INTRODUCTION AUX SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES Les sciences sont définies pa

INTRODUCTION AUX SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES Les sciences sont définies par un objet d’étude (qu’est ce que l’on va étudier) et une méthode (comment on va l’étudier). Les sciences humaines et sociales sont également des sciences qui ne dérogent pas à la règle. La physique, la technologie, les SVT, la chimie, les maths, la biologie… Sont des sciences de la nature. Elles sont dites exactes ou dures. (comme si les autres n’étaient pas exactes) péjorativement ou parle de sciences «molles». L’expression sciences humaines et sociales désigne l’ensemble des disciplines qui étudient les humaines et la société. Les sciences humaines étudient ce qui concerne les cultures humaines. Les sciences sociales apparaissent au XIXe siècle avec Auguste Comte (1798-1857) qui considère qu’il reste encore une science positive à fonder, la plus importante car elle a pour objet les faits humains et doit permettre le progrès de la société. Il la baptise «sociologie» et la place au sommet des sciences fondamentales. Les sciences humaines et sociales peuvent aussi se définir comme les sciences qui n’appartiennent pas aux sciences naturelles, ou sciences dites «exactes», qui étudient des objets factuels. La difficulté méthodologique des sciences humaines et sociales réside dans le fait que les objets étudiés ne sont pas indépendants de la culture des êtres humains qui les analysent. Il en résulte de nombreux débats sur les critères de scientificité et d’objectivité de ces sciences. S’étudier soi même c’est difficile ! Partie 1 : la science économique : Chapitre 1 : Comment les économistes travaillent- ils et raisonnent-ils ? 1/L’allocation des ressources rares dont parlent les économistes. Un besoin est un sentiment de manque qui va être satisfait par des produits (biens ou services). La nature nous donne ces ressources qui sont limitées parce qu’elles ne sont pas toutes renouvelables. On dit que l’économie est la science des choix, car nous sommes contraints par : - la contrainte budgétaire (monnaie) - la contrainte temporaire (temps biologique sommeil) On ne peut pas faire plusieurs choses à la fois. Les besoins humains sont considérés comme illimités et font face à des ressources qui elles sont limitées (la Terre) L’économie c’est la gestion de ces ressources. (doc 2 p12) Nous sommes contraints au niveau macroéconomique comme au niveau micro-économique. doc 4 p13 : La notion d’optimum. Pour les économistes les ressources doivent être utilisées le plus efficacement possible (être efficace c’est de produire le plus possible en économisant les ressources.) Les économistes utilisent des «modèles» (simplification de la réalité pour mieux la comprendre). La science économique étudie des opérations très importantes pour notre vie. La production en est une, puisqu’elle permet de mieux satisfaire nos besoins même si la nature nous fournit l’essentiel. Chapitre 2 : Comment crée-t-on des richesses et comment les mesure-t-on ? doc 1 p 34 : On peut, pour satisfaire nos besoins, produire des biens ou des services. Les biens produits sont matériels. On parle de biens économiques (parce qu’ils sont produits) contrairement aux biens libres. Les services sont immatériels, exemple : une coupe de cheveux. 1/Production marchande et production non marchande L’opération de production est très importante, elle consiste à créer des produits que l’on ne trouve pas dans la nature. La production marchande est celle liée au marché ce qui veut dire qu’elle aura un prix pour le consommateur. Les services publics (organisés par l’état) sont non marchands, et les utilisateurs sont des usagers. Les associations sont également productrices de services non marchands. (les restos du coeur). Dans la sphère marchande, il y a les entreprises (privées mais également publiques) qui sont dans une logique lucrative. Dans la sphère non marchande, on trouve les associations qui satisfont des besoins sociaux et sont à but non lucratif. Exemples d’associations : clubs sportifs, FFR, les restos, sociétés musicales… « Place aux jeunes » les partis politiques. Exemples d’entreprises privées : Aubert et Duval, votre coiffeur. Exemples publiques : SNCF, EDF Exemples d’administrations : éducation nationale, la santé publique. Les services non marchands sont des services gratuits ou quasi gratuits ce qui veut dire que si il y a un prix, le prix est inférieur à la moitié du coût. Attention : il ne faut pas confondre le prix et le coût de production. Doc 2 p 35 Une part c’est une partie dans un tout. Le calcul d’un %age de répartition dans ce document est le suivant (3283,4/3874,1)x100 = 84,75% Pour la part de production non marchande deux calculs sont possibles : Le rapport avec les chiffres *100 ou bien 100-85 = 15% En 2016 en France la production marchande représentait 85% contre seulement 15% pour la production non marchande. doc 3 p 35 De 1950 à 2016 il y a eu en France une inversion des parts des biens et des services produits. En effet la part des biens a diminué au profit de celle des services. Ce sont les pays émergents (Chine) qui sont les «usines» du monde. C’est dans ces pays que l’on fabrique les produits manufacturiers. Années 1950 2016 Biens 63% 32% Services 37% 68% Total 100% 100% Attention aux pourcentages car ils peuvent nous induire en erreur comme dans le tableau ci dessus ou on aurait tendance à penser que la production (en valeur absolue) a diminué. Or ici on ne peut pas le dire. Ex : 30 % de 10 000 est > à 70% de 10. doc 2 p 36 Les entreprises ont pour objectif de vendre des produits afin de maximiser les bénéfices (différence entre recette et coût de production) Les administrations vont satisfaire des besoins sociaux. Des choix politiques décident de ces besoins (éducation,santé,justice…) elles fonctionnent grâce aux taxes et impôts. Les associations quant à elles fonctionnent grâce à des dons et des aides de l’état dans la satisfaction de certains besoins sociaux. _________________________________________________________ Les facteurs de production se combinent on parle de la combinaison productive. (a*K+b*l) a+b=1 Les facteurs de production peuvent être complémentaires (bus et chauffeur) ou substituables (un robot peut remplacer le travailleur). Ici, le capital c’est le bus et le robot. Le travail, c’est le chauffeur et le contrôleur. Doc 2 p 38 1 2 K 40*100 20*100 L 60*20 120*20 Production X (1000) X (1000) Le choix de la combinaison productive va se faire en fonction du coût des facteurs. Dans les pays développés, les combinaisons seront plutôt capitalistiques car c’est le travail qui coûte le plus cher. Dans les pays émergents ce sera l’inverse car le coût du travail est moindre. En effet il y a moins de protection sociale «incorporée» dans le coût du travail (peu de cotisations sociales) 1/Les principaux indicateurs de création de richesses En économie, créer de la richesse c’est fabriquer des produits (biens et des services) C’est en produisant que l’on transforme la nature (l’arbre qui devient planche) et que l’on génère de la richesse. Doc 1 p 40 Pour une boulangerie : Les facteurs de production sont : Le boulanger, le mitron (le travail) Les fours, le pétrins, (le capital) Pour produire il faut aussi les ingrédients suivants : l’eau, le sel, la farine, la levure mais également de l’énergie. La valeur de la production moins le coût des consommations intermédiaires égale la valeur ajoutée. VA = CA(chiffres d’affaires)-CI Cette valeur ajoutée représente la richesse créée. Valeur d’arrivée-Valeur de départ (*100) Valeur de départ Départ 0,60 Arrivée 1,60 ((1,60-0,60)/0,60)*100 j’aurai à l’arrivée 267 méthodologie : Taux de variation, coefficient multiplicateur. 100 Taux Coefficient 120 +20% 1,20 110 +10% 1,10 80 -20% 0,8 50 -50% 0,5 300 +200% 3 0 -100% 0 5/ le PIB doc 2 p 40 Il y a trois dimensions pour analyser le PIB : -PIB en tant que richesses créées -PIB en tant que revenus. -PIB en tant que dépenses. Les bénéficiaires du PIB sont : -Les salariés avec les salaires. -Les détenteurs de capitaux avec les profits. -L’état avec les impôts et les cotisations. Le PIB est le principal indicateur de richesses mais il a des limites le PIB est strictement quantitatif et compte toute activité en positif. (exemple de l’accident de la route) Il ne comptabilise pas les activités domestiques. Il ne comptabilise pas non plus les activités souterraines (illégales et illicites) En conclusion le PIB ne mesure pas le bien être des populations et ne tient pas compte des inégalités. Une inégalité étant une différence générant un avantage ou un désavantage pour une personne. 6/La croissance économiques Pendant de nombreux siècles la croissance économique suivait la croissance démographique. Il fallait satisfaire les besoins vitaux de la population. Il y avait peu d’innovations. C’est la première révolution industrielle avec la force de la vapeur (machine à vapeur), qui lance le processus de croissance. On parle de volume ou de prix constants quand on mesure la croissance réelle (des quantités) en ne tenant pas compte de l’inflation (hausse de prix). La notion de volume s’oppose à Valeur. La notion de Prix constants s’oppose à prix courants. La notion de Réel s’oppose à nominal. Valeur Volume Nominal Réel Courant Constant Q*p Q doc 2 p 46 : Enfin l’empreinte uploads/Industriel/ cours-ses.pdf

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