DEVOIR DE MAISON A la suite d'un audit, l'équipe de direction du Croissant d'or

DEVOIR DE MAISON A la suite d'un audit, l'équipe de direction du Croissant d'or est amenée à constater d'importants dysfonctionnements, en particulier au niveau du secteur surgelé et du laboratoire de pâtisserie. Ceux-ci obèrent probablement gravement la rentabilité de l'entreprise, sans qu'il soit pour l'instant possible d'en mesuré réellement l'impact. Il est décidé de procéder au chiffrage du coût de ces dysfonctionnements sociaux Travail à faire Identifier et chiffrer les différents effets économiques du dit dysfonctionnement; Présenter un tableau récapitulatif de l'étude avec en ligne les principaux DYSFONCTIONNEMENTS élémentaires constatés et en colonne les différents COUTS engendrés. Annexe 1 : Informations diverses Horaires de travail : Le personnel travaille 7 heures par jour, 5 jours par semaine, 47 semaines par an. Évidemment les ateliers ne ferment pas pendant les vacances du fait du caractère non stockable d’une grande partie de la production. Effectifs concernés : le secteur surgelé emploie 20 agents de fabrication encadrés par 2 chefs d'équipe. Le laboratoire de pâtisserie comprend 16 agents de fabrication et 2 chefs pâtissiers. Salaires moyens : Les chefs d'équipe et les chefs pâtissiers sont payés l 500 € bruts par mois. Les agents de fabrication ont un salaire brut de l 000 € brut par mois. Il faut y ajouter 50% par mois pour tenir compte des charges sociales. Marge sur coût variable: La contribution horaire à la marge sur coût variable a été estimée à 23 € Annexe 2 : Dysfonctionnements constatés Dans le secteur surgelé, on constate un niveau élevé d'absentéisme (10 % en moyenne dont 4 % d’absences complètement indemnisées et 6 % d'absences non indemnisées). Le turn-over est également non négligeable puisque trois personnes sont parties à la fin du mois d’aout. Les personnes qui les ont remplacés pour les derniers mois avaient une productivité inférieure de 30 % à un ouvrier expérimenté. Il faut dire que les conditions de travail sont particulièrement difficiles, notamment pour les postes de manutentionnaires fin de ligne et de préparateurs de commandes qui sont exposés au froid (- l8 degrés). Les taches d'un préparateur de commandes exigent en outre des efforts physiques importants et un déplacement continuel dans les congélateurs. Les équipes travaillant sur les produits cuits sont perçues comme bénéficiant de conditions de travail privilégiées, ce à salaire identique. Les demandes de transferts sont très fréquentes. Le laboratoire de pâtisserie se distingue du reste de l'entreprise par la médiocrité de son rendement. Cette incapacité à atteindre le niveau optimum de production est la résultante de plusieurs facteurs qui s'additionnent les uns aux autres: Dans ce secteur qui emploie 16 agents encadrés par deux chefs pâtissiers, on observe actuellement un manque d'organisation réel dont voici quelques caractéristiques : - aucun recensement des postes de travail et des compétences n'a été fait; - l'emplacement des postes de travail n'est pas déterminé; - le temps de travail n'est pas suivi ; or en pâtisserie, contrairement à la boulangerie viennoiserie la cadence de travail n'est pas imposée par la machine. Dans l'organisation actuelle des choses, personne n'est attitré à un poste précis. De ce fait, lorsque les personnes arrivent au travail, elles ne savent pas tout de suite les tâches à accomplir. Les agents perdent un temps considérable à consulter les responsables, à se consulter les uns les autres, à consulter le tableau de production où sont affichées quelques directives. Le résultat en est un démarrage très lent de la production qui fait perdre à l'entreprise environ l5 minute de temps de production par jour et par agent (une demi-heure pour chacun des chefs pâtissiers). Le manque de rendement actuel s'explique aussi par un manque de motivation du personnel au travail. Selon les agents, qu'ils travaillent plus ou qu'ils travaillent moins, ils gagnent le même salaire. Actuellement il n'y a aucune récompense attribuée à celui qui travaille mieux que son collègue. D'autre part les taches sont perçues comme répétitives et inintéressantes, surtout par les pâtissiers qualifiés (CAP). En effet la fabrication de produits haut de gamme est monopolisée par les deux chefs pâtissiers qui y consacrent l'essentiel de leur temps. De plus ils acceptent souvent des commandes très spécifiques qui nécessitent 50 % de temps supplémentaires sans être facturées plus cher. Ces commandes spéciales leur prennent l / 3 de leur temps environ. Les autres agents, qu'ils soient pâtissiers qualifiés ou personnels non qualifiés, sont astreints à des taches simples qui sont: le lancement de pâtes ou de crèmes, le fonçage, le garnissage et la fabrication de produits standards ne demandant pas un savoir-faire particulier. Dans ces conditions, les pâtissiers qualifiés jugent leur travail inintéressant par rapport à leur qualification. Les conséquences de ce manque de motivation se traduisent par un rythme de travail lent dû aux bavardages et aux arrêts de travail intempestifs. La perte de temps peut être estimée à une demi-heure par personne et par jour. uploads/Industriel/ devoir-de-maison-cout-cache.pdf

  • 29
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager