LA FABRICATION UNE ÉTAPE IMPORTANTE DANS LA CHAÎNE GRAPHIQUE S e r g e C o u l
LA FABRICATION UNE ÉTAPE IMPORTANTE DANS LA CHAÎNE GRAPHIQUE S e r g e C o u l p i e r Sommaire Introduction La chaîne graphique l I. De la conception à la livraison l II. Répartition des travaux l III. La photogravure l IV. Le papier l V. Les procédés d’impression l VI. Le façonnage Les signes de corrections Glossaire Introduction L’ensemble des opérations nécessaires à la réalisation d’un produit, de la réception à la livraison chez le client, constitue la chaîne graphique. En fonction de la technique employée, du support prévu, du délai, du nombre d’exemplaires à tirer, du budget, le document définitif qui doit être élaboré aura une structure différente. En effet, selon qu’il s’agisse d’un dépliant, d’une brochure, d’une affiche, d’une étiquette, d’une boîte, d’un journal, d’une annonce, d’un roman, le problème devra être étudié diffé- remment et la solution à y apporter sera nécessairement complexe. Trois mots clés : Communication : Le fait de communiquer, c’est comprendre et être compris. Organisation : Action de mettre en œuvre, préparer,établir la répartition des tâches, s’entourer des meilleures conditions de travail. Contrôle : Avoir la maîtrise de la situation jusqu’à l’arrivée chez le client; les engagements donnés pour la réalisation du produit sont très importants pour la suite. La chaîne graphique I. De la conception à la livraison La réalisation d’un travail, quel qu’il soit, est caractérisée par des données techniques (format, mise en page, choix du caractère, papier, couleur, etc.) qui déterminent le produit. Les ressources pour la réalisation sont presque illimitées. Mais cette affirmation appelle quelques réserves dans la mesure où tout papier ne se prête pas à toute impression et à tous les façonnages. C’est pourquoi il sera judicieux et souhaitable, dans un doute éventuel, de contacter les professionnels de la chaîne graphique. Souvent le premier contact se fait par téléphone. Deux cas peuvent se présenter: Premier cas Un commercial rencontre le client et réceptionnne le travail. Il se met ensuite en rapport avec le concepteur (directeur artistique, maquettiste, graphiste etc.) pour la création, et le fabricant pour la réalisation. Deuxième cas Le client connaît la société. Il contacte directement le fabricant ou le concepteur et lui donne le descriptif pour la réalisation du produit. De toute évidence, il faut savoir qu’un travail préparé avec beaucoup de rigueur est un travail dont la réussite est pratiquement assurée. Un bon déroulement des opérations est primordial. C’est pour cela qu’il faut un dialogue entre les maîtres d’ouvrage et le fabricant. Au fur et à mesure des opérations, chaque étape doit être maîtrisée en accord avec les divers intervenants (concepteur, photograveur, imprimeur façonnier, etc.). De la standardiste au livreur, tous jouent un rôle non négligeable au cours des différentes étapes de réalisation d’un produit. Aussi une bonne coodination du travail de l’origine à sa finalité est essentielle. Conseil : Il est fortement recommandé de formaliser l’ensemble de ses besoins et objectifs dans un cahier des charges plus ou moins détaillé en fonction du travail à réaliser. II. Répartition des travaux Éditeur En concertation Imprimeur Maître d’ouvrage Maître d’œuvre CONCEPTION RÉDACTION -choix de la présentation (format, nombre de pages, nombre de couleurs) choix des illustration - choix de la typographie réalisation des documents d’exécution - choix du papier devis maquette en blanc pré-maquette (préfiguration on imprimée de l’ouvrage terminé) commande RÉALISATION achat du papier remise de la copie bon à composer préparation de la copie re-lecture saisie du texte (composition) épreuve du texte corrections d’auteur corrections - compositions éventuelles lecture après corrections bon à tirer textes remise des illustrations contrôle de la qualité des originaux cadrages épreuve de cadrage à l’echelle photogravure corrections éventuelles épreuve de contrôle maquette de mise en pages pré--montage textes+illustrations montage en imposition vérifications bon à graver épreuve de contrôle (ozalid,iris, chromalin...) mise en machine éventuellement bon à rouler bonne feuille roulage bon à façonner finition (façonnage) (plieure, brochage, relieure...) quelques exemplaires client conditionnement livraison III. La photogravure La photogravure est le procédé qui permet en partant de photographies de dessins, d’illustrations, d’un original en noir ou en couleur, de produire des clichés métalliques qui serviront à l’impression. Par extension, la photogravure comprend l’ensemble des procédés photomécaniques de reproduction pour les différents procédés d’impression. Ce fut d’abort la gravure manuelle sur le bois appelée xylographie. Les Chinois et les Égyptiens la pratiquaient déjà et elle est apparue en Europe vers le XIVe siècle. Le bois est gravé et seules les parties imprimantes restent en relief. Le cliché trait : C’est la reproduction d’un dessin, d’une lettre, etc. Le cliché similigravure : Originaux comportant toute une gamme de valeurs de demi-teintes. Pour effectuer la reproduction de l’ensemble de ces valeurs, il faut décomposer l’original en une quantité de points qui s’obtient grâce à la trame. La quadrichromie : Reproduction d’un document au moyen des trois couleurs primaires (jaune, rouge, bleu) auxquelles on ajoute une couleur supplémentaire (noir). Le photograveur doit apprécier visuellement la composition chromatique et la valeur d’intensité de chacune des plages colorées du document original. Synthèse additive : L’addition de 3 lumières primaires (bleu, vert, rouge) donne un blanc. bleu + rouge = magenta rouge + vert = jaune vert + bleu = cyan Synthèse soustractive : La superposition de 3 pellicules d’encre colorée (jaune, magenta, cyan) donne un noir par soustraction à la lumière blanche qui les éclaire de la totalité de ses radiations jaune + magenta = rouge magenta + cyan = bleu cyan + jaune = vert G G G G Scanners Le scanner est un appareil qui reproduit une image après avoir analysé l’original. Le document original est balayé, ligne après ligne, par un fin rayon de lumière. Une cellule photoélectrique transforme les densités lues en impulsions électriques. Ces impulsions sont transmises à un calculateur qui génère un pinceau lumineux pour isoler une surface sensible en reproduisant la variation de densité de l’original. Comment regarder une épreuve ? Il faut procéder à un premier examen de l’essai sans se préoccuper de l’original. L’image est-elle nette, l’équilibre des couleurs satisfaisant, le contraste agréable? Cet examen préalable se fait de préférence à la lumière du jour. N’oublions pas que l’on attache souvent trop d’importance à la reproduction exacte de l’original photographique, qui, par ailleurs, est rarement parfait. En s’efforçant de juger subjectivement si l’image ainsi reproduite est satisfaisante pour l’œil, on se met effectivement dans la situation du lecteur. Au-delà de l’épreuve photographiée, la fidélité dans la reproduction des couleurs imprimées repose sur plusieurs éléments : . la blancheur du papier . l’encre employée . la finesse de la trame utilisée La finesse d’une trame se définit par sa “linéature”, correspondant au nombre de lignes par pouce ou par centimètre dont voici les équivalences. Lignes Lignes Nombre de par pouce par cm points au cm2 Trame 80 journaux Trame 32 704 quotidiens 100 40 1600 120 48 2304 133 les plus 53 2809 150 employées 60 3600 175 70 4900 200 80 6400 G G Un peu d’histoire C’est l’écorce du papyrus, roseau croissant dans les marais d’Égypte, de Syrie, de Calabre, de Sicile que les Égyptiens employèrent comme un des premiers supports permettant de transmettre leurs écrits. Cependant la demande de ce matériau devenant de plus en plus forte, il fallut trouver un autre support. C’est à Pergame, ancienne ville d’Asie mineure que le parchemin devint un support d’écriture. C’est au directeur des ateliers Impériaux, Ts’ai Louen (mort en 121 après J.C) que l’on attribue l’invention du papier en 105 de notre ère. Il détailla le procédé de la fabrication du papier qu’il avait mis au point. Il séparait les fibres de chiffons, de cordages, ou de différentes matières végétales (chanvre, écorce du mûrier, tige de paille de riz), faisait pourrir cette matière et ensuite l’écrasait. Cependant, l’on sait avec certitude qu’avant lui, on écrivait déjà sur papier. La pâte obtenue était diluée dans une grande quantité d’eau et était recueillie sur un tamis fait de baguettes de bambou. La feuille ainsi confectionnée séchait sur de grandes surfaces polies. Le secret de la fabrication du papier fut jalousement gardé pendant des siècles par les Chinois. A l’exception du Japon qui connut le papier vers le IIIe siècle. La fabrication du papier pénétra en France vers le XIVe siècle, en 1326, à Ambert (Puy-de Dôme). IV. Le papier Le papier dont la nuance, le grain1, l’épaisseur, la souplesse, la rigidité s’adaptent parfaitement à chacune de ses missions fixe, transmet, diffuse toutes les formes de la pensée humaine en assurant sa pérennité. Les produits de la papeterie sont extrêmenent diversifiés. Pour ne considérer que la catégorie “impression, écriture”, la production doit satisfaire à des usages multiples : journaux, magazine, livres, publicités, cahiers, plaquettes, etc. Cela nécessite que l’aspect de ces papiers soit adapté à leurs usages. Les ouvrages de lecture utiliseront un papier mat, évitant les reflets fatigant la vue. La publicité apprécie les papiers brillants aptes à favoriser l’éclat des couleurs et suivant les tendances, des modes surtout pour des papiers de création de plus en plus nombreux sur le marché uploads/Industriel/ chainegraphique 1 .pdf
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- Publié le Jui 13, 2021
- Catégorie Industry / Industr...
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