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UN PROPHETE A PARLE (Ben-Ezra) Un Prophète a parlé Ben-Ezra Nouveaux Commentaires des Prophéties de Daniel, de l'Antichrist et " les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre " Adaptation et notes de A. ANTOMARCHI En Dépôt Mademoiselle M. BRUNISHOLZ Bonne-s-Menoge (H.-S.) TABLE DES MATIERES  Avis AUX LECTEURS  AVANT-PROPOS  I° PARTIE  LE COLOSSE AUX PIEDS D'ARGILE  Explication de la Statue  Premier Empire  Deuxième Empire  Troisième Empire  Quatrième Empire  La pierre qui frappe  Conclusion  II° PARTIE  LE CHAPITRE VII DU LIVRE DE DANIEL  Première Bête  Deuxième Bête  Troisième Bête  Quatrième Bête  Mort de la quatrième Bête ; ses conséquences.  III° PARTIE L'ANTICHRIST  Monarchie universelle de l'Antichrist  Conception nouvelle de l'Antichrist  L'Antichrist  Définition de l'Antichrist  L'Antichrist dans l'Apocalypse  Notion nouvelle de l'Antichrist  La onzième «corne»  Quelques réflexions complémentaires  La Bête aux deux cornes  La marque de la Bête  La Femme assise sur la Bête  L'homme de péché  IV° PARTIE  I. - De NOUVEAUX CIEUX ET UNE NOUVELLE TERRE  II. – DE NOUVEAUX CIEUX ET UNE NOUVELLE TERRE AVIS AUX LECTEURS DE LA DEUXIEME EDITION En juillet 1934, le regretté Pasteur ANTOMARCHI faisait paraître «Ben Ezra », étude sur les prophéties de Daniel et de l'Antichrist. Cette étude était presque inconnue du protestantisme de langue française, mais elle fut très vite achetée par les chrétiens intéressés par le retour du Seigneur, et je crois que c'est le manque de moyens qui empêcha M. A. Antomarchi de faire une édition plus importante. Il a achevé sa carrière le 28 septembre 1952 et j'ai pu seulement rééditer « Rome face à l'Evangile » en 1957. Ce livre sera bientôt épuisé et, à vues humaines, plus réédité. Voici qu'après une trentaine d'années, « Ben Ezra » va paraître à nouveau, grâce à quelques ferventes chrétiennes qui ont à coeur de remettre en lumière ce commentaire si nécessaire en nos temps troublés. C'est avec une grande joie que je les aiderai, dans la mesure de mes forces, à mener à bien ce modeste travail, qui est pour la seule Gloire de Dieu. Que la riche bénédiction du Seigneur repose sur ce livre, fruit de longues études de son humble et fidèle serviteur. Mlle Berthe CHAUVINC, belle-soeur du Pasteur Antomarchi, Retraite Cauzid, LIVRON (Drôme). AVANT-PROPOS Bien que ces commentaires de J. Ben-Ezra, sur les prophéties de Daniel et sur l'Antichrist datent déjà de plus d'un siècle et demi, ils n'en sont pas moins totalement inconnus du public, et pour ainsi dire inédits. Deux éditions espagnoles complètes de l'oeuvre de Ben-Ezra furent à l'origine publiées, l'une à Paris et l'autre à Londres. Cette dernière, en quatre volumes, comptant au total près de deux mille pages, fut imprimée par Charles Wood, Poppin Lane, Fleet Street, en 1816, et éditée par Manuel Belgrano, représentant diplomatique de la République Argentine. Ce dernier négociait à cette époque la reconnaissance, par le gouvernement britannique, de l'indépendance de son pays qui venait de secouer le joug de l'Espagne. L'apparition de cet ouvrage fut saluée avec enthousiasme, aussi bien dans les milieux littéraires que dans les milieux religieux, et produisit une grande impression. Des membres du clergé, en grand nombre, embrassèrent les vues de Ben-Ezra, et si la latitude de les propager leur eût été laissée, il n'est pas douteux que la conséquence en aurait été un réveil religieux de l'Eglise d'une incalculable portée. Qui était Ben-Ezra ? J.-J. Ben-Ezra n'était que le nom de plume de Manuel Lacunza, né à Santiago du Chili en 1731. Son père était Juif, il tenait un commerce et vit d'un œil indifférent le jeune garçon fréquenter un établissement d'éducation jésuite. Quand Manuel eut atteint l'âge requis, il entra dans la Compagnie de Jésus. Sur ces entrefaites, les Jésuites furent chassés du Chili et allèrent se réfugier à Imola, en Italie. C'est là que, vers 1793, Ben-Ezra publia son oeuvre capitale, intitulée : La venue du Messie en gloire et en majesté. Durant plusieurs années, cette oeuvre avait circulé en manuscrit. Les pages que nous allons présenter au lecteur sont extraites de cet ouvrage. « Le but que je me suis assigné — écrit l'auteur dans sa préface — est, en premier lieu, de réveiller les prêtres, de les obliger à secouer la poussière de leur Bible, de les convier à une nouvelle étude, à une étude plus attentive, plus profonde, du livre divin. Car, bien qu'étant le livre propre du sacerdoce, tout comme sont propres à n'importe quel artiste les instruments de son art, la Bible paraît leur être le plus inutile de tous les livres. Quel bien ne pourrions-nous pas attendre de cette nouvelle étude si elle était entreprise par tous les prêtres instruits, par tous ceux qui se sont constitués les maîtres et docteurs de l'Eglise !... » Près d'un siècle et demi s'est écoulé depuis que cette oeuvre immense a vu le jour, sans que, jusqu'ici, les sages conseils ou le bel exemple de Lacunza aient réussi à produire l'effet désiré. Il paraît évident que le bon abbé a manqué son but. Si, au lieu de parler aux docteurs de l'Eglise, il se fût adressé à la masse, il est très possible que son travail eût porté d'autres fruits, plus nombreux et meilleurs. C'est cette erreur de tactique que nous nous proposons de réparer en publiant de nouveau en style populaire, quelques-uns des chapitres notoires de l'oeuvre de Lacunza, dont le talent et les connaissances remarquables le classent parmi les plus savants spécialistes en pénétration des Ecritures prophétiques, et dont les conclusions, si magistralement développées, peuvent difficilement être réfutées. Ben-Ezra était aussi un fervent de l'astronomie. C'est au cours d'observations qu'il mourut victime d'un accident, en 1801. Un rarissime exemplaire de l'oeuvre de Ben- Ezra est venu en la possession de M. W. Smart, de Los Angeles, Californie, qui en a publié de longs extraits en anglais et en espagnol. C'est à sa bienveillance et à sa généreuse autorisation que nous devons de pouvoir publier les pages qui suivent. Qu'il trouve ici l'expression émue de notre gratitude. Un mot reste à dire de la traduction. Aidé d'un ami, que sa modestie m'empêche de nommer, connaissant à fond l'espagnol, langue de mon grand-père maternel, nous avons pu en venir à bout. Nous la garantissons aussi fidèle que possible. Mais elle n'est pas mot à mot. Superposer un mot français à un mot espagnol n'eût pas été une traduction, mais bel et bien une trahison. C'est ainsi que l'on n'a pas hésité à faire sauter mainte épithète, maint adjectif, maint superlatif, dont, on le sait, l'espagnol est prodigue, mais qui eussent gêné le lecteur français. Aussi, dans un ouvrage où ce sont les choses qui ont une valeur absolue, puisqu'elles se réclament de l'Ecriture, on ne peut prêter aux mots qu'une valeur relative ; on ne leur demande que de laisser à l'idée son sens vrai. Rendre exactement la pensée de Ben-Ezra, c'est ce à quoi l'on a scrupuleusement, et avant tout, visé. La Bâtie-Rolland, Juillet 1934. PREMIERE PARTIE Le colosse aux pieds d'argile Le monarque chaldéen Nébucadnetzar, vivait au VI° siècle avant Jésus-Christ. Les événements prophétiques contenus dans le songe extraordinaire qu'il eut au cours de son règne, événements qui se déroulent du début de celui-ci jusqu'en des temps futurs encore, couvrent une durée de plus de vingt-cinq siècles. Sur ce songe plein de mystère, interprété en partie seulement par le prophète Daniel, des centaines, des milliers, de commentateurs ont pâli sans parvenir à en donner une explication qui fût corroborée en tous ses détails par l'histoire. Le voile qui, sur les points les plus importants, en cachait le sens, a été entièrement levé, vers la fin du XVIII° siècle, par Ben-Ezra. La révélation que le Saint-Esprit lui en a donnée éclaire merveilleusement les événements historiques qui se sont déroulés depuis 2.500 ans, en particulier les temps actuels, confirmant de la façon la plus pérempoire la sûreté, l'infaillibilité des prévisions divines. Pour la commodité du lecteur, nous reproduisons ici ce songe, que nous transcrivons littéralement de la version de l'abbé Crampon (Les citations de l'Ecriture sont tirées, à peu près toutes, de la version de l'abbé Crampon.) : « Toi, ô roi, tu regardais, et voici une grande statue, immense et d'une splendeur extraordinaire ; elle se dressait devant toi, et son aspect était terrible. « Cette statue avait la tête d'or fin, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds en partie de fer et en partie d'argile. Tu regardais, jusqu'à ce qu'une pierre se détacha sans main, frappa la statue à ses pieds de fer et d'argile et les brisa. Alors, furent brisés en même temps le fer, l'argile, l'airain, l'argent et l'or, et ils devinrent comme la balle qui s'élève de l'aire en été, et le vent les emporta sans qu'il en restât aucune trace ; et la pierre qui avait uploads/Histoire/ ben-ezra.pdf

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  • Publié le Sep 21, 2022
  • Catégorie History / Histoire
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