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le rôle de la langue dans la compréhension d’un texte. Ce phénomène possède même un nom : « la grammaire de texte », qu’on oppose à la grammaire de phrase. http://www.gaystarnews.com/article/duncan-james-i-call-myself-gay-i-still-have-sex- women100414 Les textes selon leurs objectifs : discursifs : narratif, explicatif, argumentatif, poétique, prescriptif, Le terme de « phrase » est très délicat car il renvoie à un modèle syntaxique auquel correspondent certains énoncés appelés également « phrase ». De plus, quand on travaille la subordination, on n’emploie plus le terme de « phrase » mais celui de « proposition ». Il convient donc de faire le point sur ce que signifie ce terme aujourd’hui. Il faut distinguer la phrase graphique et la phrase syntaxique autonome. La phrase graphique est celle qui commence par une majuscule et qui finit par un point. La phrase syntaxique autonome peut se présenter sous des allures très variées. 1. À mon réveil, je regarde dehors. 2. Il y a trois chatons à la porte. 3. Comme ces chatons sont mignons! 4. Pourquoi les faire fuir? 5. Je me demande si je devrais les nourrir. Pourtant, de nombreuses phrases syntaxiques autonomes sont construites à partir d’un même modèle, que l’on appelle le modèle de base (P). C’est le cas des phrases 1, 3 et 5, qui contiennent toutes trois un sujet et un prédicat. Dans le modèle de base (P), le sujet et le prédicat (constituants obligatoires) sont placés dans l’ordre sujet-prédicat. Quand l’ordre des constituants obligatoires a été modifié, on dit que la phrase est transformée. Le complément de phrase (constituant facultatif) peut, quant à lui, occuper diverses positions. Le modèle de base (P) est constitué d’un sujet, d’un prédicat et, souvent, d’un ou de plus d’un complément de phrase. Enfin, le modèle de base (P) est de type déclaratif et de formes active, neutre et positive. Quand il y a changement de type ou de forme, on dit que la phrase est transformée. [Le soleil] sujet [se lève].prédicat [Tous les matins]CP, [le soleil] sujet [se lève] prédicat [derrière la vieille grange]. CP Celles qui ne sont pas construites à partir du modèle de base (comme les phrases 2 et 4) sont appelées phrases à construction particulière. On regroupe sous l’appellation « phrases à construction particulière » :  les phrases impersonnelles (dont le noyau du groupe verbal est un verbe impersonnel) Il pleuvra demain. Il fallait partir tôt. Il reste peu de temps avant la première.  les phrases à présentatif (voici, voilà, il y a, c’est) Il y a un problème. Y a-t-il des solutions? Voilà une bonne réponse! Ce n’est pas dramatique.  les phrases non verbales (GN, GAdj, GPrép ou GAdv) Stationnement interdit. Quelle affaire!  les phrases infinitives (dont le noyau du groupe verbal est un verbe à l’infinitif) Pourquoi refuser une telle offre? La juxtaposition et la coordination (tout comme la subordination) sont des procédés permettant de joindre et de mettre en relation des phrases syntaxiques. C’est pourquoi on trouve souvent l’appellation générale de « marqueurs de relation » (Le mot « marqueur de relation » est souvent employé pour désigner les coordonnants et les subordonnants servant à joindre des phrases.) pour désigner les coordonnants et les subordonnants servant à joindre des phrases. La juxtaposition et la coordination permettent aussi de relier des groupes jouant le même rôle syntaxique à l’intérieur d’une même phrase. On parle de coordination quand les phrases ou les éléments sont joints par un coordonnant, et de juxtaposition quand les éléments sont simplement séparés par un signe de ponctuation (virgule, point-virgule, deux-points). La notion de groupes de mots Un groupe de mots est une unité syntaxique construite à partir d’un noyau, auquel on peut ajouter des expansions (des compléments). C’est généralement le noyau qui donne son nom au groupe. Groupe nominal (GN)  Le groupe nominal est un groupe de mots dont le noyau est un nom ou un pronom. Le nom commun est généralement précédé d’un déterminant Le verbe se définit par le fait qu’il change de terminaison selon la personne et le temps. C’est le seul mot en langue française qui possède ces attributs Le nom change en nombre, l’adjectif en nombre et en genre (comme les déterminants), le pronom en personne, en genre et en nombre. Le mot « temps » désigne ici la chronologie. T ous les discours sont repérés par rapport au moment de l’énonciation (le moment où X parle-Tous les propos tenus sont repérés par rapport au moment où ils sontprononcés, ce qui constitue ce que les linguistes appellent l’énonciation discursive.-) et tous les événements sont ordonnés selon ce repère. Nos temps de conjugaison reflètent cet ordonnancement. Au présent, l’action du verbe se fait en même temps que le locuteur parle l’énoncé coïncide avec le moment de la parole ainsi, l’interlocuteurou le lecteur a l’impression d’assister à des événements qui se déroulent en direct. Le présent gnomique est très dilaté et exprime des généralités, des permanences qui ne réfèrent pas seulement au moment de l’énonciation. Il est employé dans les proverbes et dans les énoncés scientifiques. L’événement peut être au présent décalé par rapport au moment de l’énonciation. C’est ce qui fait dire à certains grammairiens que le présent n’est pas un temps puisqu’il peut épouser toutes les valeurs et qu’il n’a pas de terminaison spécifique. – Valeur de postériorité par rapport à l’énonciation : Dans trois jours, il pleut. – Valeur d’antériorité par rapport à l’énonciation : Hier, Pierre arrive et me dit… – Valeur « historique » ou présent narratif quand il se substitue au passé simple : Il était une fois une belle princesse. Elle se promenait dans les bois. T out à coup, elle rencontre un chasseur. Le futur situe un événement dans la postériorité de l’énonciation : Aujourd’hui, je travaille. Mais dans trois jours, je serai en vacances. Le français connaît un futur simple grammatical (en « r ») et plusieurs futurs périphrastiques : aller + infinitif ; être sur le point de + infinitif, devoir + infinitif. La projection dans l’avenir peut être plus ou moins grande, d’où les nuances de futur proche ou lointain pour le futur simple. Par rapport au futur simple, le futur antérieur permet de considérer que l’action est accomplie, terminée au moment du repère qui est au futur. la prise de parole Le passé simple n’exprime pas la brièveté ou la rapidité. Ce n’est pas un temps ponctuel, comme on entend souvent dire, Le passé simple offre une vision « externe » de l’action, comme un tout limité, borné, comme le passé composé dans le système discursif. Le passé simple est l’épine dorsale du récit, dans la mesure où les verbes qui font avancer l’intrigue sont nécessairement employés à ce temps. L ’imparfait sert à planter le décor, à expliquer des circonstances peu importantes. C’est le temps de la description, de l’arrière-plan, tandis que le passé simple permet la mise en relief des événements importants qui font avancer le récit. Contrairement a ‘imparfait qui n’a pas la valeur de durée en soi l’événement est justement vu « de l’intérieur », dans son déroulement, sans limitation explicite. Le conditionnel Le conditionnel est un futur dans un énoncé coupé du moment de la parole. Il marque la postériorité par rapport à un événement repéré dans le passé : Mme X rencontra M.Y. Ils se plurent et se marièrent… Dix ans plus tard, ils divorceraient. Ce temps possède également une valeur modale quand il est employé pour des événements hypothétiques. Dans ce cas, les événements sont placés hors du temps. Qu’est-ce qu’un adjectif épithète ? L’adjectif épithète est un mot facultatif du GN, mais qui n’est ni un nom, ni un déterminant, ni un adverbe. Syntaxiquement, il est en relation directe avec le nom ; morphologiquement, il s’accorde avec lui car l’adjectif est variable (sous des formes diverses) ; sémantiquement, il « ajoute » des précisions, des informations sur le nom. Ces informations supplémentaires ne sont pas des propriétés permanentes du nom. Un accident grave s’oppose à un simple accident. Les propriétés grave ou simple s’ajoutent dans des circonstances particulières et ne sont pas des propriétés intangibles du mot accident. uploads/Histoire/ grammaire-du-francais-basique.pdf

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  • Publié le Fev 25, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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