RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUP
RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Faculté de Technologie Département de Génie des Procédés Option : Pharmacie Industrielle Thème Les Bonnes Pratique de Fabrication pour éviter la contamination Réalisé par : Encadré par : Haoues Maroua Mme. Hadj Ziane Hamdine Selsabil 2021/2022 1 SOMMAIRE Introduction………………………………………………………………………………1 I. les bonnes pratiques de fabrication………………………………..........................................2 I.1 les chapitres des BPF……………………………………………………………2 II. la contamination …………………………………………………………………………3 II.1. Définitions de la contamination …………………………………………………3 II.2. Types de contamination …………………………………………………………3 II.2.1. Contamination croisée ………………………………………………3 II.2.2. Contamination particulaire……………………………………………...3 II.2.3. Contamination microbiologique et biocontamination………………3 II.2.4. Contamination chimique ………………………………………………3 II.3. La trichotomie de la contamination………………………………………………4 II.3.1.les sources ………………………………………………………………4 II.3.2.les vecteurs ………………………………………………………………4 II.3.3.les récepteurs……………………………………………………………4 II.4. Conséquences d’un cas de contamination sur la santé publique et sur l'entreprise……………………………………………………………………………………5 II.4.1. Santé publique…………………………………………………………6 II.4.2. Entreprise………………………………………………………………6 III. Les BPF pour éviter la Contamination……………………………………………………7 IV. Moyen mis en place pour la maitrise du risque de contamination …………………….…8 Conclusion……………………………………………………………………………………9 Liste des abréviations BPF : Bonnes Pratiques de Fabrication ICH : International Conférence on Harmonisation AMM : autorisation de mise sur le marcher AMDEC : Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur Criticité OMS : organisation mondiale de la santé ISO : International Standard Organisation GMP : Good Manufacturing Practices ou Bonnes Pratiques de Fabrication Européennes ANSM : Agence Nationale de Sécurité du médicament 3 Introduction Tout au long du cycle de vie du médicament, la protection du patient reste la priorité pour les industries de santé. En effet, les produits de santé doivent répondre aux exigences essentielles de qualité, de sécurité et d’efficacité. Le risque « zéro » n’existant pas, L'industrie fait face à de nombreux risques pouvant altérer la qualité du médicament, ce qui pourrait porter atteinte à la santé publique. Face à de tels enjeux, les entreprises se dotent d'un système de gestion des risques conformément aux Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF). La contamination croisée ou contamination d'un produit par un autre, est un risque qui découle des conséquences sur la sécurité du patient et pour l'entreprise mise en cause. La gestion du risque de contamination croisée a pris une importance croissante au cours des dernières années. Les BPF ont notamment été mises à jour en 2015 dans le but d'améliorer la prévention des contaminations croisées. Une démarche rigoureuse de gestion des risques de qualité et d'utilisation d'outils adaptés selon l'ICH Q9, sont alors nécessaires pour réduire ce risque. I. Les Bonnes Pratique de Fabrication A la fin du XXème siècle, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souhaite harmoniser les pratiques de fabrication des médicaments à l’échelle mondiale. Pour cela, elle demande la création d’un texte regroupant l’ensemble des directives relatives à la production des produits de santé. Les procédés de fabrication sont exposés à des risques qualité dont le principal enjeu est sanitaire. Y résultent des enjeux européens et internationaux [1]. I.1. Les chapitres de BPF Nous pouvons définir ce référentiel comme étant des séries de prescriptions s’appliquant à toutes les étapes de fabrication du produit 1) SYSTEME D’ASSURANCE de la QUALITE 2) QUALIFICATION / VALIDATION 1 3) PERSONNEL 4) DOCUMENTATION 5) MAGASINS 6) FABRICATION 7) CONDITIONNEMENT et ARTICLES de CONDITIONNEMENT 8) CONTRÔLE de QUALITE 9) UTILITES 10) DIVERS L’ensemble de ces prescriptions permet d'atteindre les obligations de résultats et de moyens émis par la définition des BPF. En effet, en termes de résultats, l'industriel doit garantir la conformité à l'AMM des médicaments et s’assurer de la qualité du médicament fabriqué. Pour y parvenir, des moyens sont nécessaires et permettent de suivre les normes de fabrication et de contrôles. II. CONTAMINATIONS II.1. Définitions On entend par contamination « l’introduction non intentionnelle d’impuretés de nature chimique ou microbiologique, ou de matière étrangère, à l’intérieur ou à la surface d’une matière première, d’un intermédiaire, ou d’une substance active, pendant la production, l’échantillonnage, le conditionnement ou le reconditionnement, le stockage ou le transport » [2]. La contamination entraine donc un défaut dans la qualité du produit fini ; ainsi, le médicament ne répond plus aux exigences essentielles du dossier d’AMM, à savoir : qualité, sécurité et efficacité. Tout au long de sa vie, le médicament est exposé à plusieurs sources de contamination. Afin d’apporter sur le marché un produit conforme aux exigences réglementaires, la contamination doit être maîtrisée par des moyens de lutte [3]. II.2. Types de contamination - contamination croisée, - contamination particulaire, - contamination microbiologique, - contamination chimique. II.2.1. Contamination croisée La contamination croisée ou « cross contamination » se définit comme étant l’introduction d’un produit (substance active, excipient, articles de conditionnements primaires et secondaires, produit semi-fini, etc.) dans une autre production pharmaceutique, de la matière première réceptionnée jusqu’au produit fini conditionné [4]. 2 II.2.2. Contamination particulaire La contamination particulaire concerne à la fois les particules inertes (fibres de vêtements, particules de matières premières, de matériels…) et les particules biologiques (cheveux, peau, débris végétaux et animaux…). En fait, la contamination particulaire représente toutes les substances qui n’entrent pas dans la composition du médicament. La contamination particulaire est essentiellement véhiculée par l’air ambiant qui récupère les particules après contact avec les produits, le personnel, le matériel environnant. Les contaminants en suspension dans l’air, se déplacent plus ou moins librement et se retrouvent dans les gaz de production, les liquides, en mélange dans les poudres, sur les surfaces, etc. Ce type de contaminant est souvent qualifié de poussières. Le comptage des particules en suspension dans l’air, à l’aide d’un compteur de particules, permet de détecter ce type de contamination. Pour une taille de particules données, il existe un nombre maximal de particules par unité de volume en fonction du classement de la zone de travail [5]. II.2.3. Contamination microbiologique ou biocontamination Selon la norme ISO 14698-1 : 2003, la biocontamination est la « contamination d’une matière, d’un appareil, d’un individu, d’une surface, d’un liquide, d’un gaz ou de l’air par des particules viables ». La contamination microbiologique provient des organismes vivants tels que les levures, les moisissures, les bactéries et les virus qui dans des conditions qui leur sont favorables (température, humidité, pH, apport nutritif, etc.) se développent et se multiplient rapidement pour coloniser des surfaces. Ces micro-organismes se fixent sur des particules qui elles-mêmes se déposent sur les surfaces des équipements et locaux. Par conséquent, plus l’environnement a une contamination particulaire élevée et plus il présente un risque élevé de contamination microbiologique. Ces microorganismes peuvent être détectés et quantifiés par des techniques de microbiologie (empreinte sur support gélosé, frottis, …). II.2.4. Contamination chimique L’origine de la présence d’un contaminant chimique dans un produit pharmaceutique est variée. La contamination chimique se fait par les substances actives, les excipients, les produits intermédiaires et les agents de nettoyage. La plupart des contaminations chimiques ont pour origine une contamination croisée. La contamination chimique croisée se définit comme le transfert d’une certaine quantité d’un médicament manipulé auparavant dans la préparation en cours de fabrication. Une substance active A devient contaminant lorsqu’elle est retrouvée dans un produit pharmaceutique B, cela peut provenir d’un nettoyage inefficace entre les deux produits A et B par exemple. Pour espérer détecter ces contaminants chimiques, des méthodes d’analyse sont utilisées en laboratoire de contrôle. Certaines méthodes d’analyse, certains essais de ces composés chimiques sont décrits dans les diverses pharmacopées. Ces contaminants font 3 l’objet d’un suivi quantitatif car il est possible de calculer des critères d’acceptation pour chaque type de contaminants chimiques. Néanmoins, tous les contaminants chimiques ne seront pas détectés. II.3. La trichotomie de la contamination : Figure 2 : le triangle de la contamination II.3.1. Les sources Les sources de contamination sont les matières étrangères à la composition du produit fini en cour de fabrication, mais provenant d’une autre production sur le site. Cela peut être des matières premières (substances actives ou excipients), ou des produits semi-finis. Les matières premières (substances actives et excipients) peuvent se répartir en plusieurs catégories selon leur pouvoir contaminant : Contaminant critique : substance très active et toxique On cite certains produits biologiques, produits sensibilisants à faible dose. Ces produits sont susceptibles d’engendrer des effets indésirables à dose très faible. Contaminant majeur : Ces produits peuvent engendrer également des effets indésirables mais à dose plus élevée. Plus particulièrement, ce sont des produits susceptibles de provoquer des interactions médicamenteuses. Contaminant mineur : substance dénuée de toxicité, n’altérant pas les caractéristiques, ni la stabilité du médicament. II.3.2. Les vecteurs Les vecteurs sont les supports ou moyens susceptibles de véhiculer la contamination d’un produit à un autre. Ils comprennent : 4 Le personnel évoluant dans les ateliers, via les tenues de travail ou directement à la surface corporelle exposée, Le matériel via le transfert d’une zone à une autre, via un défaut de nettoyage, Les emballages : contenants de matières premières et pollution des AC primaires, L’air ambiant : vecteur essentiel de contamination croisée par les pulvérulents, Les fluides : eau et gaz. II.3.3. Les récepteurs De la même manière que les sources peuvent se distinguer par leur pouvoir contaminant, les récepteurs peuvent se distinguer par leur sensibilité à la contamination : Selon l’état uploads/Industriel/ contaminations.pdf
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- Publié le Aoû 18, 2022
- Catégorie Industry / Industr...
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