Accident de perte de réfrigérant primaire L’APRP est caractérisé par une fuite

Accident de perte de réfrigérant primaire L’APRP est caractérisé par une fuite ou une brèche d’une tuyauterie du circuit primaire ou par une ouverture intempestive d’une soupape de sûreté ou d’une vanne d’isolement qui se traduit par une perte de réfrigérant primaire non compensable par le système d’appoint en eau du circuit. L’APRP couvre les tailles de brèches réparties de la manière suivante : • Petite brèche : brèche d’un diamètre équivalent inférieur ou égal à 50 mm ; • Brèche intermédiaire : brèche d’un diamètre équivalent supérieur à 50 mm (section équivalente supérieure à 20 cm2), et inférieur à la taille de l’APRP grosse brèche ; • Grosse brèche : rupture guillotine de la tuyauterie la plus grande connectée à une boucle du RCP, à savoir la rupture de la ligne d’expansion relativement au côté branche chaude et la rupture de la ligne RIS relativement au côté branche froide. • APRP 2A : brèche doublement débattue d’une tuyauterie du circuit primaire où A désigne la section de la tuyauterie. Accident grave On appelle accident grave, toute séquence conduisant a minima à la fusion partielle du cœur, et par conséquent susceptible d’engendrer des rejets importants dans l’environnement. Activité radioactive Nombre de désintégrations nucléaires dans un radionucléide par unité de temps. Dans le système SI, l’unité d’activité d’une source de rayonnement est le becquerel (Bq), égal à l’activité d’une quantité de radionucléide pour laquelle le nombre moyen de désintégrations nucléaires par seconde est 1. 1 Bq = 1 s-1 La conversion des valeurs d’activité dans l’unité non-SI, le curie (Ci), est telle que : 1 Bq = 2,7027 x 10-11 Ci 1 Ci = 3,7 x 1010 Bq Activité spécifique Activité d’un matériau par unité de masse. Activité volumique Activité par unité de volume d’un matériau ou d’un fluide (liquide ou gazeux) contenu dans un circuit ou une portion de circuit. Agression Les agressions internes sont des événements ayant leur origine sur le site de la centrale et qui peuvent potentiellement être la cause de conditions néfastes ou même de dommages à l’intérieur ou sur les bâtiments classés de sûreté (par ex. incendie, inondations internes, missiles, explosions internes, etc.). Ces effets peuvent être à l’origine d’une défaillance de cause commune au sein des systèmes utilisés pour amener ou maintenir la tranche dans un état sûr. Les agressions externes peuvent être définies comme étant des événements naturels ou induits par l’homme dont l’origine se situe à l’extérieur du site et qui peuvent potentiellement avoir un impact négatif sur la sûreté de la tranche et entraîner des conséquences radiologiques. Ces agressions comprennent notamment le séisme, la chute d’avion, les explosions externes, les inondations externes. ALARA (As Low As Reasonably Achievable) Démarche selon laquelle les dispositions de protection contre les rayonnements ionisants sont conçues et mises en pratique de sorte que les expositions à ces rayonnements en probabilité et en intensité soient au niveau le plus bas qu’on puisse raisonnablement atteindre, compte tenu des facteurs économiques et sociaux. Cette démarche est requise par la CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique). Alarme Une alarme est un signal d’alerte délivré par le contrôle commande et retransmis en salle de commande avertissant de l’apparition d’une anomalie de fonctionnement ou d’état de l’installation qui requiert une ou des actions de la part de l’équipe de conduite. Appareillage de protection et de coupure L’appareillage de protection et de coupure désigne l’ensemble des éléments de connexions montés dans des armoires comprenant notamment les bornes de connexion, les départs, les arrivées, les disjoncteurs, les interrupteurs de mise à la terre, les jeux de barres en cuivre, les appareils de mesure, les relais auxiliaires, etc. Axe de dégagement protégé Un axe de dégagement protégé est une zone de passage protégée des effets du feu. Ce sont essentiellement les couloirs protégés et les cages d’escalier protégées. Barrière Tout dispositif interposé entre les substances radioactives et l’environnement pour en empêcher ou limiter la dispersion. Catégories de Réduction du Risque (RRC) Cf. Conditions de fonctionnement. Capacité fonctionnelle Aptitude de toutes les parties des composants (actifs ou passifs) soumises à la pression à résister aux charges spécifiées de telle sorte qu’ils ne subissent que des déformations limitées qui n’entravent pas leur fonction de sûreté lors d’une éventuelle diminution du débit. Charges mécaniques et thermiques Les charges mécaniques et thermiques sont considérées être des efforts et moments, des déformations imposées et des distributions de température non uniformes dans la mesure où ils induisent des contraintes et des déformations dans les composants. Les charges mécaniques (incluant les charges d’expansion thermique) peuvent produire des contraintes primaires ou secondaires ; les charges thermiques produisent uniquement des contraintes secondaires. Circuits haute énergie Les circuits haute énergie sont les circuits dans lesquels circule de l’eau ou de la vapeur à une pression supérieure ou égale à 20 bars ou à une température supérieure ou égale à 100 °C, dans des conditions normales d’exploitation. Les circuits dans lesquels circule du gaz à une pression supérieure à la pression atmosphérique sont toujours considérés comme des circuits haute énergie. Tous les autres circuits sont considérés comme des circuits à moyenne énergie. Circuit primaire principal Le circuit primaire principal d’une chaudière nucléaire à eau est défini comme l’appareil générateur que constitue l’ensemble des équipements sous pression de cette chaudière qui contiennent le fluide recevant directement l’énergie dégagée dans le combustible nucléaire et qui ne peuvent être isolés de façon sûre de celui d’entre eux où se trouve ce combustible. Il comprend les accessoires de sécurité et les accessoires sous pression jouant un rôle d’isolement. Circuit secondaire principal Le circuit secondaire principal d’une chaudière nucléaire à eau est défini comme chacun des appareils constitués par l’enceinte secondaire d’un des générateurs de vapeur de la chaudière et les tuyauteries qui ne peuvent en être isolées de façon sûre, y compris les accessoires de sécurité et les accessoires sous pression jouant un rôle d’isolement. Composant Un composant est une partie clairement délimitée d’un système capable de réaliser des sous-fonctions spécifiques. Conformément à cette définition, ci-après des exemples de composants mécaniques : réservoirs, échangeurs de chaleur, tuyauteries, pompes, vannes. 1 DEFINITIONS ET GLOSSAIRE DES ABREVIATIONS DEFINITIONS Sommaire général Composant actif Un composant actif est un composant commandé ou contrôlé extérieurement et activé manuellement ou automatiquement avec l’assistance de moyens de transfert et de conduite (ex : courant électrique, systèmes hydrauliques ou pneumatiques). Un composant non muni d’actionneurs (fonctionnant sans alimentation ou commande externe) est considéré comme composant actif si sa position change lorsque la fonction qui lui est propre est exécutée (ex : soupape de sûreté). Composant passif Un composant passif n’exige aucune commande ni alimentation électrique pour exécuter sa fonction (tuyauteries, échangeurs de chaleur, capacités, clapets simples). Conception La conception d’un composant (ou d’une pièce élémentaire) comprend la définition des exigences portant sur le composant (ou la pièce élémentaire) en tant que partie d’un processus ou d’une fonction, la définition de la réalisation de la fonction, l’installation, le choix des matériaux et le dimensionnement. Conditions de fonctionnement : catégories PCC-1 à PCC-4 Dans le cadre du dimensionnement et de l’évaluation de sûreté de l’îlot nucléaire, les événements initiateurs sont réparties en Conditions de Fonctionnement de Catégorie de 1 à 4, correspondant à l’appellation « Plant Condition Catégorie » en anglais. Chaque catégorie correspond à une fréquence d’occurrence. PCC-1 : Exploitation normale PCC-2 : Transitoires de référence PCC-3 : Incidents de référence PCC-4 : Accidents de référence Les événements considérés dans ces catégories sont des initiateurs uniques causés par la défaillance d’un composant ou d’une fonction de contrôle commande, par une erreur de l’opérateur, ou par la perte des réseaux électriques. Conditions de fonctionnement : catégories RRC-A et RRC-B Les séquences d’événements qui prolongent le dimensionnement et l’évaluation de sûreté de l’îlot nucléaire, sont réparties en catégorie de réduction du risque, prenant en compte des défaillances multiples. Ces catégories correspondent à l’appellation « Risk Reduction Category » en anglais. RRC-A : Prévention de la fusion du cœur RRC-B : Prévention des rejets importants en cas de fusion du cœur Les séquences RRC-B sont des accidents graves. (Cf. Accident grave) Contrainte de pointe La contrainte de pointe en un point donné est la différence entre la contrainte totale et la contrainte correspondant à la répartition linéaire avec le même moment et la même valeur moyenne. La contrainte de pointe a comme caractéristique de base de ne pas être à l’origine d’une déformation globale. Ainsi la contrainte de pointe est prise en compte uniquement dans le cas où l’on envisage la fatigue ou la rupture brutale. En fait c’est la contrainte totale en un point donné résultant de l’ensemble des charges appliquées qui est prise en compte dans la détermination de la tenue à la fatigue et à la rupture brutale. Contrainte primaire Les contraintes primaires sont celles participant directement à satisfaire l’équilibre des charges mécaniques. Pour cette raison, elles continuent d’exister dans le cas d’une déformation plastique et une augmentation des charges externes résultera en une augmentation importante de la déformation qui n’est pas autobridante. Lorsque les contraintes primaires dépassent la uploads/Industriel/ abreviation-edf-pdf.pdf

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