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Axe 1 : La dimension politique de la guerre. Au 18ème siècle, comme le disait C

Axe 1 : La dimension politique de la guerre. Au 18ème siècle, comme le disait Clausewitz, la guerre peut se définir comme « la prolongation de la politique par d’autres moyens ». De ce fait, elle oppose à cette époque et jusqu’a la fin du 19ème, des états qui tentent d’en limiter l’ampleur. Toutefois, comme le soulignait déjà Clausewitz, avec la Révolution Française, la guerre oppose désormais des nations étant à devenir absolues puis totales, au cours du 20ème siècle. En ce début de 21ème siècle, les formes de la guerre et la violence ont évolué avec l’arrivée de nouveaux acteurs et de nouvelles technologies, et nouveaux espaces de conflits que ce soit le cyber espace ou encore l’espace extra-atmosphérique. I) Entre le 17ème et le 18ème siècle, les guerres ont été plutôt limitées entre les Etats 1) Au 17ème et 18ème, l’Europe au coeur des conflits Ces puissances se disputent des territoires en Europe (ex : la Prusse voudrait mettre la main sur la Silésie, les britanniques voudraient étendre leurs colonies en Amérique) et dans ces conflits, les guerres sont inter-étatiques et symétrique ( guerres entre armées régulières avec poids équivalents). Avec l guerre de 7 ans qui débute en 1756 et qui s’achève en 1763, on a deux coalitions qui s’affrontent, une avec à sa tête la Grande Bretagne, alliée à la Prusse et au Portugal et l’autre avec la France, alliée à l4autriche, la Russie et l’Espagne. Cette guerre est considérée comme la Première Guerre mondiale car si les actions majeures ont lieu en Europe ( ex : bataille de Rossbach en 1757), il y a également eu d’autres théâtres de guerre, plus particulièrement en Amérique du Nord ( français contre britanniques), les Antilles, l’Inde, l’Afrique où les combats ont lieu sur terre et sur mer car les britanniques ont une marine de guerre plus forte que celle des français, qui finissent par l’emporter. Les britanniques se sont donnés les moyens d’exercer une véritable domination sur les mers. Pour cela, ils ont maîtrisé la construction navale, inventé de nouveaux outils financiers pour sécuriser leurs transactions, adapté leur économie ( agricole et industrielle), mobilisé et formé 10 % de la population masculine pour l’incorporer dans la marine de guerre ou marchande ( pas de manière douce). Ces soldats ont été soumis à d’intenses disciplines. Tout cela permet à l’Angleterre d’imposer à leur adversaire (la France), une guerre à outrance ( anéantir l’adversaire), ce qui explique que lors du Traité de Paris qui met fin à ce conflit en 1763, la France défaite, doit abandonner ses possessions coloniales en Amérique du Nord, mais aussi en Inde et au Sénégal, ce qui est une catastrophe pour la France. Cependant, si pour les britanniques, cette est la seule issue pour amortir les dépenses de guerre, il a quand même fallut alourdir les impôts (taxes) dans les colonies américaines jusqu’à leur révolte en 1776 : guerre mondiale, à outrance, mais une guerre qui s’arrête quand les états ont atteint leurs objectifs politiques. 2) La guerre change de nature avec la Révolution et l’Empire Ce qui change, c’est l’entrée du peuple, en 1792, pour faire face à une coalition qui menace d’écraser la Révolution. L’Assemblé proclame la partie en danger et ce sont 200 000 volontaires qui s’engagent pour sauver la partie ( et non pas la monarchie). Le 20 septembre 1792, lors de la bataille de Valmy face aux coalisés, l’armée française ne recule pas, elle assiste aux manœuvres prussiennes, elle subit le feu avec déterminations, sans jamais reculer et à la fin de la journée, ce sont les coalisés qui se retirent ? De là naît le mythe de Valmy, c’est à dire, le mythe d’un peuple héroïque qui a résisté aux triomphes des armées des monarchies étrangères ( peuple contre monarchie). Quelques jours plus tard, à Paris où on a proclamé la République le 21 septembre, le peuple s’enthousiasme. L’Assemblé Nationale, confortée, peut se lancer dans la guerre de la libération du territoire nationale, et même se lancer dans l’assaut de l’Europe pour y faire chuter les monarchies et faire triompher les idées de la Révolutions. Les peuples n’aiment pas les missionnaires monarques. Ensuite, Napoléon exportera en Europe les valeurs de 1789, en combattant des autres souverains et séparera la conscription qu’il peut alligner des armées considérables des armées qui sont animées par le sentiment nationale. Et c’est dans ce sens que Clausewitz peut dire que le guerre acquiert un caractère nouveau. 3) Les guerres se multiplient au 1çème siècle avec le nationalisme et le colonialisme Avec la fin de l’Empire Napoléonien, les puissances européennes lord du Congrès de Viennes en 1815, instaurent un nouvel équilibre européen qui permet une paix relative au début du 19ème ( chapitre suivant). Cependant, avec la Révolution française, le nationalisme a émergé en Europe centrale et orientale. Il y a par exemple eu des guerres dans des Balkans en 1912-1913. L’autre facteur de conflit, c’est le colonialisme. La colonisation fait que les européens ont multiplié les conflits en Asie et en Afrique. La conquête coloniale par exemple, pour la Grande Bretagne, il y a eu 63 guerres. Les allemands ont mené, pour se tailler un Empire, 30 campagnes militaires en Afrique a la fin du 19ème siècle jusqu’au début du 20ème siècle. Les guerres coloniales sont nombreuses et violentes. De son côté, au cours des conquêtes coloniales, la France mène des guerres meurtrières à Madagascar, la conquête d’Algérie et sa « pacification », conduisent à des exactions de grande ampleur contre les populations. C’est l’utilisation par exemple des enfumades. Autre conflit violent, c’est la guerre de sécession aux USA entre 1861 et 1865, qui fait 600 000 morts que les historiens considèrent comme la première guerre industrielle. Elle a vu la puissance de feu atteindre des niveaux jamais atteints ( canons, fusils). Il faut mobiliser les populations pour résister. II) La montée des extrêmes au 20ème siècle. 1) La Première Guerre Mondiale, 1ère guerre totale. Il y a la mobilisation de toutes les populations sur le front comme à l’arrière. Les civilsparticipent, dont les femmes, à l’effort de guerre. La mobilisation des corps grâce aux outils de propagande qui se développent, comme l’objectif de déshumanisation de l’ennemi ou encore la désinformation (« les balles allemandes ne tuent pas »). Il y a aussi la censure, qui mobilise dans l’effort de guerre. C’est la Première Guerre globale qui touche l’ensemble de la planète avec des flux de soldats qui viennent des empires coloniaux, des marchandises aussi etc … C’est la première guerre avec des objectifs politiques, ce qui change avec la Seconde Guerre mondiale, où les motifs idéologiques prennent le pas sur les motifs politiques classiques, car beaucoup de pays dont l’Allemagne d’Hitler ont une idéologie totalitaire, raciste, impérialiste. On a ainsi le Japon qui veut dominer l’Asie, et l’Allemagne qui veut créer une espace vitale. De leurs côtés, les alliés ( britanniques, américains) défendent la liberté et l’égalité des peuples. 2) La Seconde Guerre mondiale est une guerre d’anéantissement Les principales victimes sont les civils. Les japonais réduisent les populations à l’état d’esclavage et contraignent les femmes à la prostitution. L’Allemagne nazie organise le génocide des « malades », des juifs et des tziganes. Au moment de la guerre, ce sont 6 millions de juifs qui disparaissent dans des camps d’extermination et de concentration. Les forces allies, pour vaincre l’axe, bombardent les villes allemandes faisant le plus de victimes civiles puis bombardent les villes japonaises, avec des bombes incendiaires puis lancent des bombes atomiques à Nagasaki et Hiroshima. Cette capacités d’anéantissement atteint son paroxysme lors de cette guerre. Les pays qui subissent le plus de pertes sont la Chine et L’URSS. 3) La guerre froide, une guerre inédite En 1947, les deux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale ( les USA et l’ URSS) entrent en confrontation. Mais celle-ci n’est pas directe car les deux pays ont la ombe atomiques, ce qui conduirait à un cataclysme pour les deux. L’affrontement se joue dans des terrains périphériques, comme le Vietnam, la Corée, l’Allemagne ou encore Cuba. Dans le cas de Cuba, en 1962, on est passé très près d’un affrontement direct entre les deux pays. Il y a eu tout un travail de propagande (presse, cinéma, BD) dans lequel le système communiste est véritablement diabolisé. Du côté soviétique, il n’y a pas les mêmes moyens mais dans les pays alliés, il y a des partis communistes comme en Europe et en Afrique. Il y a aussi un gros travail de propagande, destinés aux pays « frères » ailleurs dans le monde. La guerre froide s’achève avec la chute du mur de Berlin en novembre 1889 puis avec l’éclatement de l’URSS en 1991. La fin laisse penser qu’une nouvelle ère pacifique est possible, dans laquelle la paix et la prospérité seraient garanties par l’ONU (voir chapitre suivant) et «également par les USA dont le modèle de démocratie libérale et le capitalisme semble le seul désormais. III) Au tournant du 21èmùe siècle, de nouvelles logique de guerres. uploads/Histoire/ cours-hggsp-t03.pdf