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En quoi les conflits du travail n'ont-ils pas disparu ? Délimitation spatio-tem

En quoi les conflits du travail n'ont-ils pas disparu ? Délimitation spatio-temporelle Europe, fin XIXème siècle (début des mouvements ouvriers) à nos jours Nature du travail En quoi : démontrer que c'est vrai, et les déterminants spécifiques Mots clés : Groupes d'intérêt, conflit Conflit sociaux : lutte sociale collective, mouvements sociaux, régulation des conflits, syndicat Intitulé du sujet : INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES : On montrera que les conflits peuvent être appréhendés à partir de grilles de lecture contrastées : comme pathologie de l’intégration ou comme facteur de cohésion ; comme moteur du changement social ou comme résistance au changement. En s’appuyant sur quelques exemples, on s’interrogera sur la pertinence respective de ces différents cadres d’analyse en fonction de la nature des conflits et des contextes historiques. On s’intéressera plus particulièrement aux mutations des conflits du travail et des conflits sociétaux en mettant en évidence la diversité des acteurs, des enjeux, des formes et des finalités de l’action collective. Introduction Le groupe PSA peugeot citroën est aujourd’hui confronté à un conflit très dur à Aulnay mais des divergences de vues apparaissent entre les syndicats alors que le 2 février 2013, quatre organisations syndicales (CFE/CGC, CFTC, FO, SIA/GSEA) donnent un avis favorable au projet d’accord sur les mesures sociales d'accompagnement des salariés des sites de Rennes et d'Aulnay, la principale organisation syndicale (la CGT) s’y oppose . La théorie marxiste du conflit postule que la société ou l'organisation fonctionne de manière antagoniste du fait de l’exploitation qui caractérise le mode de production capitaliste . Le conflit du travail a occupé une place centrale dans les sociétés industrielles, la grève en a été le symbole prééminent, à commencer par les débuts des mouvements ouvriers à la fin du XIXème siècle en Allemagne et en France. Suite à cela des syndicats ont été créé afin d’unifier au sein de groupes sociaux, des professionnels pour défendre des intérêts collectifs. Le syndicalisme désigne également l'action militante qui cherche à poursuivre les buts d'un syndicat. Mais les conflits du travail ont fortement reculé depuis les années 70 : à l'époque, en laissant de côté les grands conflits interprofessionnels, on comptait 3 à 4 millions de journées de grève chaque année dans le secteur privé, selon les fiches de conflit transmises par les inspecteurs du travail. Aujourd'hui, ce nombre est dix fois moins élevé. L'estimation du nombre des jours de grève en France n'est pas bonne et le point de comparaison est un point haut, les grèves étant plus fréquentes au début des années 70 que dans les années 50-60. Mais la chute est trop importante pour relever uniquement de problèmes de mesure. Problématique Les conflits du travail n'ont pas disparu , mais font face à de nombreux changements, quels sont-ils ? Nous répondrons à cette question dans un premier temps par les différentes sortes de mutation du travail et des conflits sociaux puis dans un second temps nous analyserons la diversité des actions collectives. Plan détaillé I-Mutation du travail et des conflits sociaux A-La lutte des classes le moteur de l'histoire selon Marx 1-D'après Marx : le conflit social au cœur du changement social -contexte Révolution industrielle, apparition de la classe ouvrière -le conflit au centre du changement social, conflit sociaux = conditions de production + rapports sociaux. -Appartenance à une classe : place occupée dans le processus de production : position de classe objective -production capitaliste sépare les classes en fonction de la propriété des moyens de production. -Classe ouvrière renvoie à une conscience de classe et à des luttes sociales pour des intérêts collectifs. 2-Le capitalisme et les conflits sociaux - Les bourgeois exploitent les ouvriers donc conflit. Le conflit détermine la prise de conscience de classe - Plus le taux de profit chute plus l’exploitation capitaliste se renforce : on assiste à un développement de l’armée industrielle de réserve et à une paupérisation croissante -Révolution, victoire d'une classe sur l'autre, fin capitalisme début communisme B-Vers une transformation du conflit de classe 1- une mutation de la structure sociale -Professions et structures sociales en mutation .La classe ouvrière remplacé par la classe « populaire » -poids de la classe ouvrière moindre : les ouvrier ne sont plus le groupe socioprofessionnel le plus nombreux, déclin des syndicats, poids numérique, sociale et politique moindre. -fin d'une identité spécifique du monde ouvrier : tertiarisation des emplois, désindustrialisation, classe ouvrière plus hétérogène, transformation du mode de vie, culture et consommation de masse, diminution des organisations ouvrière -déclin relatif, avec une catégories populaire avec proximité entre employés et chômeurs. -Moyennisation, sentiment d'appartenance de la population à la classe dite « moyenne », déclin de l'action syndicale montre la fin d'un caractère centrale des conflits de classe.Développement des valeurs post-matérialistes 2-Les conséquences des mutations de la structure sociale et du travail sur les conflits -Depuis les années 70 : recul des conflits : baisse du nombre de grèves, de leurs durée, baisse des journées individuelles non travaillées. -mais conflits localisés (autres entreprises) et généralisé -diminution des grève dans le secteur industrielle mais augmentation dans le secteur tertiaire -Augmentation des revendication en rapport avec l'emploi et les conditions de travail (mouvement des infirmières ; révolte des chômeur de 1997) -mais faible revendications sur les salaires cause de la progression du chômage, de la crise, restructurations industrielles -revendications plus défensives qu'offensive -règlements des conflits de manière plus institutionnelle (prud’hommes) C- Une mutation du syndicalisme 1-Manifestation et cause de la crise -Déclin syndicales dans tous les pays Européens (excepté Suède et Finlande) à plusieurs niveaux : niveaux de conflictualité, participation aux élections professionnelles, nombres d'adhérents. -France 9% de syndiqués seulement -Cause de la baisse du syndicalisme : mutation économiques, disparition des bastions traditionnels de la classe ouvrière, fin du rapport salarial fordiste, pas d'avantages important pour les syndiqués -Action syndicale semble moins adaptés à l'individualisme dans les relacions de travail 2-L'institutionnalisation des syndicats -l'institutionnalisation sert a faire des négociation collective (accord entre les partenaires sociaux), des convention collectives (contrats entre représentants et salariés sur des conditions d''emplois ou de travail) et des accords collectifs (contrats sur des sujets particuliers) -Syndicalisme français est un syndicalisme de minorité avec forte identité de classe -mais les syndicats sont des instances de défenses des intérêts générale, ils défendent des causes générales : chômage, retraite, régime de l'assurance -l'institutionnalisation des syndicats caractère le plus important de leurs actions explique également leur crise : cela prend beaucoup de temps aux militants et aux permanents syndicaux et les prive de leurs bases, qui leur préfère des organisations décentralisé ou des syndicats corporatistes. II-Les objets et les formes de l'action collective en changement A- L'action collective et le mouvement social 1-Leurs actions -L’action collective est la réunion d'acteurs sociaux ayant des intérêts communs dans le but de faire connaître et aboutir leurs revendications -pour cela, grèves, manifestations, distribution de tracts, communiqués de presse. -le but étant de faire réagir l'État, les patronats, les communes -principe d'identité, principe d'opposition, principe de totalité -mouvement social : pour arriver à un nouvel ordre de vie, à mettre en place de nouvelles institutions, de nouvelles relations, de nouvelles interprétations des valeurs -médiatisation pour influencer l'opinion public -déférence entre les groupes de pression (même si les mouvements sociaux peuvent être des groupes de pression) 2-Les raisons de l'action collective -Des raisons qui peuvent être objectives : exemple de l'exploitation de la classe ouvrière, conflit dut à des condition matérielles (Marx), quand l'écart entre les attentes des individus plus grande que ce qu'ils peuvent obtenir. -mais aussi subjective (Tocqueville), les plus insatisfaits se révoltent et non les plus défavorisés -des raisons individuelles : phénomènes d'agrégation des comportements individuels, l'action collective ne naît pas tout de suite de la prise de consciences des intérêts communs -passager clandestin -mais également collectives puisqu'il y a un intérêts commun à l'action collective -la mobilisation est aussi dut à des phénomènes culturel, idéologique, éthique, de loyauté et de représentation du monde. -différence entre le militantisme morale et le militantisme pour des avantages personnels B-Les nouveaux mouvement sociaux 1-De nouvelles attentes -Conflits différents de ceux de l'après guerre, ne concernent plus l'économie ou la production, plus de conflits du travail ou de lutte des classe. -A partir des année 60, de nouvelles luttes sociales naissent : mouvement étudiants de mai 68, campagne pacifistes, luttes féministes, mouvements écologistes, mouvements régionalistes (mouvements Noirs aux USA) -Bouleversement des formes classiques de la gestion des conflits, de la représentation politique -Des conflits en rapport avec des valeurs, la culture, la sociabilité, la ville. -Société post-matérialiste, libération des contrainte de base dut à la croissance économique, aux progrès technologiques. -population plus instruite et plus critique donc les mouvement sociaux montrent de nouvelles valeurs qualitatives -Société post-industrielle, les luttes ont changé de causes, les mouvement sociaux veulent imposer une vision de la société qu'ils pensent plus juste 2-Les manières d'agir -De nouveaux acteurs -les mouvements des exclus culturels : qui milite pour des valeurs culturelles, tel que le genre, les origines ethniques, régionales, religieuses, d'identités sexuelles qui avant n'étaient pas revendiqué publiquement mais restaient privée. -les mouvements des exclus sociaux, pour uploads/Histoire/ en-quoi-les-conflits-du-travail-n-x27-ont-ils-pas-disparu.pdf