Astrologie 1 Astrologie → Astrologie Astrologie occidentale • Astrologie popula
Astrologie 1 Astrologie → Astrologie Astrologie occidentale • Astrologie populaire • Horoscope • Interprétation astrologique • Signes du zodiaque • Symbolisme astrologique • Astrologie statistique • Critique de l'astrologie Astrologie chinoise Astrologie égyptienne Astrologie maya Camille Flammarion, L'Atmosphere: Météorologie Populaire (Paris, 1888), p. 163 L‘astrologie est un ensemble de systèmes de croyances qui repose sur l'interprétation des phénomènes célestes et organisé en vue d'obtenir interprétations et prédictions des événements humains, collectifs ou individuels. Elle est depuis Kepler, puis Newton, à distinguer nettement de l'astronomie et plus généralement de la physique, décrivant et prédisant avec précision des phénomènes naturels. Des scientifiques rigoureux comme Kepler ne l'ont pas moins pratiquée officiellement à la demande des puissants… assurant ainsi quelques subsides à leurs recherches. L'idée de l'astrologie était suggérée par la liaison observée entre la position de la Lune et du soleil et les marées, ainsi que par une interrogation sur le mouvement inhabituel des planètes. Elle constitue un simple système d’interprétations qui ne prétend pas répondre aux critères d'objectivité et de rationalité. L'astrologie apparaît comme un système d'interprétation de l'horoscope. Ses versions populaires sont les horoscopes des revues ou les affinités des signes du zodiaque. Si elles sont généralement considérées comme des échos lointains et déformés de l'astrologie historique, elles en restent sa manifestation et son expression la plus répandue. L'usage populaire du terme astrologie renvoie presque toujours à l'astrologie occidentale, à laquelle le présent article est principalement consacré. Plusieurs sens sont attachés au terme même d'astrologie[1] , dont la distinction s'avère nécessaire pour clarifier un certain nombre de débats. En effet, certains astrologues considèrent leur pratique seulement capable de décrire les traits de la personnalité d'un individu, d'autres assurant qu'il est possible de décrire les différents cheminements de leur vie, voire leur lointain avenir. Astrologie 2 Étymologie Le mot « astrologie » vient du grec αστρολογία, de άστρον, astron, (« étoile ») et λόγος (logos), qui a de nombreuses significations liées à la notion de « discours » : -λογία est un suffixe désignant d'une manière générale une discipline ou une matière d'enseignement. Étymologiquement, l'astro-logie n'est qu'un « discours sur les astres » : elle s'intéresse principalement au soleil et aux planètes du système solaire. Histoire de l'astrologie Origine historique Universum - C. Flammarion, gravure sur bois, Paris 1888, Coloris : Heikenwaelder Hugo, Wien 1998. Remontant à la plus haute antiquité et peut-être même au delà, l'astrologie est née de la prise de conscience d'une relation entre les saisons et le mouvement apparent des astres, menant l'homme à diviniser ces derniers. Ces considérations relèvent alors principalement d'une pratique astronomique (qui établit une corrélation de fait entre la carte du ciel et les saisons). Elles amènent à formuler l'hypothèse que les mouvements des astres sont la cause même de ces phénomènes (et non un phénomène corrélé, conséquence d'une cause commune). Dès lors, le travail d'observation (calcul des éphémérides, production de calendriers) est mené de front avec un travail, pourtant distinct, d'interprétation. L'objectif est d'établir, sur le modèle des constatations astronomiques, un certain nombre de conjectures sur une influence non plus météorologique et calendaire, mais humaine (personnalité, destin). Cette idée d'une correspondance symbolique entre la configuration céleste et les affaires du monde a progressivement conduit à la construction d'un symbolisme astrologique (voir article séparé). Les différents niveaux d'interprétation (conjectures physiques et conjectures humaines) cohabitent un certain temps, puis vont progressivement en se dissociant. Ce développement des pratiques donnera naissance à l'astronomie (qui s'en tient à l'observation, à la description et aux prédictions calendaires), laissant à l'astrologie les aspects ésotériques de conjectures sur les liens entre le ciel et la conduite des activités humaines. Son support étant les astres, l'astrologie est l'une des pratiques divinatoires particulièrement répandues dans l'histoire des cultures. On peut ainsi citer l'existence spécifique d'astrologies maya, arabe, égyptienne, chinoise, et bien sûr occidentale (dont il est principalement question dans cet article). Antiquité orientale Les premiers écrits connus concernant les astres remontent à 5000 ans, sous la forme de tablettes d'argile sur lesquelles ont été consignés tous les relevés des mouvements planétaires observés par des prêtres érudits de Mésopotamie[2] . Ces observations étaient faites dans un cadre religieux. Le mouvement des astres étant perçu comme volonté divine ; les prêtres ou astrologues servant de traducteurs. Cela peut donc être considéré comme Astrologie 3 l'origine de l'astronomie. Toutefois, les plus vieux horoscopes connus proviennent de Babylone et datent de 410 av. J.-C[3] . Le Judaïsme rejette l'astrologie et la considère dépourvue de substance. Ce rejet est illustré notamment dans l'Épître au Yémen de Moïse Maïmonide, qui dénonce l'incapacité des astrologues de Pharaon et de Nabuchodonosor II de prévoir leur future débâcle. Antiquité grecque Platon tient les astres pour des « vivants divins et éternels », des « dieux visibles » (Timée, 39e-40d). De Chaldée, l'astronomie-astrologie se répand en Grèce après les conquêtes d'Alexandre le Grand[réf. nécessaire]. De là elle se répandra dans tout l'empire grec, en Inde, en Égypte puis jusqu'à la Rome antique tout en devenant plus structurée, moins religieuse et donc plus populaire. La division du ciel en douze signes zodiacaux et le premier horoscope connu date du Ve siècle av. J.-C. En Grèce, Hippocrate et Galien (à l'exemple sans doute des prêtres égyptiens) feront de l'astrologie l'un des fondements de la médecine, associée à la théorie des quatre éléments[réf. nécessaire]. Parallèlement à cette astrologie, des systèmes différents se forment en Chine, en Amérique précolombienne et sans doute dans d'autres civilisations. Mais l'astrologie chinoise et l'astrologie chaldéenne sont les seuls systèmes ayant perduré jusqu'à nos jours. Tous les systèmes d'astrologie actuellement connus dérivent d'un de ces deux systèmes (ou des deux, cas de l'astrologie tibétaine). L'astrologie chaldéenne est toutefois celle qui a connu la plus grande diffusion et la plus grande influence[réf. nécessaire]. La première synthèse magistrale de l'astrologie, le Tetrabiblos, fut écrite par l'alexandrin Ptolémée en 140, posant les principes de ce qui va devenir l'astrologie occidentale. Astrologie arabe En l'an 529, l'empereur Justinien fit fermer les écoles de philosophie d'Athènes. Les érudits de l'époque, les maîtres du néo-platonisme, se réfugièrent à Gundishapur chez les Sassanides en Perse. L'astronomie, la médecine, la philosophie, etc. se développèrent intensément dans cette académie de Gundishapur où confluèrent des érudits de tous bords. Les conquêtes musulmanes s'emparèrent de Gundishapur qui avait une grande réputation. Cette école de Gundishapur eut une grande influence sur le développement de la civilisation arabo-musulmane. À la demande des califes, les auteurs de l'Antiquité, notamment Aristote furent traduits en arabe, souvent depuis le persan ou le syriaque. Vers 850, Alkindi (c'est-à-dire Ya' kûb ibn Isâk Sabbâh al Kindi), originaire de Bassorah, traduisit de nombreux textes en arabe, dont ceux d'Aristote, mais il écrivit aussi plus de 200 traités sur tous les sujets possibles, dont l'astronomie, qui à l'époque ne se distinguait pas de l'astrologie. Une de ses contributions la plus importante fut sa doctrine des conjonctions entre les planètes et leur influence sur les phénomènes naturels et sur les impulsions donnant naissance aux grands événements historiques. Son disciple, Albumasar (mort en 886) fut un astrologue de Bagdad qui propagea les idées d'Alkindi dans son « Liber magnarum coniunctionum » lequel eut une forte influence sur l'astrologie du Moyen Âge. Un autre astrologue important fut Thébit (mort en 901). Il était Sabéen, originaire d'Harran, où il recueillit les connaissances astrologiques mésopotamiennes qui vinrent enrichir les connaisances arabo-musulmanes. Il vécut à Bagdad et devint l'astrologue du calife d'Antioche. Il enseignait notammment que chaque planète possédait un daemon, c'est-à-dire un esprit ou une intelligence qui la guidait. L'astrologie arabe s'est tout Astrologie 4 spécialement développée grâce à l'afflux des érudits perses, syriens, juifs, etc. qui à partir de 850 affluèrent vers les nouveaux centres intellectuels créés par les califes de l'islam. Le Juif Mashallah par exemple vécut à la cour d'Al Mansur. Il fut l'auteur d'une vingtaine de traités d'astrologie[4] . Suite à l'occupation de l'Espagne par les Maures, l'astrologie revint en force dans la civilisation européenne au Moyen-Âge[4] . Moyen- Âge et Renaissance Le jugement dernier, peinture en style orthodoxe byzantin sur les murs du monastère Voroneţ construit en 1488 en Roumanie. On y voit, à gauche, le paradis avec les saints et l’Arbre de la Vie ; à droite les enfers avec des démons et le feu qui descend dans les abysses, et, en haut, l’image contemplative du Christ tout puissant. À droite et à gauche du Christ, on voit les signes du zodiaque[5] . Mosaïque du VIème siècle de la synagogue de Beit Alpha, Israel, représentant les signes du zodiaque. Pendant la période chrétienne, l’astrologie connaitra une situation ambigüe. Mise au ban de la société par l’Église, comme toutes les pratiques divinatoires, lors du concile de Tolède de l’an 447, elle est pratiquée dans les cours royales, et continue à être étudiée par les érudits, même religieux (Albert le Grand, maître de Thomas d'Aquin, est l’auteur d’un traité d’astrologie). Charles V s’occupait d’astrologie et fonda à Paris un collège d’astrologues. Louis XI consultait les siens en toutes circonstances. Catherine de Médicis avait fait élever en son hôtel (Hôtel de Soissons) uploads/Histoire/ astrologie.pdf
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- Publié le Jan 10, 2022
- Catégorie History / Histoire
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