CM histoire de l’art contemporaine. La crise de la représentation. Art du XIX e

CM histoire de l’art contemporaine. La crise de la représentation. Art du XIX et du XXème. 1800-1914. La notion de modernité ne se fonde pas sur la continuité mais sur la rupture. Champ de bataille artistique qui oppose 2 écoles : -la peinture officielle/ académique. Fondée sur le respect d’une tradition picturale, hérité de la tradition italienne et de la beauté idéale de l’art antique. Peinture de tradition, conservatrice inscrite dans une continuité et une perpétuation des formes du passé. Ils sont majoritaires sur la scène et seront soutenu par l’Etat (il forme et achète ses œuvres principalement). -la peinture indépendante/ école moderne : fondée sur la transgression des règles académiques. Pour eux, on doit se fonder sur l’art moderne. L’art académique est désuet, il faut le rénover. Rupture avec la tradition classique. Rejet mais ils sont minoritaires, et ils ne sont pas soutenus par l’Etat. Ils vont être très critiqués et moqués par le grand public, mais ils trouveront des alliés (Baudelaire – Eugene Delacroix ; Zola – Manet et impressionnistes). Critiques d’art qui vont tout faire pour expliquer la peinture au grand public ; des marchands qui prennent le risque d’investir (très rare). 1780 à 1914 : Louis XVIIIème (frère de Louis XVI) règne jusqu’à sa mort ; Charles X jusqu’en 1830, il voulait mettre un système totalitaire : révolution. Louis Philippe monte sur le trône, duc d’Orléans. Quelqu’un de modéré, son règne est beaucoup plus long. Le règne s’achève en 1848. Mouvement sociaux, développement de la révolution industrielle. On se révolte contre le roi. Climat tendu. 2eme rep proclamée. Election au suffrage universel (hommes seulement). Louis Napoléon Bonaparte élu, 1er président en 1848. en 1851, il fait un coup d’état, 2nd empire : règne de Napoléon III. Mise en place d’une grande bourgeoisie d’affaire. Mais en 1870, guerre Allemagne / France. L’armée allemande va envahir tout le nord du pays. Fin 2nd empire 70-71. Paris assiégé, gouvernement provisoire, début de la 3eme rep. Début de la Commune : les ouvriers ne font pas confiance au nouveau gouvernement. Révolution écrasée dans le sang. Paix signé : alsace et Lorraine + lourd tribut. 3eme rep 70 ans. France grande puissance (au coté de l’Angleterre et de l’Allemagne). Siècle des révolutions scientifiques et industrielles. Transformation du visage de la France. Exode rural. Les villes deviennent des métropoles. Les richesses sont dans les mains de la bourgeoisie. Chemins de fer, réseau ferré mis en place, + facile circulation ; dvt architecture métallique (ex Tour Eiffel) ; la photo arrive et est vue comme une rivale de la peinture. Réverbère éclairé au gaz, électricité, télégramme. La ville est remodelée avec Haussmann pour éviter les petites rues qui favorisent les barricades pour les révolutions. Immeubles de rapports, Haussmannien ? Nb gares, parcs, rues pavées, réverbères. Paris= capitale culturelle de l’époque. Avènement d’une société de loisir : Opéra Garnier (Nap3) ; théâtres et brasseries ; bals pop, guinguettes ; cabarets ; capitale de la mode, de l’art. 1 Gustave Caillebotte, Rue de Paris ; temps de pluie, 1877. Académie et écoles des Beaux Arts (fondée en 1648). Système administratif hérité de l’Ancien Régime. A l’origine pour les rois, ils doivent former les générations futures. Système ouvert à un plus grand nombre, mais tjrs sur la tutelle de l’Etat. Les peintres passent et conseillent pour les commandes. Jury pour les diplômes, ils décident qui va aux expos, et ils donnent des récompenses. Académiciens. Les différents codes picturaux sont registrés. La peinture d’histoire est le plus noble (peinture monumentale, de l’antiquité, mythologie, de l’histoire de France, religion…), portraits puis peinture de genre (l’homme au quotidien), paysage, nature morte. Enseignement hérité du XVIIème siècle, fondé sur l’art de l’antiquité. Ingres, Le vœux de Louis XIII, 1824 2 Le dessin est plus important que la couleur. Eclairage clair/ obscur, violent, donne du relief (draperie). Narration qui doit être intelligible. Louis XIII a eu du mal à avoir un enfant, et lorsque ce fut le cas il désigna la Vierge comme la sainte Patronne de la France. On ne doit pas voir le coup de pinceau. L’aspect artisanal ne doit pas être vu (différent avec les modernes). Le Salon : le marché de l’art est très rare. On allait directement chez le peintre. Invention de la monarchie du XVIIème : 1667 1er Salon, au Louvre au Salon Carré (ensuite Palais Royal, Tuileries, Palais de l’Industrie…), jusqu’en 1833, biannuel, puis annuel (1855-1863 période biannuelle). 1876 : 500000 visiteurs en 3 mois. Lien qui permet de se faire connaitre, où on reçoit des récompenses (médiatisées, les collections s’achètent, parfois l’Etat peut même confier la décoration d’un mouvement). Il faut passer devant un jury qui empêchera l’apparition de tendances nouvelles (sur 7000/ 4000 rejetées). Paysagistes, réalistes et impressionnistes souvent rejetés. Cézanne s’est présenté 15 fois au Salon, il a été accepté 1 fois. Henri Gervex, le jury du Salon des artistes français. 1) Le néoclassicisme (vers 1780-1830). Principal représentant du mouvement : Jacques Louis David (1748-1825). 3 Le serment des Horaces, 1784. Tableau manifeste, fondateur du mouvement. Formation classique, a étudié pendant 2 ans la Renaissance à Rome. Quand il revient, Louis XVI passe commande. Art nouveau, il s’intéresse à l’histoire romaine (inspirée des auteurs de l’antiquité et d’Horace de Corneille). Il est très proche de Diderot, des Lumières (il voulait que la peinture ait une valeur morale). Exemple de patriotisme et de stoïcisme. Tableau réalisé à Rome. Moment où le père demande à ses fils de passer serment du patriotisme sur les autres sentiments. Espace clos, sans trop d’accessoire ni de fond. Dallages et 3 arcades. Parait comme dans 1 pièce de théâtre. Unité classique respectée (temps lieu action). 3 fils prêts a se battre / père demandant le serment/mères et sœurs pleurantes. Schémas triangulaire et symétrique. Bras forts comme des épées. Femmes effondrées molles. Hommes debout/ femmes au dessous. Dessins très nets. Pour donner aspect dramatique : clair obscur pour modeler la musculature (force guerrière). Proportions des corps respectées (modèles antiques). Couleurs froides et ternes mates. Néoclass : art fonction lisible et moral. Idéal classique : modèle éthique. Atelier qui forma des dizaines de peintres qui diffuseront le neoclass dans toute l’Europe. Très rigoureux, il veut donner une dimension morale à ses tableaux. Mouvement d’envergure internationale. Accompagne la révolution française, le1er empire et la restauration. Mouvement qui s’oppose à la peinture galante, frivole, rococo, débauche. Style qui va préconiser un retour à l’art antique. Jacques Louis David – influencé par Nicolas Poussin, Lebrun… peintre préféré de Napoléon, officiel de la Révolution et du 1er Empire. 4 La mort de Marat : Serment du jeu de paume • • Le sacre de l’empereur 5 2) le romantisme (1820-1850). Eugene Delacroix : la mort de Sardanapale (présenté au Salon en 1827). Le romantisme est partout en Europe. Foyer : Allemagne et Angleterre, France après empire Napoléonien. Différent du neoclass car multidisciplinaire : Goethe, Bairon, Hugo et Chateaubriand. Mouvement littéraire puis philosophie, musique, ensemble des beaux arts. Pendant la restauration, monarchie de Juillet et 2nd empire. Il s’oppose point par point au néoclassicisme. Néoclassicisme : Raison morale Antiquité Règle classique Art despotique Romantisme : Imagination/ fantaisie Nouveaux sujets, inspiré litté contemporaine Besoin de s’évader, civilisation orientale, volonté retour nouvel état primaire Intérêt M A, litté et Archi Souffle de liberté dans la pratique picturale Nouvelle sensibilité, intérêt pour les mouvements intérieurs Prône le subjectif et l’irrationnel « Le romantisme c’est ce qui est malade, le néoclassicisme, c’est ce qui est saint » Goethe Delacroix : formation classique mais finit son cursus en autodidacte avec Géricault. Au Louvre, il n’y va pas pour voir Raphael, mais Rubens (flamand, mouvement, peu lisible, couleurs et composition) et Ronèse (vénitien, couleurs et lumière). 6 Influence : la mort de Sardanapale : manifeste du romantisme. Scandale au Salon, mais chef de file du mouvement. Composition chaotique. Sujet litté contemporaine (1821 – Byron), histoire du Proche Orient, Antiquité. Minime, assiégée depuis 2 ans. Le roi et sa concubine demandent à être immolé. Mais D va changer la fin. Il va imaginer ce qu’était ses dernières heures. Interprétation scène de carnage orientaliste, prétexte pour une débauche de nue, d’accessoires… Composition : longue diagonale. Sardanapale au serviteur. Accumulation des preuves de la rupture : -dessin très peu important. S : très peu esquissé, scandale car perso principal. Beaucoup accentué sur les accessoires. -tableau pas construit sur une perspective. Accumulation de perso. Non sens car les perso ne sont pas debout, le cheval est à moitié. Dynamique. - tout repose sur la ligne serpentine. Jeux de courbes et d’arabesque (influence de Rubens). -narration du tableau incohérente. Pas de construction contact visible entre les perso. Unité classique non respectée, annonce de la défaite/ massacre déjà engagé. Lecture difficile car beaucoup d’objet. Fond ocre vert et brun : fait ressortir le rouge et les accessoires dorés. Lumière violente qui met en valeur les différentes carnations. Peinture d’imagination grâce a laquelle le peintre va exprimer ses passions. Aucun message moral pour la collectivité. Expression via la couleur. Imaginaire, orient, folie, désespoir, tragique. 1er fois que uploads/Histoire/ cm-histoire-de-l-imp.pdf

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  • Publié le Jui 03, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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