1 Cahiers du communisme Articles 1947-1950 Sommaire : Documents sur les origine

1 Cahiers du communisme Articles 1947-1950 Sommaire : Documents sur les origines de la Deuxième Guerre Mondiale (p. 2) André Jdanov – Sur les origines de la Deuxième Guerre Mondiale (p. 8) André Jdanov – Sur la situation internationale (p. 11) F. Dvoriankine – La victoire de la science biologique mitchourinienne (p. 24) I. Charikov – De la lutte entre le nouveau et l’ancien dans le développement de la société soviétique (p. 32) Joseph Staline – Les fauteurs de guerre ont peur d’une entente avec l’Union Soviétique (p. 39) L’économie de guerre (p. 41) Que se passe-t-il en Yougoslavie (p. 48) La Yougoslavie de Tito dans le camp impérialiste (p. 54) Le nouveau budget d’Etat de l'URSS – 1949 (p. 59) Le nouveau budget d’Etat de l'URSS – 1950 (p. 61) L’économie soviétique de paix et l’édification du communisme (p. 63) Trente ans de luttes de l’URSS pour la paix et la sécurité (p. 69) Les débats en Union Soviétique sur les questions d’économie (p. 77) B. Kedrov – La naissance du marxisme – Une grande révolution dans la philosophie (p. 86) 40e anniversaire de « Matérialisme et Empiriocriticisme » – Lénine et la philosophie (p. 89) Anarchisme ou socialisme et les fondements théoriques du communisme (p. 102) V. Kroujkov – Un ouvrage classique de Staline – Des principes du léninisme (p. 108) Une nouvelle édition de L’anti-Dühring de Friedrich Engels (p. 112) Une revue anticommuniste – Les Temps Modernes (p. 118) Philosophie de dictateur (Sur de Gaulle) (p. 120) La réaction et l’Eglise catholique (p. 128) Edition électronique réalisée par Vincent Gouysse à partir d’articles publiés dans les Cahiers du communisme de 1947 à 1950. Cette sélection ne pose pas de problème majeur de révision des principes marxistes-léninistes. WWW.MARXISME.FR 2 Documents sur les origines de la deuxième guerre mondiale – « Falsificateurs de l’histoire » « On peut tromper tout le monde pendant un certain temps, on peut tromper quelques-uns indéfiniment, mais on ne saurait tromper indéfiniment tout le monde. » (Lincoln.) Lorsque le Président Truman, agent d'exécution de la classe des capitalistes, annonce une « campagne de vérité », cela signifie précisément que l'entreprise de falsifications et de calomnies qu'il dirige va essayer de « travailler » à un rythme plus ample et plus rapide. Certes, les procédés américains (et leurs imitations ou plutôt leurs « traductions » françaises) sont, dans l'ensemble, grossiers. Les Américains traitent de ces questions de la même façon que leurs affaires : à la manière du « big business ». Il serait néanmoins très dangereux de sous-estimer la portée de ce travail d'intoxication qui atteint un très large public, et il serait puéril et indigne d'un communiste d'y répondre seulement par un haussement d'épaules. Le fait que nos idées soient justes et vérifiées par les faits ne suffit pas pour que cela soit clair à tout le monde. Il faut encore avoir le courage d'en faire, sans se) lasser, la démonstration. A l'occasion de l'anniversaire du déclenchement de la deuxième guerre mondiale, les falsificateurs de l'histoire ont entrepris une campagne grossière dont le but est de préparer les esprits à une troisième guerre mondiale, dirigée contre l'U.R.S.S. Le Populaire, organe des dirigeants socialistes de droite, a une fois de plus donné le ton à ce concert, notamment en dénaturant la portée et le caractère du pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939. L'Aurore publie, sous le titre « Les secrets de la deuxième guerre mondiale », une série d'élucubrations de la plus haute fantaisie qui n'ont rien à voir avec la vérité historique. France-Soir commence une « enquête » intitulée « Guerre ou Paix » par un article sur l'Armée Rouge dont les éléments, pour les besoins de la cause, ont été puisés chez les traîtres et les espions qui sont les auxiliaires indispensables, et pour ainsi dire uniques, des falsificateurs. Il ne s'agit pas ici de démonter le mécanisme du mensonge chez les falsificateurs de l'histoire. On aura intérêt, sur ce point, à se reporter à la très courte et très vivante étude faite par Roger Garaudy dans les Cahiers. (Roger Garaudy : « Le mécanisme du mensonge chez les falsificateurs de l'Histoire », Cahiers, avril 1950.) Il est indispensable de répondre aux falsifications et aux calomnies des dirigeants américains, anglais et de leurs valets français. Il existe, de ce point de vue, une série de documents publiés par le Ministère des Affaires étrangères de l'U.R.S.S. au début de 1948 (« Documents et matériaux se rapportant à la veille de la deuxième guerre mondiale ». Archives du ministère des Affaires étrangères d'Allemagne publiées par le ministère des Affaires étrangères de l'U.R.S.S. (1937-1939), en 2 volumes reliée toile, 582 pages : 240 francs.) et dont les enseignements se trouvent résumés dans la notice historique « Falsificateurs de l'Histoire » publiée à la même date par le Bureau d'Information Soviétique. (« Falsificateurs de l'Histoire » (notice historique). Edition de Moscou, 64 pages : 12 francs, Edition du C.D.L.P., une plaquette de 96 pages, avec Index des noms cités : 35 francs.) La lecture (d'ailleurs passionnante) et l'étude de cette notice sont nécessaires à tous ceux qui veulent y voir clair dans les événements qui ont précédé et accompagné la préparation et le déclenchement de la deuxième guerre mondiale — et, par conséquent, nécessaires à tous ceux qui veulent comprendre les événements actuels. Ces documents sont un complément indispensable et de grande valeur au rapport du camarade Jdanov, en 1947, sur la situation internationale. Ils constituent une mine précieuse pour répondre aux falsificateurs et aux fomentateurs d'une nouvelle guerre et pour retourner contre eux les coups qu'ils prétendent nous porter. A en croire les dirigeants américains, anglais et français, l'année 1939 suffirait pour expliquer le déclenchement de la deuxième guerre mondiale. Dans toutes les fameuses enquêtes « sensationnelles » publiées par les journaux à leur dévotion, il n'est question en général que de l'année 1939 et même plus précisément du pacte de non-agression germano-soviétique d'août 1939. 3 A croire que, dans toutes les années précédentes, il ne s'est rien passé, que les dirigeants américains, anglais et français ont mené la politique la meilleure qui soit au monde. Or, « Qui ne sait que l'Allemagne a commencé la préparation de la guerre dès l'accession de Hitler au pouvoir ? Qui ne sait également que le régime hitlérien a été créé par les milieux monopolistes allemands, avec l'approbation pleine et entière du camp dirigeant de l'Angleterre, de la France et des Etats-Unis ? » (« Falsificateurs de l'Histoire », chapitre I, page 9 (les références correspondent à l'édition du C.D.L.P.).) Les trusts américains ont donné à Hitler l'outil nécessaire pour son agression. C'est la même politique qui est menée actuellement par les dirigeants américains et, comme par hasard, avec les mêmes hommes, notamment, Allen Dulles, chef des Services secrets américains, et son frère, le fameux John Foster Dulles, éminence grise du Président Truman. Allen Dulles, directeur des maisons de Londres, Cologne et Hambourg de la Banque Schröder où dominait le trust allemand de l'acier fondé par le célèbre magnat de la Ruhr Thyssen, a joué un rôle de premier plan dans les rapports entre les monopoles capitalistes américains et allemands. C'est le même Allen Dulles qui, en pleine guerre, en février 1943, était délégué par le gouvernement des U.S.A. en Suisse pour sonder les possibilités de conclure une paix séparée avec Hitler. Allen Dulles déclara au cours des pourparlers « qu'il reconnaissait pleinement les prétentions de l'industrie allemande à un rôle prépondérant en Europe » (« Falsificateurs de l'Histoire », page 34.). C'est cette politique que les Américains appliquent actuellement ! Quant à John Foster Dulles, il dirigeait la fameuse affaire de contentieux « Sullivan and Cromwell », étroitement liée avec le trust « Standard Oil » de Rockfeller et avec la plus puissante banque des U.S.A., la « Chase National Bank », qui a investi d'immenses capitaux dans l'industrie allemande. Après avoir permis que se créent les conditions économiques du réarmement hitlérien, les dirigeants américains, anglais et français ont tout naturellement laissé Hitler constituer tranquillement une véritable armée d'agression en menant avec lui une politique de non-intervention et de capitulation que l'on baptisait du nom trompeur de politique d'apaisement avec l'Allemagne. C'est ainsi qu'actuellement, après avoir permis la renaissance des trusts de l'Allemagne occidentale, les impérialistes américains en sont arrivés à permettre et à favoriser la constitution d'une véritable armée d'agression dont la direction reviendrait aux anciens généraux nazis que l'on blanchit à tour de bras. Les dirigeants socialistes de droite marchaient à fond dans cette politique et fournissaient les armes idéologiques. Voilà les faits indiscutables que les fauteurs de guerre cachent cyniquement aux peuples ; voilà des faits dont on ne parle pas beaucoup dans le Populaire, dans France-Soir, dans Franc-Tireur et autre Aurore. Nous avions un pacte d'alliance avec l'U.R.S.S., mais c'était avec Hitler que Daladier et Chamberlain s'acoquinaient. C'est pourquoi l'Epoque du 25 août 1950 ose écrire des Soviétiques : « ... Ceux que le hasard fit nos alliés en juin 1941. uploads/Histoire/ cahiers-du-communisme-1947-1950.pdf

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  • Publié le Jui 26, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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