Jean-Joseph Languet de Gergy Félix Vicq d'Azyr Buffon Fonction Fauteuil 1 de l'

Jean-Joseph Languet de Gergy Félix Vicq d'Azyr Buffon Fonction Fauteuil 1 de l'Académie française 23 juin 1753 - 16 avril 1788 Titre de noblesse Comte Biographie Naissance 7 septembre 1707 Montbard Décès 16 avril 1788 (à 80 ans) Paris Abréviation en botanique Buffon Domicile France Formation Université d'Angers Université de Bourgogne Activités Botaniste, volcanologue, ornithologue, physicien, mathématicien, traducteur, biologiste, zoologiste, philosophe, entomologiste, astronome Autres informations Domaines Biologie, géographie, géologie Propriétaire de Grande forge de Buffon Membre de Académie américaine des arts et des sciences Académie royale des sciences de Prusse Académie de Stanislas Académie des sciences Royal Society Académie des sciences de Russie Académie française (1753-1788) Académie nationale des sciences (Italie) (1786) Influencé par Nicolas Antoine Boulanger Georges-Louis Leclerc de Buffon Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon (7 septembre 1707-16 avril 1788) est un naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste, philosophe et écrivain français. À la fois académicien des sciences et académicien français, il participe à l'esprit des Lumières. Ses théories ont influencé deux générations de naturalistes, en particulier Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin. Salué par ses contemporains pour son maître ouvrage Histoire naturelle, Buffon a été qualifié de « Pline de Montbard ». Biographie Une jeunesse mouvementée L'ambitieux de Paris Au Jardin royal des plantes L'homme de Montbard Buffon industriel Œuvre L'Histoire naturelle Rapport à l’Encyclopédie Les théories scientifiques de Buffon Rôle et portée de son œuvre Buffon et l'Église L'aiguille de Buffon Liste des œuvres Œuvres en ligne Éditions récentes de Buffon Armoiries Hommages Notes et références Annexes Bibliographie Téléfilms Articles connexes Liens externes Il est le fils de Benjamin Leclerc, seigneur de Buffon et de La Mairie, conseiller du roi, président du grenier à sel de Montbard, conseiller au parlement de Bourgogne, et de dame Anne-Christine Marlin. Ils sont mariés depuis un an lorsque Georges-Louis vient au monde. Il est prénommé Georges en l'honneur de son parrain et grand-oncle maternel Georges-Louis Blaisot, seigneur de Saint-Étienne et Marigny (mort en 1714), collecteur des impôts du duc de Savoie, et Louis en l'honneur de son grand-père, Louis Leclerc, écuyer, conseiller secrétaire du Roi, maire de Montbard et juge prévôt. Son bisaïeul était médecin et bailli de Grignon, son trisaïeul barbier chirurgien . La famille habite près de la porte de la Boucherie qui commande l'une des portes de Montbard, sur la route de Châtillon et de Dijon. La famille s'agrandit ; naissent ainsi Jean-Marc en 1708, Jeanne en 1710, Anne- Madeleine en 1711 et Claude-Benjamin en 1712. Son père, en 1717, bénéficiant de la fortune accumulée par Georges-Louis Blaisot et héritée par sa femme et son fils, achète les propriétés de la seigneurie de Buffon, située à six kilomètres de Montbard, à Jean Bouhier, président du parlement de Bourgogne et lettré notoire. Cette « savonnette à vilain » permet à la famille de s'anoblir. Benjamin Leclerc acquiert également une charge de commissaire général des maréchaussées qu'il revend trois ans plus tard pour une charge de conseiller au parlement de Dijon. La famille déménage alors à Dijon, à l'hôtel Quentin, acheté également la même année . Il fait ses humanités au collège des jésuites des Godrans de Dijon, où il a pour condisciple Charles de Brosses. Suivant encore les injonctions de son père, qui le destine probablement à sa succession, Buffon s'inscrit à la faculté de droit de Dijon et y obtient sa licence en 1726. Préférant les sciences, et au grand mécontentement de sa famille, il part étudier à la faculté d'Angers en 1728. Il s'y plonge un peu plus dans les mathématiques et la botanique, lit Newton et les Éléments d'Euclide, suit des cours de médecine, mais, ayant tué en duel un jeune officier croate, il se voit contraint de quitter précipitamment l'université. Il se réfugie à Dijon ou à Nantes, où il 1 Sommaire Biographie Une jeunesse mouvementée 2 3 4 Distinction Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences (1782) Œuvres principales Histoire naturelle Signature de Buffon dans une lettre adressée à D’Alembert le 20 juin 1752. Statue au Jardin des plantes. rencontre le second duc de Kingston , jeune aristocrate anglais qui parcourt l'Europe avec son précepteur allemand le naturaliste Nataniel Hickman, et avec lequel il se lie d'amitié. Il décide de les suivre dans leur Grand Tour, qui les mène à La Rochelle, Bordeaux, Toulouse, Béziers, Montpellier, puis en Italie, par Turin, Milan, Gênes, Florence, Rome, et en Angleterre, étapes parfois ponctuées de brillantes théories mathématiques . Mais l'Italie et l'Angleterre furent les deux seuls pays visités dans toute sa vie alors que dans l’œuvre qu'il va réaliser, il va donner l'impression d'avoir fait le tour du monde. Son voyage est interrompu en 1731, à la mort de sa mère, et il s'installe l'année suivante à Paris, soucieux de s'éloigner de son père, remarié à sa grande fureur à l'âge de cinquante ans avec une jeune fille de vingt-deux ans, Antoinette Nadault. Le menaçant d'un procès, il obtient la libre disposition de sa fortune et récupère des terres que son père avait aliénées. Il fait démolir la maison paternelle et construire l'hôtel de Buffon, aménage une ménagerie, un laboratoire et son cabinet de travail . À vingt-cinq ans, il est décidé à réussir, commençant à signer Buffon. Il se loge au faubourg Saint-Germain, chez Gilles-François Boulduc, premier apothicaire du roi, professeur de chimie au Jardin royal des plantes, membre de l'Académie des sciences et de l'Académie de Stanislas . Ses premiers travaux portent sur les mathématiques, son domaine de prédilection, et il présente en 1733 un mémoire à l'Académie des Sciences, dont Maupertuis et Clairaut font un compte rendu élogieux. Ce mémoire Sur le jeu du franc-carreau introduit pour la première fois le calcul différentiel et le calcul intégral en probabilité. C'est à cette époque qu'il correspond avec le mathématicien suisse Gabriel Cramer. Il lit plusieurs ouvrages de géométrie, particulièrement ceux d'Isaac Newton, dont il traduira la Théorie des fluxions. Il fait la connaissance de Voltaire et d'autres intellectuels, et est à l'Académie des sciences comme adjoint mécanicien le 9 janvier 1734 . Il a de puissants protecteurs, notamment Maurepas, et Louis XV le nomme au poste d'adjoint dans la section mécanique. Maurepas, ministre de la Marine, demande en 1733 à l'Académie une étude sur les bois utilisables pour la construction de navires. Faute de moyens, les commissaires nommés initialement se récusent, mais Buffon, exploitant forestier à Montbard, est là. Il multiplie les expériences et rédige un compte rendu des plus complets, ce qui lui donne l'appui du duc de Condé (en lui fournissant des échantillons de minéraux bourguignons et en le recevant fastueusement à Montbard). Maurepas lui propose la surintendance de toutes les forêts de son domaine, mais il refuse. En 1735, il traduit un ouvrage du biologiste Stephen Hales, Vegetable Staticks, qu'il annote abondamment, où il prend délibérément parti contre la science cartésienne, partisane des systèmes et théories raisonnées, purement intellectuelles ; il fait la promotion de l'observation et de l'expérience, suivant en cela un courant de pensée de ce début du siècle. Anglophile, il correspond abondamment avec plusieurs savants, et séjourne à Londres en 1738, assez brièvement, mais se fera élire à la Royal Society en 1739. Il traduisit également Newton et Tull pour se perfectionner dans la langue anglaise et s'exercer à écrire dans la sienne. En 1738 il montre à l'Académie son ouvrage Moyen facile d'augmenter la solidité, la force et la durée du bois rédigé à partir des expériences menées à Montbard, en particulier au Petit Fontenet (qui conserve un parquet de chêne réalisé selon ses travaux). Cependant, Henri Louis Duhamel du Monceau, agronome éminent avec qui Maurepas souhaitait qu'il travaille en bonne intelligence, y voit un plagiat de son mémoire à venir : Diverses tentatives pour parvenir à augmenter la dureté ou l'intensité du bois. Il s'est fait un ennemi de taille. En mars 1739, il passe de la section de mécanique, à celle de botanique de l'Académie des sciences . En 1748 il propose l'idée d'une loupe à échelons n'exigeant plus ces masses énormes de verres si difficiles à fondre et à travailler, absorbant une moindre quantité de lumière, offrant l'avantage de corriger une grande partie de l'aberration de sphéricité, idée tirée de l'expérience d'un incendie allumé à 200 pieds de distance . Après une admirable campagne de relations publiques auprès de son prédécesseur mourant, Dufay, il est nommé intendant du Jardin du roi le 26 juillet 1739, supplantant une fois encore Duhamel du Monceau ; celui-ci obtiendra de Maurepas, comme lot de consolation, la responsabilité, où il excellera, de réformer la Marine. Enfin établi, Buffon partagera désormais son temps, jusqu'à la fin de sa vie, entre sa propriété de Montbard, vivant tranquillement et rédigeant son œuvre, et Paris, où il administre le Jardin royal des plantes et entretient son image à la Cour . De jardin d'apothicaire, il transforme le Jardin royal des plantes en centre de recherche et en musée, faisant planter des arbres qu'on lui fait parvenir du monde entier. Dès lors, il se consacre tout entier à l'histoire naturelle. Profitant des ressources que uploads/Histoire/ georges-louis-leclerc-de-buffon.pdf

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  • Publié le Fev 17, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
  • Taille du fichier 1.2184MB