Maître Dominique Godbout BENJAMIN FRANKLIN le Grand « Illuminé » son acolyte à
Maître Dominique Godbout BENJAMIN FRANKLIN le Grand « Illuminé » son acolyte à Montréal, l’imprimeur Fleury Mesplet son frère « Rose-Croix » de la Loge des Neuf Sœurs à Paris, l’infâme et pervers Voltaire nos « Illuminés canadiens » Louis-Joseph Papineau et Wilfrid Laurier La Sarre, 2001 du même auteur : Nos origines, nos destinées, La Sarre, 1962. J.-Z.-Léon Patenaude et l’Histoire, Montréal, 1993. L’Orgueil et la déchéance de la vieille France et de la Nouvelle-France, Candiac, Héritage-Québec, 1999. Quelques extraits de la Grande Épopée de la mise en valeur des territoires du Témiscamingue, de l’Abitibi et du Nouveau Québec, La Sarre, 2000. Table des matières Avant-propos 1. Benjamin Franklin et l’Histoire 2. Benjamin Franklin à Montréal 3. Benjamin Franklin et l’Église catholique aux États-Unis 4. Franklin et la Révolution dite française 5. Le Grand Illuminé et l’amour de l’argent, racine de tous les maux Annexe I : Louis-Joseph Papineau Annexe II : L’Institut Canadien Annexe III : Wilfrid Laurier Annexe IV : Voltaire Annexe V : Les Chevaliers de Colomb Postface Avant-propos Le nom de Benjamin Franklin a été retenu par l’Histoire pour un double motif. Le premier consiste dans les travaux de cet autodidacte sur l’électricité. Le second, encore plus lumineux, relève de la politique : Franklin a été, comme on le sait, la cheville ouvrière de l’indépendance américaine. Tout ceci est très connu, pour avoir été largement rapporté, commenté et même proposé par l’historiographie traditionnelle comme modèle de succès personnel, social, politique et diplomatique. Succès obtenu, a-t-on répété, grâce à un labeur incessant de la part de Franklin, joint à un renoncement exemplaire en faveur de ses concitoyens et de l’idéal démocratique. C’est ainsi que le Bonhomme Franklin, comme on l’appelait en France à cause de sa simplicité, laissa la réputation d’un imprimeur laborieux, d’un parlementaire éclairé et d’un ambassadeur efficace. Étaient-ce là les seuls aspects à retenir sur la carrière de cet Américain célèbre ? N’y aurait-il pas, dans la vie de Benjamin Franklin, des tranches de vie gardées secrètes et dont l’importance réelle dépasserait celle des épisodes mieux relatés ? Précisément oui. La figure de cet homme, "aussi connue en France que la face de la lune", comme il aimait à le répéter, possédait bel et bien, tout comme l’astre de la nuit, son côté caché. Sait-on, par exemple, que la perte du Canada par la France est attribuable en très grande partie à l’influence de Franklin ? Que les plans secrets de ce dernier étaient d’abolir les systèmes monarchique, aristocratique et hiérarchique à travers le monde? Que ses activités obscures au sein de la franc-maçonnerie avaient pour objectif de chasser Dieu entièrement de l’esprit humain ? Et tout cela sous le couvert d’un dévouement sans bornes envers l’humanité, et derrière un visage montrant toutes les apparences de la bonté et de la simplicité ; visage reproduit à plaisir par une foule d’artistes français sous forme de portraits, de gravures, de statuettes, de bustes, de médaillons, etc. Sait-on enfin que la réalisation de ces bibelots, qui furent répandus partout en France, était financée par le support injustifiable du faible et naïf roi Louis XVI ? Et qu’elle avait pour but non avoué de magnifier démesurément le personnage de Franklin afin de lui permettre de répandre sournoisement, en même temps que son image, les idées les plus subversives dans les journaux officiels de l’État mis complaisamment à sa disposition par ce même Louis XVI ? Ce n’est donc pas sans raison que le grand biographe de Benjamin Franklin, Bernard Faÿ, a écrit que son «héros» avait été "l’acteur le plus doué de son temps" ; qu’il avait été "la figure la plus mystérieuse du XVIIe siècle", figure dont le sourire de bourgeois railleur n’avait "jamais été compris". Le temps est venu, croyons-nous, que ce «sourire énigmatique» soit enfin compris; que le mystère de cette figure soit révélée au grand jour ; que ce grand acteur du XVIIIe siècle mette bas son masque et se révèle à tous comme l’un des grands illuminés du Prince de ce monde. 1 Chapitre I - Benjamin Franklin et l’Histoire L’historien français Pierre Gaxotte, de l’Académie française, a écrit dans son histoire de La Révolution française ce qui suit de Benjamin Franklin : Benjamin Franklin arrivait à Paris en qualité d’ambassadeur : "Tout en lui, dit un publiciste, annonçait la simplicité et l’innocence des anciennes mœurs... Il avait dépouillé la chevelure empruntée". Ce qui signifiait qu’il ne portait pas perruque. On ne l’en accueillit qu’avec plus d’admiration. Mais il avait moins d’innocence qu’il ne semblait. Ce gros homme madré était un des principaux dignitaires de la maçonnerie américaine. À peine installé à Paris, il s’aboucha avec les frères de France et prit une part active au travail d’épuration et d’unification qui, après bien des difficultés, assura dans les loges le triomphe des éléments avancés et aboutit, en 1780, à établir la suprématie et le contrôle du Grand-Orient créé en 1773. Du coup, sa maison de Passy devint le quartier général des agitateurs. Il gouverne la loge des Neuf Sœurs (les Muses) qui réunit artistes et littérateurs, Helvétius, Lalande, Condorcet, Chamfort... Il l’aide à organiser une université libre et une société de conférences. C’est appuyé sur son bras que Voltaire se présente à la cérémonie d’initiation. Il est le grand-prêtre des philosophes, le Messie des mécontents, le patron des faiseurs de systèmes1. Son contemporain, John Adams, qui a côtoyé de très près Benjamin Franklin, a dit de cet homme des Ténèbres : Durant tout le temps que j’ai siégé près de lui au Congrès, je ne l’ai jamais entendu prononcer trois phrases de suite. Tout ce que j’ai entendu de lui a été une grossière attaque contre la religion, dans une ou deux sentences, pour lesquelles je lui fis un reproche immédiat qu’il avait largement mérité2. Délégué par le Congrès des États-Unis comme commissaire à Paris, John Adams a vu aussi Benjamin Franklin quelque peu à l’œuvre (sans assister, bien sûr, à ses conciliabules et intrigues maçonniques). Il a pris la peine de rapporter dans son autobiographie : "J’ai constaté (à Passy) que la vie du Dr. Franklin était une scène de dissipation continuelle... "3. Sous forme d’une entrevue privée avec un monsieur Izzard, John Adams révèle dans son cru l’immoralité de Benjamin Franklin : Il entama le sujet en me parlant de la situation désagréable de nos affaires en France et de leur misérable conduite par M. Deane et le Dr Franklin, ainsi que leurs agents subordonnés, adhérents et amis..., sur le pillage4 qui était commis à nos dépens pour gratifier des agents français..., des énormes sommes et du gaspillage d’argent fait par M. Deane, supporté en tout par le Dr Franklin..., des coups montés par l’interception des dépêches, des fraudes commises dans les qualités et les prix des marchandises achetées et expédiées en Amérique..., que le Dr Franklin était l’homme le plus sans scrupule de toute la terre, qu’il était un homme sans vérité, sans honneur, sans intégrité, aussi vilain qu’un vilain pouvait avoir respiré, et bien pire que M. Deane parce qu’il avait bien plus d’expérience, d’artifice, de ruse et d’hypocrisie5. Quant aux objectifs révolutionnaires de Benjamin Franklin, John Adams nous dit sans ambages que "ses plans et son exemple étaient d’abolir la monarchie, l’aristocratie et la hiérarchie à travers le monde"6 dans le but, il va sans dire, d’établir sur les ruines de toute société la démocratie des Illuminés (Rose-Croix, Gnostiques). Benjamin Franklin, qui a été qualifié non sans raison par son grand biographe français, Bernard Faÿ, d’"Apôtre des Temps modernes"7 fut élevé à Boston avec ses frères et sœurs, par son père, "dans la haine du pape et des Bourbons"8. Un Américain, Fritz Springmeir, qui a étudié quelque peu la vie de Franklin, nous révèle, dans son livre intitulé Be Wise as Serpents (un conseil qui ne doit pas être pris à la légère) : Un très fameux juif maçon, né à Boston de descendants de la tradition puritaine, est Benjamin Franklin. Son père et sa mère étaient Josiah et Abias Franklin. Benjamin Franklin a contribué à la congrégation juive de Philadelphie Mikveh Israël. Mais Franklin ne pratiqua pas le judaïsme. Il pratiqua l’occultisme et des choses étranges pour les chrétiens. Il devint le chef du Grand Orient occulte des francs-maçons lorsqu’il demeura en France. Il fut durant sa vie entouré de francs-maçons. Le rôle de Franklin dans l’établissement et la promotion de la franc-maçonnerie est écrasant. Son rôle dans la destruction du christianisme est tout à fait inconnu...9 Le brillant et patient chercheur Pierre-Georges Roy, de Lévis, a publié dans son fameux Bulletin des Recherches historiques un relevé des premiers journaux de l’Amérique du Nord. Nous en extrayons le paragraphe suivant : The New England Courant, fondé en 1721 par James Franklin. Premier journal jaune d’Amérique, les Puritains l’attaquèrent avec violence et qualifièrent ses rédacteurs de Hell Fire Club. La suppression du journal ayant été décrétée, James Franklin passa son journal à Benjamin qui n’était alors qu’apprenti imprimeur10. 1 Pierre Gaxotte, La Révolution française, Paris, Lib. uploads/Histoire/ godbout-dominique-benjamin-franklin-le-grand-x27-illumine-x27-2001.pdf
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- Publié le Jan 14, 2022
- Catégorie History / Histoire
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