Épreuve composée n° 1 TESA /TESB Première partie : Mobilisation des connaissanc
Épreuve composée n° 1 TESA /TESB Première partie : Mobilisation des connaissances 1. Quelles sont les différentes formes de mobilité ? (3 points) La mobilité se définit comme un changement de situation. On peut distinguer : • Mobilité professionnelle : changement de métier • Mobilité géographique : changement de région • Mobilité sociale c’est le changement de position sociale d’un individu ou d’un ensemble d’individus. On distingue plusieurs formes de mobilité sociale : Selon le type de déplacement : o la mobilité horizontale : Les individus peuvent changer de position sociale sans se déplacer dans la hiérarchie sociale. o mobilité verticale : les individus se déplacent dans la hiérarchie sociale et connaissent une mobilité ascendante (fils d’ouvrier devenu cadre, ouvrier devenu artisan) ou descendante ( fils de cadre devenu technicien, commerçant devenu employé) selon la personne de référence o la mobilité intragénérationnelle : on compare la position professionnelle d’un individu aujourd’hui aux positions professionnelles qu’il a occupé antérieurement, par exemple à l’entrée dans sa vie active. C’est une mobilité professionnelle plutôt que sociale. o la mobilité intergénérationnelle : on compare la profession du fils avec celle du pèreou d’un de ses ascendants (grand-père, mère, etc.) 2. Distinguez croissance potentielle et croissance effective (3 points) La croissance potentielle est mesuré par le taux de croissance de la production potentielle, alors que la croissance effective estmesuré par le taux de croissance de la production effective. La production effective est la production réellement effectuée au cours de l’année alors que la production potentielle se définit comme le niveau maximal de production soutenable à long terme sans tensions excessives dans l’économie, et plus précisément sans accélération de l’inflation. Le niveau de production effective dépend de variables de court terme, alors que le niveau de production potentielle dépend de variables à long terme ou structurelles. Or, dans une perspective de court/moyen terme, le niveau de production effective dépend essentiellement des facteurs de demande intérieure (consommation, investissement, dépenses publiques) et extérieure (exportations). Le niveau de production potentielle dépend des facteurs d’offre, c’est-à-dire de la main d'oeuvre disponible et de sa productivité. Mais aussi des capacités d’innovation d’un pays. L’écart de production (output-gap) est la différence entre la production effective et le niveau de la production potentielle .Le niveau de production potentielle étant conçu comme un indicateur d’offre, l’écart de production représente l’excès (ou l’insuffisance) de la demande. Il permet de juger de la situation dans le cycle économique. Deuxième partie : Étude d’un document (4 points) Après avoir présenté le document, vous montrerez que les sources de la croissance ont une influence inégale sur celle-ci Ce document de 2008 est issu de la base de données de la productivité de l’OCDE, organisation qui réunit les pays à économie du marché les plus riches du monde. Il présente l’influence des différentes sources de croissance sur celle- ci. On peut présenter deux grands types de facteurs : • Les facteurs de la croissance extensive : o L’augmentation de la quantité de travail a un effet limité sur l‘augmentation du PIB : entre 1995 et 2000, l’augmentation du facteur travail entraîne une augmentation du PIB de 0.13% par an en moyenne. C’est au Canada que l’effet est le plus fort : près de 40% de la croissance s’explique par l’augmentation de la quantité de travail entre 1995 et 2006 o L’augmentation de la quantité du capital a un effet plus grand, et notamment le capital lié aux NTIC : aux Etats-Unis entre 1995 et 2000, l’augmentation du capital génère une augmentation du PIB de 0.36% par an en moyenne et celle des NTIC de 0.49% par an en moyenne • Les facteurs de la croissance intensive( innovation, capital humain)expliquent davantage la croissance : près de 50% de la croissance pour la France et les Etats-Unis. Entre 1995 et 2000 en France, l’augmentation de la productivité globale des facteurs génère une hausse du PIB de 1.33% par an en moyenne. Ce facteur est essentiel, car quand le taux de croissance de la productivité diminue, le taux de croissance économique diminue. C’est le cas de la France entre 1995 et 2000 et 2001 et 2006 : la croissance annuelle moyenne de la productivité passe de 1.33% à 0.97%. En revanche, aux Etats-Unis, l’augmentation plus rapide de la PGF génère une accélération de la croissance économique : une hausse de 0.6 point de croissance annuelle moyenne de la PGF génère 1.3 points de croissance économique annuelle moyenne supplémentaire Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points) En quoi la multiplicité des critères de différenciation a-t-elle brouillé les frontières de classe sans les faire disparaître ? Vous répondrez à cette question à l’aide du dossier documentaire et de vos connaissances. La proposition du gouvernement Hollande sur le mariage entre personnes de même sexe a suscité manifestations et contre-manifestations, entre deux qui y sont favorables et ceux qui s’y opposent. Ces manifestations réunissent des individus d’horizons économiques et sociaux très différents, mais qui se définissent par un seul critère : être pour le mariage traditionnel, être homosexuel. L’appartenance à une classe semble donc aujourd’hui moins importants. D’autres critères de différenciation comme le sexe et l’âge semblent essentiels. Cependant, même si ces variables jouent un rôle, on ne peut en déduire que les frontières de classes ont disparu, elles se sont transformées. • Des frontières de classe qui s’estompent: Jusqu’à la fin des années 60, des classes distinctes et étanches : o l’analyse marxiste des classes correspond à la structure de la population française. Pour qu’un ensemble d’individus forme une classe, 2 conditions doivent être réunies : classe virtuelle : les individus ont des points communs classe réelle : ils s’en rendent compte et sont prêts à défendre leurs intérêts o 2 classes essentielles : La bourgeoisie : propriétaire des moyens de production Le prolétariat : obligé de vendre sa force de travail Aujourd’hui, « la France est certainement moins structurée en classes qu’il y a une trentaine ou une quarantaine d’années, et cela pour des raisons bien connues, notamment le fait que le sentiment d’appartenance de classe a considérablement diminué dans les catégories les plus modestes de la hiérarchie sociale » (doc 1). Le phénomène de moyennisation tend à atténuer les deux conditions à la base de la classe .Les inégalités s’estompent : o Au niveau matériel (doc 2) : Les écarts de niveau de vie moyen en 2008 sont de 2 : un cadre gagne en moyenne 2800 euros, un ouvrier 1400 euros La qualité des logements se rapproche : les écarts de surface moyenne sont de l’ordre de 1.5. La surface moyenne du logement par personne en m² est de 45 pour les agriculteurs, de 30 pour les ouvriers. o Au niveau culturel : « l’école et les médias ont pénétré dans tous les milieux ; les frontières culturelles se sont atténuées ; nous ne sommes plus du tout dans une société qui se caractériserait par des cultures de classes tranchées » (doc 1) En 2002-2004, 55% des enfants d’ouvriers et employés sortent du système scolaire avec au minimum le bac, 80% des enfants de cadres et de professions intermédiaires. En 2008-2010, le pourcentage des enfants de cadres et de professions intermédiaires n’a pas augmenté, mais celui des enfants d’ouvriers et d’employés est maintenant de 60% Les individus ne se définissent donc plus par des caractéristiques de classe. • De nouveaux critères de distinction apparaissent : L’âge en tant que génération : o Une génération est définie par 2 caractéristiques : l’âge de ses membres, c’est-à-dire qu’elles regroupent l’ensemble des personnes nées dans une période donnée. un ou des événements historiques clés qui ont marqué l’enfance et la jeunesse de ces personnes .Le concept de mémoire collective est fortement lié à celui de génération. En effet, les événements historiques vécus par l’ensemble des membres d’une génération dans leur enfance, ou adolescence constituent leur « mémoire collective ». C’est d’ailleurs en raison de cette mémoire collective que les individus d’une génération donnée développent des attitudes et des comportements similaires .Chaque génération partage ainsi une personnalité distincte, conférant à ses membres des désirs et des aspirations qui les différencient ; o Louis Chauvel montre qu’une fracture générationnelle s’est opérée au niveau du pouvoir d’achat, de l’emploi, du rôle du diplôme. Les inégalités entre les plus jeunes et les plus âgés augmentent Le sexe en tant que genre : o le concept sexe revêt un caractère biologique, inné et invariable portant sur des attributs et des traits relevant de la physiologie des hommes et des femmes. En revanche, le terme “genre” fait référence aux rôles, responsabilités et opportunités socialement assignés et associés aux femmes et aux hommes, aux structures de pouvoir cachées qui gouvernent les relations entre eux. Dans cette acception, le genre fait allusion aux conditions culturelles, sociales, économiques et politiques qui sont la base de certains standards, valeurs et types de comportements relatifs au sexe et à leur relation.” o Or les inégalités selon le genre même si uploads/Industriel/ correction-epreuve-composee-1 1 .pdf
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- Publié le Fev 24, 2021
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