Introduction I. Clarification des concepts ou mots clés II. Méthode de datation

Introduction I. Clarification des concepts ou mots clés II. Méthode de datation utilisée dans la reconstitution de l’histoire de la terre et de la vie A-Datation relative B-Datation absolue III- Intérêt scientifique des fossiles dans la reconstitution de l’histoire de la terre et de la vie 1- Types de fossiles 2- Intérêt de fossile en géologique 3- Intérêt des fossiles en paléolithiques Conclusion Introduction L’objectif principal des savants était de donner l’âge de la terre, autrement dit reconstituer l’histoire de la terre et de la vie. Ainsi aujourd’hui avec l’évolution de la science, des méthodes de datation mise au point pour déterminer l’âge des couches constitutifs de la terre. Quelle sont les méthodes de datation utilisées dans la reconstitution de l’histoire de la terre et de la vie ? Quelle est l’intérêt des fossiles dans une telle reconstitution ? Après avoir clarifié les mots clés de ce thème d’étude nous exposerons les méthodes de datation utilisées dans la reconstitution de l’histoire de la terre et de la vie et nous montrerons l’intérêt des fossiles dans une telle reconstitution. I. Clarification des concepts ou mots clés Dans ce présent sujet nous ressortons quelques mots clés dont : *Méthode : Selon le dictionnaire “Le Robert“ la méthode est une démarche raisonnées survis pour parvenir à un but précis. * Datation : C’est une démanche scientifique qui consiste à déterminer l’intervalle de temps présents. * Intérêt : Dans ce domaine c’est l’avantage, l’apport ou l’importance de quelque chose dans un domaine précis. * Fossile : selon le dictionnaire “Le Robert “ les fossile sont des débris ou des empreintes d’espèces disparus, conservés dans les dépôts sédimentaires. *Reconstitution : Selon le dictionnaire “Le Robert“ la reconstitution est le fait de rétablir dans sa forme, dans son états d’origine dans son état antérieur une chose. Dans ce domaine, il s’agit de l’histoire de la terre et de la vie. II. Méthode de datation utilisée dans la reconstitution de l’histoire de la terre et de la vie Les scientifiques, dans la détermination de l’âge des couches constitutives du globle, utilisent deux (02) méthodes de datation à s’avoir : La datation relative et la datation absolue. A-Datation relative Pour reconstituer l’histoire géologique de la terre, on peut établie une chronologie des événements ; c'est-à-dire rétablir l’ordre selon le quel les formations géologiques se sont mises en place et repérer les évènements géologiques qui ont pu affecter ces formations. Cet ordre constitue la datation relative. Pour l’établir, il faut appliquer un certain nombre de principes chronologiques qui vont permettre d’établir l’échelle stratigraphique des temps géologiques. 1- Les principes de superposition Il s’applique aux structure géologique qui se sont formées pas des dépôts successifs les roches sédimentaires et les dépôts volcaniques. Le principe stipule que dans une telle série peu ou pas déformée, une couche est plus récente que celle quelle recoure (et donc plus ancienne que celle qui la recouvre) Schéma B est le plus récente que A mais plus ancienne que C 2- Les principes de recoupement Il s’applique aux structures géologiques qui se recoupent. Plusieurs cas sont à envisager. - Première cas : Formation recoupée. pas un filon volcanique ou par une intrusion magmatique, ce filon ou cette intrusion est plus récent que les formations qu’il recoupe. Schéma Sur cette photo on peut donc dire que le filon est plus récent que la roche magmatique qu’il recoupe. - Deuxième cas : Lorsque les déformations souples (plis) ou cassantes (failles) affectent une série sédimentaire, ces évènements tectoniques sont plus récents que les roches déformées les plus jeunes. Voici 4 terrains À, B, C et affectés pas un pli. Schéma Etablissons la chronologie des évènements Au départ les couches se déposent horizontalement D’après le principe de superposition (vu plus haut), on peut affirmer que A est plus ancienne que B B est plus ancienne que C C est plus ancienne que D La couche la plus ancienne est donc A et la plus récente est D Ensuite, ces couches ont été plissées, donc le pli s’est formé après le dépôt de la couche la plus jeune c'est-à-dire D. Donc le pli est plus récent (est postérieur) que la plus jeune c'est-à-dire D. On a donc établir la chronologie (l’histoire géologique) de ces couches de terrain. Prenons un autre exemple : terrain A, B, C et D affectés pas une faille. Schéma Même raisonnement que précédemment: A plus ancienne que B B plus ancienne que C C plus ancienne que D A est le terrain le plus ancien, D est le terrain le plus récent Ensuite les quatres couches ont été affectées pas une faille. Donc la faille est postérieure (plus jeune) au terrain le plus jeune c’est –à dire D. On a donc la chronologie suivante Dépôt de la couche A puis dépôt de la couche B puis de la couche C puis de la couche D. Puis déformation de ces 4 couches par la faille F. La faille F est donc plus récent (est postérieur) que la couche la plus jeune, la couche D. - Troisième cas : déformation avec discordance angulaire. Une série sédimentaire horizontale peut reposer sur une autre qui a subi des déformations (plis, faille). Les joints de stratification des deux séries ne sont pas parallèles. Cette frontière entre les deux séries constitue une discordance angulaire la marque d’une éruption de sédimentation. Elle permet de dater la phrase technique. Celle-ci est postérieure a la couche inferieur est antérieur à la couche supérieure. Schéma Histoire géologique de cette région : 1- Dépôt des roches de la série sédimentaire (série A) 2- Déformation de ces roches qui sont plissées 3- Erosion de ces formations plissées 4- Dépôt d’une nouvelle série sédimentaire (série B) - Quatrième cas : Inclusion d’un minéral dans une autre Un minéral inclus dans un autre lui est antérieur. Schéma Le glaucophane est inclus dans l’actinote ; il est donc plus ancien que l’actinote. 3- Les principes de continuité Il s’applique lorsque la continuité entre les couches est altérée. Ce principe stipule que lorsqu’une on plusieurs couches sont encadrées par la même couche inferieur et la même couche superieur, alors ces couhes encadrées sont du même âge. Schéma B1 et B2 sont entourés pas la même couche inferieure(A) et la même couche supérieur (C), sont du même âge 4- LE PRINCIPE D’IDENTITE PALEONTOLOGIQUE Certains fossiles (marin surtout) on vécu pendant une période géologique relativement brève mais ont eu une répartition géographique large. Ils permettent alors de comparer l’âge des formations géologiques de différentes régions du globe. On les distingue sous le terme de fossiles stratigraphiques. Ainsi un trilobite (arthropode primitif) indique une roche datant du primaire (de 600-250Ma), une ammorite vraie indique un âge allant de 250 à 65ma. Des couches présentant les mêmes fossiles stratigraphiques ont même âge. Schéma On en déduit donc que l’application des différents principes de chronoligie relative permet de reconstituer la chronologie relative des événements géologiques d’une région autrement dit son histoire géologique Que nous apporte donc la datation absolue ? B- LA DATATION ABSOLUE La datation relative nous a montré comment dater les évènements géologiques les uns par rapport aux autres. Mais il existe des méthodes permettant de fournir des âges exprimés en milliers ou en million d’années. On parle alors de datation absolue. En effet, tout système (être vivant, fossiles, roches…) contient, lors de sa formation, des éléments radioactifs qui se desintègreront au cours du temps c’est-à-dire qui se transformeront en d’autres éléments par émission de rayonnement. Les méthodes de datation absolue reposent sur le dosage de ces élément ou isotopes radioactifs. L’étude de ces méthodes constitue la radio chronologie. PRINCIPE DE LA DATATION ABSOLUE Dans la nature, il existe des atomes possédant des isotopes naturels radioactifs. Un élément radioactif <<père>> (isotope -père) est instable et se désintègre spontanément au cours du temps en produisant un élément << fils>>, isotope radiogénique, non radioactif (isotope-fils). Ce processus de désintégration dépend uniquement du temps et les isotopes constituent ainsi des radio- chromètres naturels utilisables par les sciences pour calculer l’âge d’un échantillon (roche, squelette…) Ainsi le temps nécessaire pour que la moitié des éléments radioactifs d’un échantillon se désintègre est constant pour un isotope donné. Ce temps est appelé période T. Cette période T est reliée à la constante de désintégration (lambda) par la relation T= Ln2 x ou encore T=0,693 /x). Lorsque l’on connait la période radioactive d’un élément et les quantités d’élément père et fils, on peut calculer le temps qui s’est écoulé depuis sa désintégration. Cependant, cela suppose que les éléments << père >> et << fils ont évolués sans apport ni dépend de constituant dans l’échantillon considéré c’est-à-dire que le système soit fermé. Pour qu’un échantillon soit daté avec une précision suffisante, il faut que son âge ne corresponde pas à un nombre excessif de périodes, car la teneur de l’élément père devient trop faible pour être mesurable ; dans la pratique on peut mesurer les durées comprises entre un centième et un fois la période radioactive. LA DATATION PAR CARBONE 14 (14C) Il uploads/Histoire/ expose-perf.pdf

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  • Publié le Fev 02, 2021
  • Catégorie History / Histoire
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