Amérindiens Peinture de groupes ethniques en Amérique au début du XXe siècle. P
Amérindiens Peinture de groupes ethniques en Amérique au début du XXe siècle. Populations significatives par région Mexique 25 000 000 (21.5%) Bolivie 6 755 532 (60%) Pérou 14 712 018 (45%) Guatemala 9 509 137 (55% ~ 60%) Équateur 4 236 828 (25%) États-Unis 5 000 000 (2.2%) Colombie 1 989 658 (3.4% ~ 4%) Chili 2 312 358 (10.8%) Brésil 900 000 (~1%) Canada 1 800 000 (4.9%) Honduras 660 612 (7%) Venezuela 812 651 (2.8%~3%) Argentine 500 000- 700 000(1.49%~1.5%) Nicaragua 314 682 (5%~6%) Panama 529 739 (13%~14%) Paraguay 138 167 (2%) Guyana 78 200 (10.5%~11%) Salvador 641 604 (10%) Costa Rica 149 417 (2.4%~3%) Belize 40 000 (10.6%~11%) Suriname 22 759 (3.8%~4%) Guyane 11 000- 13 000 (5%) Dominique 3 000 (0,3%~0,6%) Population totale 81 millions ~ (2018) Autres Langues Langues amérindiennes Anglais, Espagnol, Portugais, Français, Danois, Hollandais, Créole Religions Religions amérindiennes Christianisme Amérindiens Les Amérindiens , Indiens d'Amérique, Indiens, Autochtones ou encore membres des Premières Nations , aborigènes, natifs américains ou Autochtones américains, sont les habitants de l'Amérique qui étaient présents avant la colonisation européenne et leurs descendants. La présence humaine dans cette partie du monde remonte au Paléolithique . En 1492, ces peuples occupent la totalité des Amériques : Amérique du Nord, Amérique centrale, Amérique du Sud, ainsi que les Caraïbes. La colonisation européenne a été un événement central et dramatique pour les différents peuples amérindiens. Souvent réduits en servitude ou en esclavage, chassés de leurs territoires, victimes d'épidémies apportées par les colons, ces peuples furent également tragiquement confrontés à la disparition de leur organisation sociale traditionnelle et de leur mode de vie, et à la transformation par les colons des paysages, de l'occupation des sols, de l'architecture urbaine ou rurale dont ils étaient les concepteurs et qui traduisaient le génie propre des civilisations précolombiennes. Les effectifs de leur population ne cessèrent de diminuer depuis le XVe siècle, et de nombreux peuples disparurent entièrement, et avec eux leur langue et leur culture. Depuis les années 1960, ces peuples revendiquent leur identité (politique, culturelle, linguistique…) , et interviennent de plus en plus souvent pour défendre l'environnement des petits territoires qui leur ont été laissés au terme de la conquête. Il deviennent même peu à peu le symbole privilégié de regroupements écologiques . Terminologie Répartition géographique des groupes ethniques Amérique du Nord Mésoamérique Grandes et petites Antilles Amérique du Sud Histoire Peuplement originel Théories anciennes Découvertes et hypothèses plus récentes Génétique Préhistoire et histoire Époque moderne : la colonisation européenne La conquête espagnole Le choc infectieux Époque coloniale Indépendantisme XXe siècle : le réveil identitaire Culture amérindienne Langues amérindiennes Musique amérindienne Sport Iconographie Notes et références Annexes Bibliographie Articles connexes Droit international Études théoriques Liens externes Livres anciens Autres ressources L'ethnonyme « Amérindien » dérive d'« Indien d'Amérique ». Le mot a été formé à la suite de l'erreur de l’explorateur Christophe Colomb qui, en 1492, pensait avoir atteint les rivages des Indes orientales, nom sous lequel on désignait alors l'Asie du sud et du sud-est, alors qu’il débarquait en Amérique. C'est dans ce contexte que les Européens ont nommé ce territoire les Indes occidentales, pour les différencier de celles dites orientales (qui donnèrent aussi leur nom à différentes entités coloniales européennes nommées Compagnie des Indes orientales). À cause de cette confusion, on continue d’utiliser le mot « Indiens » pour parler des populations d'un Nouveau Monde (le mot pouvait naguère être utilisé pour les aborigènes d'Australie). Avec les travaux du cartographe Martin Waldseemüller au début du XVIe siècle, on commence à parler de « continent américain », en mémoire du navigateur italien Amerigo Vespucci ; ses habitants sont alors désignés sous le nom d'« Indiens d’Amérique » pour les distinguer des populations asiatiques, sans modifier complètement l'usage de les désigner comme des Indiens. 1 2 2 2 2 3 2 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 5 6 7 8 9 Sommaire Terminologie Carte des comtés des États-Unis où l'ascendance maternelle (mesurée par l'ADN mitochondrial) est majoritairement amérindienne. Une femme quechua et son enfant au Pérou. Couple d'Indiens Carajà au Brésil. En l’absence d’appellation qui fasse consensus, on utilise parfois les expressions de « peuples autochtones » ou « aborigènes », ou plus précisément, « Premières Nations » ou « Premiers peuples » (traductions littérales de l'anglais). L'expression « Peaux Rouges » est ancienne — le géographe grec Pausanias le Périégète aurait décrit une terre située au-delà de l'océan Atlantique, qu'il nomme terre d'outre-océan, peuplée par des « hommes à peau rouge, à chevelure noire et raide comme le crin d'un cheval » —, mais péjorative et n'est plus beaucoup utilisée en Amérique du Nord. On parle aussi de « peuples précolombiens » pour les territoires américains de l'Empire colonial espagnol, qui incluent la Mésoamérique et la cordillère des Andes. En anglais, au Canada comme aux États-Unis, on utilise les expressions « Native Americans » (« Américains d'origine »), « American Indians », « Native peoples » (« peuples d'origine »), « First Nations », « First Peoples », « Aboriginal Peoples ». Toutefois, ces termes sont souvent rejetés par les intéressés qui préfèrent être appelés en fonction des noms originels de leurs peuples. Au Québec, le terme « autochtone » est de loin le plus courant, à côté de « Premiers peuples », et « Premières Nations » quand cela concerne des revendications territoriales ou spécifiques. Dans le contexte québécois le terme englobe également les Inuits, qui ne sont pas des Amérindiens , et les Métis reconnus . En Guyane, on parle d'« Amérindiens » répartis en six ethnies. En Amérique hispanique, on préfère dire « indígena » (« indigène ») qu’« indio » (« indien »), qui prête à confusion avec les citoyens de l'Inde et qui est ressenti comme une insulte . La concurrence nationaliste entre les pays d'Amérique du Nord, et plus particulièrement entre le Mexique et les États-Unis, qui se sont disputé la suprématie sur le continent américain jusqu'à la guerre américano-mexicaine, ont suscité des traditions historiques différentes et une distinction devenue commune entre les groupes amérindiens établis en Mésoamérique (y compris parfois certains d'Oasisamérique et d'Aridamérique) avec les groupes établis plus au nord. Les recherches archéologiques, historiques et anthropologiques ont pourtant établi qu'il existait des échanges culturels entre ces différentes aires culturelles qui, de ce fait, s'influençaient mutuellement et partageaient certains traits culturels. Au sud du Mexique (géopolitiquement parlant en Amérique du Nord) et en Amérique centrale, les Mésoaméricains ont développé de grandes civilisations, tant dans la construction des villes que par l'écriture ou la connaissance astronomique. Parmi les principales ethnies, on peut citer en particulier les Olmèques, les Mayas, les Purépechas, les Mixtèques, les Zapotèques, les Huaxtèques, les Totonaques et les Nahuas (dont les Aztèques). Les Chibchas (aux confins de l'Amérique centrale et du Sud), les nations quechuas, la nation aymara, les Mapuches, peuples d'Amazonie, peuples patagons. Les derniers Amérindiens contactés hors du bassin amazonien (en 2004 dans le Paraguay occidental) sont les Totobiegosodes (ou Ayoreo-Totobiegosode) dont le territoire forestier est illégalement et rapidement détruit par deux compagnies forestières brésiliennes (Yaguarete Porá SA et River Plate SA) au moins depuis mai 2008 selon Survival International qui a alerté l'opinion internationale sur ce fait en novembre 2008. Les Totobiegosodes avaient déjà perdu 6 000 hectares de leur forêt au profit des éleveurs de bétail en 2007 . Les spécialistes ont dans un premier temps pensé que l’arrivée des premiers humains en Amérique remontait à 12 000 ans environ, mais des découvertes archéologiques récentes feraient remonter les premières migrations à plus de 40 000 ans . Venant de Sibérie, ils auraient traversé le détroit de Béring, alors au-dessus de la ligne de rivage maritime en période glaciaire (voir Béringie). Après une période d'habitation en Béringie, et après la disparition des masses glaciaires d’Amérique du Nord, ils auraient pu continuer la colonisation du nouveau continent . D’autres théories parlent de peuples océaniens qui auraient traversé l'océan Pacifique (théorie avancée par Paul Rivet), ou encore de peuples européens (hypothèse de l'archéologue Dennis Stanford). Une analyse ADN pourrait confirmer cette dernière hypothèse . On [Qui ?] estime en effet qu'une peuplade pourrait être venue d'Europe il y a 12 000 à 36 000 ans ; elle correspondrait aujourd'hui à un groupe très restreint d'autochtones : les Ojibwés, les Nuu-Chah-Nulth, les Sioux et les Yakamas. Des études génétiques plus récentes contredisent cependant cette thèse . Les Amérindiens, s'appuyant sur leur tradition orale, soutiennent que leurs ancêtres ont toujours habité là . Quoi qu'il en soit, la diversité des milieux naturels du continent a engendré des cultures très différentes. 10,11 12 13 14 15 Répartition géographique des groupes ethniques Amérique du Nord Mésoamérique Grandes et petites Antilles Amérique du Sud 16 Histoire Peuplement originel Théories anciennes 17 18 19 20 21,22 23 Diversité des peuples d'Amérique du Nord (illustration publiée en 1914). Pétroglyphes amérindiens, Nevada. Objets de la vie quotidienne des Indiens du Sud-Est des États-Unis. On notera cependant des découvertes qui remettent en cause le uploads/Histoire/ ame-rindiens.pdf
Documents similaires
-
21
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jui 21, 2022
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
- Taille du fichier 1.2458MB