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Uaissti, professeur ù l'École Centrale do* Arts el Manufacture*. Géométrie descriptive.—U. K. HOIUIIÎ, do l'Académie«tesSciences, owmiiuueur do sortie à lf>olo PulyieetmiqutK Mécanique appliquée aux Arts.-M. J. Hissai, ingénieur en chef, professeur à îÉcolo nationale de* l'unis ot Chaussées. Constructions civiles. - il. J. Vtitet, piofesseur a l'École natio- nale dos Beaux-An». F' yslque appliquée aux Arta. —M.J. Yioixe, maître do confé- rence* à l'fVule Normale Hii|iériciire. tlootrlolté Industrielle. — AI..Martel DKI>RKZ, de l'Académie de» Science». Chimie général* dana ses rapporta aveo l'Industrie. — M. É. Ju.stiViKitwi,do l'Académiedo Médecine. Chimie industrielle. — U, AiméIJIIURD, dol'Académiedes Sciences. — Supplia*! : M. K. Sonia, ancien ingénieur dos Manufacture* do l'État. Métallurgie et Travail des métaux.—M. U.UVesai», Ingénieur en chef, professeur a l'École nalionato supérieure dos Mines. Chimie appliquée aux Industries de la Teinture, de la Céra- mique et de fa Verrerie. — M. V. UKLUINU, directeur du Service scientifiquedes Douanes. Chimie agricole et Analyse chimique. — M. Th. Scuxossixa, de l'Académiedes Sciences.—Suppléa*!: M.Th.SCHUCSIXG fils,ingé- nieur des Manufacture» de l'État. Agrloultur*. — M. I.. OKA*MAV, doyen honoraire do la Faculté de» Scioncos du Nancy. Travaux agricoles et Génie rural. — M.Ch. OBCoumovisBt professeur à l'ÉcoloCentrale des Arts et Manufactures. F'iatnre et Tissage. — M. J. lues, Ingénieur civil. économie politique et Législation Industrielle. — M. É. LBVAI» SBUS,do l'Académlo des Sciences morales el politiques. ftoonomle Industrielle et Statistique. — M. André Lissas, professeur a l'École axiale d'Architecluro. Droit commercial. — Chargéde ctur$: M. Ê. ALOLIVE, professeur à la Faculté de lirait de Paris, ftoonomle sociale. —CAarj/s'rfeftwr*:M. P. BBIVIKOARD,professeur à la Faculté do Droit de Paris. Ptv^fuun konormlnt: M. û'mile Tasùt, député de la Seine, directeur do l'Êeole spéciale d'Architecture. SI. A, os Tonus, de l'Acadéraio des Sciences morales et potiUqUet. directeur de l'Administration dei Monnaieset lfédallles. LYVKMIUTION M 00^$ DE liOBSSINpUtT, Aï| ÇO(«S8(^lTOInUDES ARTS Bf MfTTIKRS. '\vVv-*:') VPAHIS. i^tfïrtNciii; r U'IILBT 1895. mscouas >*• al. TH. 8CHLOE8IKG, Membrede l'Académiede*Sciences,Président de la Société nationale d'Agricultured« France, Professeurau Conservatoire des Art» et Métiers.Président du Comité du Monument. Moxsuxs ut Mi.wsrai, Au nom de l'Académie des Sciences ni de la Société natio- nale d'Agriculture qui m'ont chargé de les représenter, au nom du Comité qui s'est donné le mission d'élever un monu- ment au premier des agronomes de France, au nom de la famille do Bousslngauli, je vous remercie d'avoir bien voulu assistera cette cérémonie. Boussingault a été et demeure une gloire de notre pays; il compte, de plus, parmi ses plus réels i bienfaiteurs; sa mémoire mérite bien l'hommage que vous lui apportes de la pari du Gouvernement. Je remercie M. Oalou du nouveau chef-d'oeuvre sorti de ses mains. Le grand agronome et le grand artiste, dignes l'un de l'autre, tirent un égal honneur du monument que nous Inau- gurons. a«8*rk, 1. Vit. 11 :'.tjM:;;:.-.;::'::-;S;-;%;^;:;7*H./SCH^ Nw remerciements voiu enfin à tous <mi, ttrançateou étrangers, dont la g^ti^rositô a perntis d'bÇTrir au maître cet éclatant témoignage de twtre commune admiration, «t à 11,&*V (tnlor, l'âtno de notre Comité, lo promoteur do i'<Luivr«j qui s'uÇB^'i^oJh oftMiivas, Je suis appelé à l'honneur de vous entretenir de Boussln- gauli, Il me semble que je ne saurais mieux m'acquiiier «lenui tache qu'en retraçant sa vie et ses travaux avec cette simpli- cité qu'il aimeil. Notre grand agronome est né à Parla, en 1801, à la caserne d'Enfer, prés le Luxembourg. Les débuts de son existence, il so plaisait à le rappeler, furent modestes. Son père, ancien ofllcler, avait, une fols retraité, obtenu un bureau do tabac auquel H avait joint un commerce d'épicerie, et s'était établi ruo de la Parchemlnerie, dans un quartier qui n'était ni gai ni élégant. C'est la que s'écoulèrent les premières années de Bousslngauli. Il ne montra d'abord aucune disposition pour te travail. Dans les Mémoires qu'il a écrits pour ses enfants, il raconte « qu'entré au lycée en sixième où il ne comprenait pas grand'choso, Il passa dans le laminoir de l'Université jusqu'en seconde, où II ne comprenait plus rlcnj c'était un détestable élève, que ses professeurs traitaient, sulvunl sa propre expression, comme une huche. » Ses parents, lassés, le retirèrent du lycée et lui laissèrent, pour un lomps, «on indépendance. Il en fit bon usage. Un de ses camarades, plus Agéque lui, avait trouvé un emploi au laboratoire de Thénard. Bousslngauli alla voir ce qu'il faisait, partagea sa besogne, y prit inlérêt et demanda au maître la faveur de le servir. Thé- nard le jugea trop jeune ei rofusa. Biais la Science l'attirait déjà, et il se mit à suivre les «ours publics avec une ardeur extraordinaire. Cuvier, Blol, Qay-Lussac, Thénard, Hafly, Des- fontaines, Vlllemoln, Andrleux, lurent ses maîtres. Quels maîtres et quel éclat de la science française à cette époque! Le soir, le jeune Bousslngauli lisait les Ouvrages scientifiques, IXWOVBATIOKOt' MOMUMKKf PB •OirKSI.Mm'LT. I?* les oeuvre» des grands poêles, les récits de voyages, derrière le comptoir du débit, El tout cela no ''empêchait pas de CO«K Paris, d'aller aux nouvelles 01 n'en manquait pas de ibi3 u 1817) et de continuer ses visites aux vétérans de la caserne voisine, ses mattres d'escrime. Arrivé a seize ans, Ildevait tirer quelque parti do coqull savait et choisir un étal. Il se décida pour celui do mineur, passâtes examens d'admission à l'ftcolo des Mines do &atni»Ktlenne, tout récomment Instituée, et s'en fut à pied, sac au dos, prendre possession de sa place d'élève. Il avait en poche 5ofr, aux» quels sa mère en ajouta 10 en cachette. C'était sa pension mensuelle, qui, pendant ses deux ans d'école, lui fut servie avec exactitude, mais sans augmentation. H no larda pas à prendre une telle avance sur ses camarades que, la deuxième année, il fut chargé do leur enseigner l'analyse par la vole sèche, ce qui lui donnu un laboratoire el lui fournit l'occasion de faire ses premières découvertes, l'existence du siliclure de platée et la présence du silicium dans les fers, fontes et aciers, d<'couvertes qui avaient une haute portée en Métallur- gie 5il s'attacha a les vérifier par des expériences bien conçues et des analyses décisives. Lo tout fut consigné dans un Mé- moire que Gay-Lussac s'empressa d'insérer dans les Anna/es de Chimie et de Physique. L'auteur avait dix-huit ans. Sorti hors concours de l'École, notre Ingénieur alla diriger les mines do Lobsann (Bas-Hhin), où l'on exploitait des llgnites et des sables bitumineux. Lobsann est prés des mines d'asphalte de Bechelbronn, dont le propriétaire était M. Le Bel. Cet habile agriculteur prit son voisin en grande amitié, Qua- torze ans plus lard, Il lui donnait sa fille 1 II lui fournissait en uploads/Industriel/ annales-du-conservatoire-des-arts-et-metiers-1895.pdf

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