................................................................... 100 Statuettes italiennes........................................................................................................................... 106 L’Etrurie ............................................................................................................................................ 110 Verres et bronzes italiens ................................................................................................................ 114 Rome..................................................................................................................................................120 Lampes romaines ........................................................................................................................... 122 Le christianisme................................................................................................................................. 126 Références bibliographiques......................................................................................................................130 Repères chronologiques - Repères géographiques .............................................................................. 132 Remerciements et collaborations - Provenance des illustrations ........................................................135 5 Avant-propos Le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire est heureux de pouvoir bénéficier régulièrement de l’Espace Arlaud pour y installer les présentations temporaires de ses collections, en particulier de celles qui ne peuvent trouver place dans ses salles d’exposition permanente, au Palais de Rumine. Rappelons qu’une première exposition temporaire «Comptoir ethnographique» figurait à l’ouverture de l’Espace Arlaud, en avril 1997, suivie par «Autour de Chillon. Archéologie et restauration au début du siècle» en septembre 1998 ; aujourd’hui, une année après le démontage de cette dernière, le visiteur est invité à une «Promenade antique. De l’Egypte à Rome ». Cette troisième exposition, comme les précé- dentes, est accompagnée d’une publication qui, cette fois, peut ètre considérée comme un véritable catalogue, avec la description et l’illustration d’une sélection des objets présentés dans les vitrines. Egyptologie... archéologie classique Comme tous les musées du XIXe siècle à voca- tion historique au sens large, l’actuel Musée canto nal d’archéologie et d’histoire (successivement Musée des Antiquités, Musée archéologique puis Musée historique, de 1852 à 1955) conserve dans ses collections des antiquités égyptiennes et gréco-romaines du bassin méditerranéen. Une des tàches du Musée est d’assurer la conservation, la restauration si elle s’avère nécessaire, de ces objets provenant de découvertes et «fouilles» archéolo- giques, de les inventorier, et de procèder à leur mise en valeur, tant par des travaux d’intérèt scientifique que par des présentations publiques. L’inventaire informatisé d’égyptologie a été éta- bli récemment (Kapeller et Schneiter 1996), celui des collections d’archéologie classique est achevé et sera prochainement publié. Si ces collections ont été installées depuis peu au DABC (dépòt et abri de biens culturels) à Lucens, dans des conditions de conservation bien meilleures que celles des caves de Rumine tout en étant accessibles aux chercheurs et spécialistes de l’Antiquité, elles restent inconnues du public. L’exposition «Promenade antique» tend à combler, modestement, cette lacune; en effet, mis à part quelques objets, prètés occasionnellement pour des expositions thématiques dans d’autres musées lau- sannois ou suisses, il faut remonter à 1976 pour 7 trouver la présentation de 43 «t/ases grecs du Musée cantoria! d’archéologie et d’histoire », orga- nisée par le séminaire d’archéologie classique sous l’égide de Claude Bérard, et installée alors dans le hall d’entrée de la Bibliothèque cantonale et univer- sitaire au Palais de Rumine. Depuis le début du XXe siècle déjà, mais surtout à partir de l’explosion des fouilles archéologiques dès la fin des années 1960, l’activité principale du Musée s’est orientée vers l’archéologie vaudoise, dont le patrimoine ne cesse de s’accroìtre! Dans cette optique, on peut considérer que les collections égyptiennes et gréco-romaines du Musée cantonal d’archéologie et d’histoire sont «mortes». Le temps de l’acquisition d’antiquités des grandes civilisations classiques est bel et bien révolu, ou alors figé dans une attitude surannée pri- vilégiant en général les seuls critères esthétiques au détriment d’une archéologie à vocation scientifique. Aucun musée digne de ce nom n’accepte plus aujourd’hui d’aller taire son marché sur ce que l’on a coutume d’appeler le «marché de l’art», alimenté en objets antiques souvent prestigieux, mais pour la plupart sans provenance avouée, puisqu’une part non négligeable de ces objets provient de «fouilles» clandestines, synonymes de destruction de gise- ments archéologiques plusieurs fois millénaires. Or ces gisements, qui constituent la mémoire de l’hu- manité, sont allégrement saccagés pour satisfaire les caprices de riches amateurs, européens ou amé- ricains pour la plupart. En Suisse, le trafic illicite d’oeuvres d’art est florissant; selon une information de l’Office fédéral de la culture, il vient de passer en deuxième position, après celui de la drogue, et juste avant celui des armes... Notre pays, avec ses règle- ments laxistes en la matière qui assimilent les anti- quités à n’importe quelle autre marchandise, ne joue pas un ròle reluisant dans ce domaine; la Suisse, en effet, est considérée comme une plaque- tournante à l’échelle mondiale, une étape privilégiée dans le processus du blanchiment des objets livrés à ce commerce bien particulier de biens culturels... Une institution publique ne peut ètre complice de telles pratiques et se doit de les dénoncer, tout en militant en faveur de la ratification par les Chambres fédérales, prévue pour le printemps 2001, de la convention UNESCO de 1970, premier pas en vue de la ratification de la convention UNIDROIT (signée en 1996 par le Conseil fédéral) visant justement à régle- menter le commerce illicite (nous soulignons ce terme) de biens culturels, donc d’antiquités. Collections mortes, disions-nous, enfin presque: la dernière acquisition remonte à l’année 1972 où notre prédécesseur, Raoul Wiesendanger, s’était vu offrir par les CFF (pour la somme symbolique de 200 francs) 4 vases authentiques, fabriqués en Italie entre le Vlle et le Ve siècle av. J.-C., abandonnés dans un train, sans que personne ne les ait jamais réclamés... Comment interpréter cet «oubli» autre- ment que par la peur de leur « propriétaire» (ou tran sitale) de se voir accuser de voi ou de recel ?... Il est néanmoins clair qu’à l’avenir le Musée sera toujours heureux d’accueillir dans ses collections des antiquités d’Egypte, du Proche-Orient, de Grèce ou de Rome, pour autant bien sur qu’elles soient au-dessus de tout soupgon et parvenues d’une manière tout à fait légale entre les mains de leur propriétaire. C’est heureusement le cas de bon nombre d’hon- nètes collectionneurs dont les mérites ne sauraient 8 ètre mis en cause. Rappelons qu’à l’origine de tout musée, au XIXe siècle, on rencontre l’initiative et la passion de tels collectionneurs ! Quel avenir pour les collections d’égyptologie et d’archéologie classique au Musée cantonal d’ar- chéologie et d’histoire? Il est évident que nous n’avons pas la possibi lità de les exposer en permanence. D’ailleurs, il serait sans doute difficile de tenir un discours cohé- rent sur le pian historique et culturel, compte tenu justement de l’histoire de ces acquisitions, aléatoire s’il en est, et de l’intérèt parfois jugé moindre de certains objets. En outre, la plupart d’entre eux res- tent isolés de leur contexte de découverte, ayant ainsi perdu la plus grande partie de leur àme (exac- tement ce que nous dénongons face au pillage actuel des sites en Italie ou au Proche-Orient par exemple). En revanche, certains objets peuvent ètre mis en dépòt dans une institution publique, en vue d’y compléter une présentation, pour ètre en quelque sorte «rendus» au public. C’est ce qu’a fait notre voisin, le Musée canto nal des Beaux-Arts, de la section égyptologique de la collection du Dr Widmer, mise en dépòt au Musée d’art et d’histoire de Genève en 1982, où elle peut ètre admirée. De la mème manière, nous avons consenti récemment un dépòt à l’Antikenmuseum de Bàie pour une trentaine de pièces de notre col lection, qui ont été restaurées par les soins du labo- ratoire de ce musée (ce dont nous lui sommes reconnaissants) et qui y seront présentées à l’ave- nir de manière permanente. La majeure partie des collections du Musée, en dépòt à Lucens, comme nous l’avons dit, restent accessibles aux chercheurs, et en premier lieu aux étudiants de l’Institut d’archéologie et d’histoire ancienne de l'Università de Lausanne. Arrivés au terme de cet avant-propos, il nous reste l’agréable devoir de présenter les auteurs de ce catalogue, toutes deux anciennes étudiantes de l’Institut d’archéologie de Lausanne, et qui ont com- plété leur formation en égyptologie à l’Université de Genève: Anne Kapeller a rédigé les chapitres consacrés à l’Egypte, Alessandra Pomari ceux uploads/Histoire/ 2000-promenade-antique-web.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Fev 02, 2021
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
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