Autopsie d’un système politico-économique agonisant Voilà, un simple employé tr
Autopsie d’un système politico-économique agonisant Voilà, un simple employé très ordinaire que je suis quoique qui suis-je ? N’est pas important c’est surtout l’ensemble des points et des termes du contenu qu’il faut s’intéresser le plus, l’analyser et d’en faire une synthèse. Tout d’abord, il est nécessaire de faire un survol rapide synthétisant de manière très concentrée les grandes lignes dont vous ayez exposé lors de votre dernière conférence, une conférence de presse franche et directe que j’ai suivit très attentivement depuis mon séjour a l’hôpital. Ou les débats dans leurs totalités étés basés sur un seul volet l’industrie. Toute on oubliant un chapitre les mines ce n’est pas de votre faute, puisque la majorité des algériens aiment les véhicules de moins de trios ans. Monsieur le ministre je voudrais vous exposer trois étapes que notre cher pays à traverser. Apres l’Independence nous étions fiers d’être algériens, ici ou ailleurs à l’étranger. Pour un pays qui venait de sortir du joug du colonialisme, cette étape de développement a été fructueuse, malgré le manque d’ingénieurs et techniciens, d’expérience dans le domaine industriel , l’Algérie a pu produire des tracteurs, des moteurs, des moissonneuses-batteuses, des chargeuses, des détergents, des engrais, des barrages, écoles et universités, hôpitaux, etc.) La période 80 et 90 a été marquée par une politique de développement selon laquelle le fournisseur étranger est tenu d’assurer une présence physique et accompagner les techniciens algériens pour la maîtrise complète du fonctionnement de l’usine, cette étape a été caractérisée par une grave régression de l’économie nationale La troisième étape de développement couvre la période allant de l’année 2000 à ce jour. Cette étape exige que le partenaire étranger soit actionnaire et «manager» de l’entreprise algérienne. Qu’est-ce que nous savons faire aujourd’hui pour satisfaire ne serait-ce que nos besoins les plus vitaux ? ce sont les étrangers (Chinois, Japonais, Canadiens, Turcs, etc.) qui construisent nos maisons, nos autoroutes et réalisent les grands projets hydrauliques, la transformation des hydrocarbures et les produits miniers. Nous importons annuellement plus de 400 000 véhicules touristiques et nous ne produisons aucune pièce de rechange pour la maintenance de notre parc automobile, est-ce logique ? Le mal est partout et généralisé. Pour être convaincu le mal de l’Algérie c’est l’être humain vous avez dit lors de votre discours que vous donnez des orientations de travail on vous remet le contraire. Vous vous êtes posé la question pourquoi ? Tout le monde veulent êtres ministre de ma part je vous souhaite un très bon parcours dans le cadre de votre nouvelle mission en espérant que vous terminerez votre opération de remumenage au niveau de tout les étages qui vous reste avec sucée. Car Il est temps de cesser d’être indifférents se mobiliser pour éviter à notre pays de sombrer dans une nouvelle catastrophe En vous rappelant que L’Algérie est un pays qu’on dit très riche. C’est vrai qu’il l’est, mais seulement par les ressources naturelles de son sous-sol que le bon Dieu lui a données. Monsieur le ministre Avons-nous réellement développé notre pays et progressé depuis l’indépendance ? Pour répondre à la question de savoir si le pays a réellement progressé ou non, voici un exemple concret La première et unique société minière algérienne — Sonarem (Société nationale de recherche et d’exploitation minière) a été créée en 1967, juste après la nationalisation des mines en 1966. — Les mines fonctionnaient en H24 et parfaitement avec une très bonne efficacité du travailleur algérien dans un complexe minier appartenant à 100% à une société publique. Apres la création du GSE (la Gestion socialiste des entreprises), le SGT (Statut général du travailleur) avons-nous progressé ? La Sonarem, qui était vraiment opérationnelle, a été restructurée en plusieurs autres sociétés minières autonomes : Ferphos, Enof, Enamarbre, Edemines, Enasel, ENG (granulats) et Erem. De toutes ces sociétés, seule Ferphos a pu continuer à activer normalement, en raison de la grande capacité de production des mines de fer et de phosphate qu’elle exploite. Edemines (Etude et développement miniers) a été dissoute et les autres continuent à survivre dans une situation économique difficile Pour voir clair dans quelles conditions ont évolué certaines de nos sociétés minières issues des réformes, je prends l’exemple de celle qui est la plus stratégique : l’Erem (Entreprise nationale de recherche minière). L’Erem est la seule entreprise nationale chargée d’entreprendre des recherches minières à caractère industriel, c’est-à-dire des activités qui consistent à explorer le sous-sol, évaluer le potentiel minier national, découvrir et évaluer des gisements de matières premières exploitables nécessaires au développement de l’industrie nationale. Cette entreprise, créée en 1982, a fait fusion avec l’ONIG (Office national de l’information géologique) en 1992 pour donner naissance à l’ORGM (Office national pour la recherche géologique et minière), croyant que cette nouvelle structure serait plus efficace pour atteindre les objectifs assignés à chacune des deux associés. Malheureusement, cela n’a pas été le cas, car dans la loi n°98-11 du 22 août 1998 portant orientation et programme à projection quinquennale sur la recherche et le développement technologique 1998-2002 (voir J.O n°62 du 24 août 1998), il a été spécifié que l’ORGM sera transformé en EPST (Etablissement public à caractère scientifique et technique). Par cette décision, l’ORGM, héritier de l’EREM, n’a plus la vocation d’entreprendre une recherche minière à échelle industrielle. la privant ainsi de tout ancrage juridique susceptible de lui procurer un financement public adéquat pour entreprendre un programme de recherche minière conséquent. La Loi minière de 2001 prévoit uniquement la création de deux agences minières (ANPM et Angcm), à caractère administratif, non concernées par la recherche minière à caractère industriel. La mise à l’écart de l’ORGM a été confirmée par l’ex-ministre de l’Energie et des Mines Chakib Khelil, qui, lors de l’installation du DG de l’ORGM le 2 août 2004, a ordonné au staff dirigeant de cet organisme public de changer de statuts et de devenir autonome. Et ainsi, les décideurs de l’époque venaient de signer l’arrêt de mort de la recherche minière en Algérie. Entre-temps, depuis la promulgation de la Loi minière 2001 à ce jour, l’ANPM a procédé à l’adjudication des sites miniers Parallèlement, la recherche minière était inopérante, Et c’est pour cette raison que le secteur minier national se trouve aujourd’hui caractérisé par un déséquilibre grave, difficile à remonter sur les plans humain, matériel et disponibilité de ressources minières exploitables. En effet, en dehors des carrières de substances utiles, il n’y a pratiquement plus de mines dignes de ce nom en Algérie, à l’exception des mines de fer de l’Ouenza-Boukhadra et des phosphates de Dj. Onk exploités par Ferphos, les mines d’or de Tirek et Amesmessa exploitées par l’Enor (partenariat) et qui sont à l’arrêt depuis près de 2 ans, ainsi que le gisement de polymétaux d’Oued Amizour (partenariat) dont la mise en exploitation est en cours de préparation d’après ce que nous entendons. Ce qui aggrave davantage la situation du secteur minier, c’est le blocage de l’ORGM, qui a eu pour effet le départ des spécialistes (géologues, géophysiciens, géochimistes, minéralogistes, etc.) expérimentés en mesure de prendre en charge la relance de la recherche minière en Algérie. Une grave situation due à la défaillance Il a fallu plus de 30 ans pour que les autorités chargées du secteur minier s’aperçoivent de l’échec en rassemblant les différentes sociétés minières nationales, dont l’ORGM, dans une nouvelle société minière, Manal Spa (à l’image de l’ex-Sonarem des années 1970 !) créée en février 2011 voila, construit, on démolit et on reconstruit pour revenir à la case départ de 1967 ! (date de création de la Sonarem). Le résultat final, malheureusement, n’est pas un développement, mais une régression sur tous les plans : perdition du personnel technique expérimenté (ingénieurs et techniciens dans toutes les spécialités des sciences de la terre), perte du potentiel scientifique et du savoir-faire acquis, et comme exemple la Compression des effectifs de 2008. Et recrutement des nouveaux en 2010 on les titularisant. Nous sommes en retard d’au moins une étape par rapport à nos voisins en voie de développement ! Qu’on est il du secteur minier et de l’orgm ? ON ESPERE UN changement Depuis 2007 Nous avons évolué dans un monde de La médiocrité, esprits de sectarisme, d’oppression, d’intimidation, un système de gestion anarchique qui écoute que lui-même. Intelligence négative ,destructive ,désordre hiérarchique n’a jamais existé a l’orgm auparavant portant atteinte même à la dignité et l’honneur du travailleur le blessant dans son état morale et physique usant de tous les moyens et technique(harcèlement morale et rétrécissement)dans le but de le rabaisser et le faire retourner sur ses principes et ses convictions. Et si le malaise a pendant de longues années été silencieux il s’exprime aujourd’hui parce qu’il y’en a marre des vengeances des rancunes les pratiques non règlementaires et destructives des ressources humaines et le système managériales qui n’est ni en place ni de spécialité, Aucune évolution scientifique, ni projet de développement de l’entreprise que du mal, des directions régionales anéanties presque fermées non restructurées, des cadres a vocation scientifiques écartés des directions et remplacer par des mécaniciens pour la première fois depuis uploads/Industriel/ autopsie-d-x27-un-systeme-politico-economique-agonisant.pdf
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- Publié le Fev 27, 2022
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