13 I MACHINES A ALÉSER I. GÉNÉRALITÉS Les machines à aléser ou aléseuses permet

13 I MACHINES A ALÉSER I. GÉNÉRALITÉS Les machines à aléser ou aléseuses permettent de percer, aléser et fraiser. Il en existe de différents types assurant chacun pour une grandeur de pièce déterminée, la rigidité du système et les déplacements relatifs pièce-outil. La broche est généralement horizontale. Accessoirement les aléseuses permettent d'effectuer des opérations de lamage, de tourillonnage et même de filetage. Fig. 1. Une aléseuse-fraiseuse à montant fixe. • Types d'aléseuses Aléseuse pour petites pièces (fig. 2). La table montée sur console est mobile dans les trois directions rectangulaires et la broche conserve une direction fixe sur le bâti. Aléseuse pour pièces moyennes (fig. 1 et 4). La console est supprimée ; le déplacement vertical s'applique à la broche et à sa lunette guidées le long de deux montants fixes. La table ne reçoit plus que les mouvements longitudinal et transversal. Aléseuses pour pièces lourdes et encombrantes (fig. 3 et 5). La table est entièrement fixe ; la broche et sa lunette sont établies sur montants verticaux guidés chacun sur des glissières transversales. Seul l'outil reçoit les mouvements d'avance et les déplacements. Aléseuses à têtes multiples (voir chap. 17). II. CARACTÉRISTIQUES FONCTIONNELLES Les aléseuses doivent être précises, robustes et maniables. • Mécanismes des mouvements de coupe L'outil de coupe est entraîné en rotation par la broche ou par le plateau concentrique à la broche mais indépendant de celle- ci, d'où le mouvement de coupe Me. Sur une machine à montant fixe prise comme exemple (fig. 1 et 4) le mécanisme de coupe, comprenant moteur et boîte des vitesses, est incorporé au chariot porte-broche ainsi que les différentes commandes. La gamme des vitesses de rotation est étendue pour correspondre aux divers paliers de diamètres à usiner : — Petits perçages directs au moyen de la broche ; — Jusqu'aux grands surfaçages au moyen d'outil monté sur le plateau. A cet effet, les vitesses de rotation du plateau sont fortement démultipliées par rapport à celles de la broche. Le plateau peut être bloqué efficacement lorsqu'il est utilisé comme support (fraisage avec tête universelle). La broche rigide est coulissante comme sur les perceuses mais avec un grand déplacemebt longitudinal. Elle entraîne les outils par cône Morse normal, toutefois lorsque l'effort tangentiel est élevé (cas du fraisage) ■.m système tenon et mortaise en bout de broche garantit 1 entraînement. De même pour le travail en tirant, une clavette transversale complémentaire maintient le coincement des portées coniques. Enfin sur le plateau une glissière radiale reçoit le porte-outil approprié à l'opération de surfaçage, de ::urillonnage, d'alésage en l'air, etc. • Mécanisme des mouvements d'avances Z~ distingue trois mouvements d'avance Ma,, Ma2, Ma3, — L'avance longitudinale (Max) est donnée à la table ou â la bro-he. — L'avance transversale (Ma3) est donnée à la table (ou aux montants dans les machines à table fixe). — L'avance radiale (Ma3) de la glissière du plateau est utilisée pour les surfaçages. Tsates ces avances sont automatiques, variables et peuvent être inversées. Sur certaines machines, une série de roues (montées sur lyre) permet le filetage aux pas courants métriques ou au pouce. • Caractéristiques moyennes Exemple. Aléseuse M. Pégard à montant fixe. — table fixe ou orientable de 850 x 1 250 mm. — course longitudinale de la table : 1 300 | — course transversale de la table : 800 ; — course verticale de la broche : 900; — broche : 0 80; cône MORSE n° 6; — course longitudinale de la broche : 800 ; — course de la glissière du plateau : (280 en rayon); — 18 vitesses de rotation de broche n de 10 à 1 600 trimn; — 6 vitesses de rotation du plateau : n de 14 à 113 tr'mn; — 12 avances de broche : a de 0,025 à 4 mm; ■— 8 avances de la glissière du plateau : a de 0,03 à 3,5 mm ; — 15 avances de filetage : pas métriques de 0,875 à 6 mm; — avances rapides automatiques pour tous les mouvements ; — puissance du moteur principal : 4 kW. III. CONTRÔLES LINÉAIRES Les déplacements rectilignes broche-table appellent une précision suffisante, en particulier pour assurer les distances d'entraxes par coordonnées rectangulaires (verticale et transversale). Suivant la précision exigée et la grandeur des machines les procédés de mesure varient. En voici quatre différents : • Contrôle indirect D'après l'angle de rotation des vis de commande des chariots. 1. Par tambour gradué. Sur les machines de qualité, les vis de chariots ont leurs filets rectifiés et les tambours divisés assurent une lecture à 0,01 mm. Malheureusement le procédé est sensible à l'influence des jeux et à l'usure locale des filets. • Contrôle direct D'après les déplacements relatifs entre chariot et coulisse. 2. Par règle divisée et vernier. Le vernier est au vingtième ou au cinquantième de millimètre, le système est à l'abri de l'usure et des jeux. Une loupe facilite la lecture de la dimension. 3. Par lecture optique (fig. 1). Le dispositif adapté sur le mouvement transversal et sur les deux montants comprend pour chaque élément une règle graduée de haute précision et un lecteur optique. Avec les mêmes avantages que le type précédent ce moyen assure une lecture facile et efficace à 0,01 mm. 4. Par jauges de longueur. On peut utiliser des jauges pincées entre butées ayant une longueur correspondant exactement aux déplacements. La sensibilité est améliorée lorsque l'une des butées est munie d'un indicateur de contact à 0,01 mm. Pour le travail unitaire une série de jauges standards échelonnées par 25 mm, assure toutes mesures en montant sur l'autre butée une jauge de profondeur micrométrique de 25 mm de course. Nota, Toute amélioration de sensibilité nécessite une qualité correspondante dans les guidages de la machine. IV. CONTRÔLES ANGULAIRES Les aléseuses sont souvent pourvues d'un appareillage permettant toutes orientations de la pièce à usiner par rapport à son référentiel. Mise en position oblique sur une table fixe ; Placer sur la table un plateau spécial orienté qui recevra la pièce à usiner. Usinages multiples orthogonaux ou en opposition : Il convient d'utiliser une machine à table porte-pièce à verrouillage par quart de tour ((0°, 90", 180°, 270°). Ceci évite de démonter la pièce pour la localiser lors de chaque nouvelle orientation. Usinages multiples divers parallèles à SR : Une graduationen degrés (parfois accompagnée d'un vernier) facilite le réglage des positions angulaires intermédiaires. Sur les grosses machines un moteur auxiliaire commande la rotation de la table. 33 uploads/Industriel/ 13-i-machines-a-aleser 1 .pdf

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