LES OUTILS DE CONTRÔLE : République Algérienne Démocratique et Populaire Minist

LES OUTILS DE CONTRÔLE : République Algérienne Démocratique et Populaire Ministére de la Formation et de l’Enseignement Professionnels Direction de la Formation et de l’Enseignement Professionnels de la wilaya de Boumerdes Institut National Spécialisé de la Formation Professionnelle « HACHEMI AMEUR » Boudouaou Encadrant : Mme HADDOUCHI. Rédigé par : MEKERRI MELISSA. Année : 2021/2022. Sommaire :  Introduction.  Le contrôle qualité : A. C’est quoi le contrôle qualité ? B. L’enjeux du contrôle qualité C. Les caractéristiques d'un contrôle D. Les types du contrôle qualité E. Les moyens du contrôle qualité  La qualité : A. La qualité. B. Les outils de la qualité:  Les 5S  L’AMDEC  La MRP  Le brainstorming  Le diagramme des 5M  Le diagramme de Pareto  Le QQOQCCP  L’analyse causale  Les 5D La démarche de qualité : A. Qu’est ce qu’une démarche Qualité ? B. Le lancement d’une démarche qualité. C. Pourquoi se lancer dans une démarche qualité ? D. Chaque démarche qualité est unique. E. Les freins rencontrés dans une démarche qualité. Conclusion. Introduction : Les outils des démarches Qualité sont un des points essentiel du pilotage, ils doivent être utilisé de manière appropriée en fonction des besoins et contraintes. La résolution de problème en doit pas être une machine infernale déployée systématiquement On va abordé dans cette présentation les outils du contrôle qualité. 1- Le contrôle qualité : A. C’est quoi le contrôle qualité ? B. L’enjeux du contrôle qualité C. Les caractéristiques d'un contrôle D. Les types du contrôle qualité E. Les moyens du contrôle qualité A- C’est quoi le contrôle qualité ? Le contrôle qualité est un aspect de la gestion de la qualité. Le contrôle est une opération destinée à déterminer, avec des moyens appropriés, si le produit (y compris, services, documents, code source) contrôlé est conforme ou non à ses spécifications ou exigences préétablies et incluant une décision d'acceptation, de rejet ou de retouche. B-L’enjeux du contrôle qualité : C- Les caractéristiques d'un contrôle: Un contrôle est défini par un certain nombre de paramètres : la fréquence de contrôle : systématique, par prélèvement ; la ou les caractéristiques du produit qui doivent être contrôlée(s) ; le type de contrôle : non destructif, destructif (parfois appelé « essai »)  la méthode de contrôle : par mesure, par comparaison (défauthèque), par appréciation (contrôle visuel par exemple) les moyens de contrôle à utiliser : appareil de mesure, référentiel l'entité qui réalise le contrôle : personnel de fabrication (autocontrôle5), personnel spécialisé, personnel d'encadrement, machine (automatisation du contrôle). Pour choisir les caractéristiques d'un contrôle, il faut tenir compte des contraintes techniques (criticité de la caractéristique à contrôler, précision nécessaire de l’appareil de mesure, qualification du personnel effectuant le contrôle, etc.) mais également des contraintes économiques. L'aspect économique joue sur la nature du contrôle, sur les moyens à engager et sur les caractéristiques à contrôler. Il faut choisir en priorité, les caractéristiques ayant une influence sur la sécurité, la fonctionnalité du produit. Le risque associé à la non détection doit être pris en compte. Le donneur d'ordre peut limiter ce choix en imposant un certain nombre de caractéristiques à contrôler et/ou de contrôles à effectuer. D- Types du contrôle: 1- Contrôle non destructif : Certains contrôles peuvent être effectués sans détruire la pièce ou l'ensemble qui doit être contrôlé : mesures dimensionnelles, électriques, de couleur, etc. De mêmes certaines méthodes de contrôle appelées non destructives ( contrôle par ultrasons, contrôle par ressuage, etc.) permettent de contrôler certaines caractéristiques comme la santé matière. 2- Contrôle destructif : Dans certains cas, il n'est pas possible de contrôler une caractéristique sans détruire le produit à contrôler. Il est donc impossible de contrôler toutes les pièces. Le contrôle destructif d'un nombre limité de produit valide un lot6. Dans ce cas le contrôle s'accompagne ou même parfois est remplacé par un contrôle des paramètres de fabrication ( température, pression, intensité électrique, etc.) ayant une influence sur l'obtention de la caractéristique ne pouvant être mesuré que par un procédé destructif7. 3- Contrôle indirect délocalisé : Lorsque la pièce a une géométrie complexe ou lorsqu'il est nécessaire d'effectuer des contrôles sur des zones inaccessibles pour les instruments de mesure (fond de filet, sillon, orifice, paroi intérieure d'une pièce…), le contrôle indirect délocalisé permet d'éviter le contrôle destructif pour toutes les mesures dimensionnelles, de rugosité et d'état de surface. Le contrôle n'est plus effectué directement sur la pièce, mais sur son empreinte, son moule négatif réalisé en polymère de type Plastiform. E- Les moyens du contrôle: Un appareil de mesure électrique : le multimètre Si pour effectuer un contrôle, le contrôleur utilise un appareil de mesure, il doit être adapté à la mesure, donner le « bon » résultat et être maintenu. Là également, les choix techniques doivent tenir compte des données économiques (coût d'achat, de fonctionnement, de maintenance). La problématique des moyens de mesure est à rapprocher du paragraphe 7.6. (Maîtrise des dispositifs de surveillance et de mesure) de la norme ISO9001:2000. Le choix de l'appareil est une décision technique et économique : pour mesurer une dimension, dois-je utiliser un réglet, un pied à coulisse, une machine à mesurer tridimensionnelle ? Ce choix est étroitement lié à la question du « bon résultat ». Pour cela, il faut se poser la question de la capabilité du moyen de mesure, des incertitudes de mesure. Il ne faut pas négliger le bon sens. Inutile d'utiliser un réglet si l'on recherche une mesure au micromètre. Inversement, il n'y a peu de raisons d'utiliser une machine de mesure tridimensionnelle si je recherche une mesure à quelques millimètres. Il faut tenir compte des conditions d'utilisation : la mesure est-elle effectuée en laboratoire avec une température régulée, dans un atelier dans des conditions difficiles, sur un chantier exposé aux intempéries? Dans un atelier on privilégiera un instrument de robustesse correcte, mono fonction et d'une précision moyenne. Pour un chantier, où il est souvent difficile d'avoir beaucoup d'appareils et où les conditions peuvent être difficiles, il sera plutôt multifonction et surtout robuste. L'entretien de l'appareil est lié à la maintenance proprement dite : l'appareil doit être maintenu en bon état de fonctionnement et doit être réparé ou remplacé en cas de panne. Mais, il est aussi lié à l'étalonnage ou à la vérification de l'appareil. Cela répond à l'exigence de l'ISO 9001:2000 : « …Les appareils de mesure doivent être étalonnés ou vérifiés à des intervalles spécifiés ou avant leur utilisation, par rapport à des étalons de mesure reliés à des étalons de mesure internationaux ou nationaux… » 2- La Qualité : A. La qualité. B. Les outils de la qualité: - Les 5S - L’AMDEC - La MRP - Le brainstorming - Le diagramme des 5M - Le diagramme de Pareto - Le QQOQCCP - L’analyse causale - Les 5D A-La Qualité :  La qualité, une valeur fondamentale : La norme iso 9000 définit la qualité comme "L'aptitude d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences"… Dans la pratique.  la qualité se décline sous deux formes : Qualité = Compétitivité 1- La qualité externe : c'est lorsqu'un produit ou service répond parfaitement aux besoins et attentes des clients. Au quotidien, de nombreuses entreprises perdent des parts de marchés, car elles ne parviennent pas répondre efficacement aux exigences clients. 2- La qualité interne : C'est la maîtrise et l'amélioration du fonctionnement de l'entreprise. Les bénéficiaires en sont la direction, le personnel de l'entreprise, les actionnaires … et bien sûr les clients. Difficile de faire de la qualité externe sans qualité interne . La qualité indispensable à la compétitivité : Pourquoi la qualité ? Faire vivre et développer une entreprise passe obligatoirement par la recherche de la satisfaction de ses clients. Que vaut une entreprise sans client ? Dans un environnement économique et concurrentiel tendu, l'offre est souvent bien supérieure à la demande et les clients plus difficiles à convaincre. L'entreprise qui veut rester compétitive doit plus que jamais identifier clairement les besoins de ses clients et réussir à y répondre parfaitement. Pour y parvenir, une organisation et un fonctionnement efficaces sont indispensables. Difficile en effet d'être compétitif avec des dysfonctionnements internes qui se succèdent, des procédures mal appliquées, des contrôles peu sûrs, une organisation inadaptée, des problèmes fournisseurs, ou encore un pilotage hésitant … Le management de la qualité est donc essentiel au succès durable de l'entreprise. La non-qualité coûte cher ! Pour une entreprise, "faire de la qualité" permet de gagner de l'argent. A l'inverse la non-qualité en coûte. En effet, il s'avère généralement plus coûteux de corriger les défauts ou les erreurs que de bien faire du premier coup. En outre, le coût de la non-qualité est d'autant plus important qu'elle est détectée tardivement (perte de matière première, retouche, rebus, retard, frais de transport, frais administratifs, perte de clients, dégradation de l'image de marque …). Les coûts de non qualité (CNQ) représentent entre moyenne 7% et 15% du chiffre d'affaires. De belles économies en perspective, et surtout des gains de compétitivité à prendre Christophe uploads/Industriel/ les-outils-de-controle 1 .pdf

  • 32
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager