Les extraits de films : présentation. M. Klein. De Joseph Losey (Etats-Unis, pu
Les extraits de films : présentation. M. Klein. De Joseph Losey (Etats-Unis, puis Londres à cause du maccarthysme) 1976. Un dossier intéressant élaboré par une classe de 3e http://www.ac-grenoble.fr/clbelled/comenius/eleves/anafilm1.html Film français de Joseph Losey (1976). Scénario : Franco Salinas et Feman do Morandi. Images : Gerri Fisher. Décors : Alexandre Trauner. Musique : Egisto Macchiet Pierre Porte. Alain Delon : Robert Klein. Jeanne Moreau : Florence. Julîet Berto : Jannine. Suzanne Flon : la concierge. Michael Lonsdale : Pierre. Le genre. Cauchemar individuel et historique. L’histoire. Paris, 1942. Monsieur Robcri Klein,bellâtre jouisseur, et égoïste, s'enrichit dans le commerce des tableaux, aux dépens de propriétaires juifs auxabois. Un jour, ce profiteur cy- nique trouve sur le pas de sa porte un journal. Informations juives, qui semble le compter parmi ses abonnés. Monsieur Klein découvre l'existence d'un homonyme israélite et résistant. I entame une étrange et dangereuse quête de son double... Ce que je pense. « Ce n'est pas un film sur les méchants Teutons, C'est un film qui montre ce que des gens très ordinaires sont capables défaire subir ad'autres gens ordinaires », écrivait Joseph Losey à la sortie de Monsieur Klein. Dans les années 70, le cinéma français redécouvrait peu à peu. peu les responsabilités des fonctionnaires de Vichy, des policiers collaborateurs, mais aussi de la majorité passive et silencieuse, coupable de lâcheté et d'indifférence. Le film de Joseph Losey coule comme un fleuve noir vers la rafle du Vel d'Hiv. Monsieur Klein s'enlise dans un vénéneux bourbier, où sombre peu à peu la bonne conscience du spectateur. Indifférent, profiteur, le héros est pris au piège de son nom, d'une identité vampire qui l'absorbe irrésistiblement. Il découvre à ses dépens qu'en dictature, l’identi-té peut à tout moment être réversible. Le profiteur de guerre devient persécuté, et voit son ancien entourage se ranger, du coup dans le clan des persécuteurs. Que fut-il d'autre, lui-même ? Le refus de rengagement est illusoire, semble nous dire Losey, il îest qu'une autre forme, perverse, d'engagement Dans F airfiévreux et délétère de Paris occupé, le réalisateur construit un suspense glacé, autant psychologique que métaphysique et historique. Réflexion sur la folie, le vide, la dépossession de soi, autant qu'analyse en profondeur des méandres de F Etat policier. Alain Delon, qui porte son rôle comme un masque de terre, est mpressionnant. Un très grand film. Cécile Mury 115 mn 4073982 Extrait 1. Début du film. L’examen médical. Scène d’une grande force dramatique. Comment l’interpréter ? Lecture à plusieurs niveaux : Nazisme Collaboration ordinaire d’un médecin et d’une sœur français Antisémitisme français rencontre celui des Nazis. Théories raciales héritées du XIXe siècle Extrait 2. La rafle du Vel d’Hiv (voir aussi doc 6 p.328) Filmée de façon quasi documentaire (même si les scènes d’hystérie et les hurlements des victimes ne sont pas aussi nombreux que lors de la rafle telle que les témoignages l’ont décrite). Y a-t-il des éléments qui ne sont pas vraissemblables sur le plan historique ? Décrivez la Quelle réflexion semble mener le cinéaste sur ces événements tragiques ? Quelle(s) lécture(s) peut-on faire de cet extrait ? Un sac de billes, de Jacques Doillon Film français de Jacques Doillon (1975/. Richard Constanîini : Joseph. Paul-Eric Schulmann : Maurice. Joseph Golden-berg ; leur père. Reine Bartève : leur mère. Michel Robin : Mancetier. Fiche technique. Scénario : Denis Ferraris et Jacques Dolllon, d'après Joseph Joffo. Images : Yves Lafaye. Musique : Philippe Sarde. 90 mn. Le genre. Chronique primesautière d'une époque sinistre. L'histoire. Pendant l'Occupation, deux enfants juifs (10 et 12 ans) quittent Paris pour la Côte d'Azur. Ils franchissent la ligne de démarcation et atteignent la zone non occupée. Ce qu'ils font, ce qu'ils vivent, ce qu'ils voient sont choses sinistres. Ils n'en adoptent pas moins un comportement ludique et espiègle qui est celui de î'enfance. Ce que j'en pense. Le livre dont est tiré ce deuxième film de Jacques Doillon est une autobiographie signée Joseph Joffo. C'était un best-seller. Il a été adapté assez librement pour devenir une sorte de récit à la fois primesautier, grave et tendre, émaillé de séquences joyeuses et traversé de moments tragiques. C'est la juxtaposition de tout cela en un même tissu narratif, autrement dit le mélange des genres, qui fait l’intérêt et l'originalité de cette chro- nique. Elle nous prend toujours au dépourvu, à contre pied. On voudrait rire, on est ému. L'instant d'après, le soleil revient, Le style est d'une allure très libre. A rimage de ce drôle de voyage de deux enfants, nous sommes étonnés a chaque découverte, Jacques Doillon n'est jamais aussi convaincant que quand il parle de j "enfance («La Drô- lesse», «Le Petit Criminel ). Gilbert Salachas, Télérama. Sur le site Cinéclub de Caen : http://www.cineclubdecaen.com/realisat/doillon/unsacdebilles.htm Paris, 1941. Joseph et Maurice, dix et treize ans, sont fils d'un coiffeur juif ayant pignon sur rue dans le vingtième arrondissement. Joseph ne comprend pas pourquoi faire partie de la communauté juive constitue une faute. D'ailleurs, il échange l'étoile jaune qu'on lui a collé sur la poitrine contre un sac de billes. Son père lui apprend - en le giflant si nécessaire - à penser et à se comporter en "goy" et non plus en Juif. La menace devient vite réelle. Les deux enfants sont contraints de quitter le nid familial. Ils doivent se réfugier dans la zone libre où sont déjà passés leurs frères aînés. Mais, lorsqu'on est enfant et qu'on a mille francs en poche, le chemin est particulièrement piégé. Grâce à leur espièglerie délurée qui les sauve de situations tragiques, ils arrivent à Menton. La famille réunie vit un court répit. Les Allemands en effet ne tardent pas à prendre la relève de l'occupant italien, Joseph et Maurice sont livrés à eux-mêmes. Ils volent des poules, traient des vaches. Ils participent même à une fête de patronage en l'honneur de la Révolution nationale. Maurice connaît ses premiers émois auprès d'une prostituée. Joseph tombe amoureux d'une petite fille dont le père est un collaborateur notoire - à qui d'ailleurs il avoue avec courage sa judéité. La famille se retrouve à la Libération sans le père, qui a disparu dans une rafle. Extraits : Examen médical : à comparer avec celui de Mr. Klein (qui se passe à Paris) L’épuration : uploads/Histoire/ m-klein-un-sac-de-billes-critiques.pdf
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- Publié le Mai 01, 2021
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
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