Maître d'œuvre PROJET DE CREATION D'UNE SEMOULERIE A ………….: ETUDE DE FAISABILIT
Maître d'œuvre PROJET DE CREATION D'UNE SEMOULERIE A ………….: ETUDE DE FAISABILITE Juillet 1999 1 FICHE TECHNIQUE - Dénomination : Moulin de ….. - Localisation : Ville de ………. - OBJET : Production de semoules et de farines de blé dur. - Capacité : Ecrasement : Qx/An Qx/J : : Production: semoules : Qx/ j : : farines : Qx/ j : : Son : Qx/ j - Matière première : blé dur local (Tadla, El Kalaâ, Khouribga, Chaouia) et d'importation - Coût d'investissement : 22 943 788 Dh dont * Capitaux propres : 11 471 894 Dh * Prêt bancaire : 11 471 894 Dh - Rentabilité : * Résultat net 1ère année : Error: Reference source not found Dh/An durant les cinq première années (exonération d'impôt sur les sociétés) * Seuil de rentabilité : : % 2 FICHE TECHNIQUE ......................................................................................................2 I. INTRODUCTION........................................................................................................4 II. ETUDE ECONOMIQUE............................................................................................4 II.1 APPROVISIONNEMENT.....................................................................................................5 II.1.1- PRODUCTION LOCALE.................................................................................................5 II.1.2- COMMERCIALISATION.................................................................................................6 II.1.3- IMPORTATION............................................................................................................6 II.1.4- PRIX DE BLÉ DUR.......................................................................................................6 II.2 CONSOMMATION ...........................................................................................................7 II.3 COMPARAISON DES COÛTS DE REVIENT AVEC CEUX DE CASABLANCA ....................................7 II.4 CAPACITÉ DE L'UNITÉ ....................................................................................................8 III. ETUDE TECHNIQUE .............................................................................................8 III.1 RECEPTION ET PRETTOYAGE .........................................................................9 III.2 NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT...........................................................9 III.3 MOUTURE..............................................................................................................9 III.4 ENSACHAGE ......................................................................................................10 III.4.1 ENSACHAGE DES PRODUITS.......................................................................10 III.4.2 ENSACHAGE DU SON....................................................................................10 III.4.3 SOCIETES DE COMMERCIALISATION DU MATERIEL ..........................10 IV. ETUDE FINANCIERE...........................................................................................11 IV.1 PROGRAMME D'INVETISSEMENT.................................................................11 IV.1.1 IMMIBOLISATIONS........................................................................................11 A- FRAIS D'ÉTABLISSEMENT...................................................................................................11 B- CONSTRUCTION (TERRAIN , GÉNIE CIVIL ), INSTALLATION ÉLECTRIQUE ET MATÉRIEL DE LUTTE CONTRE L'INCENDIE)............................................................................................................11 C- )..................................................................................................................................11 D- MATÉRIEL DE PRODUCTION ET MATÉRIEL DE CONTRÔLE DE LA QUALITÉ (LABORATOIRE)............11 E- MATÉRIEL ROULANT.......................................................................................................11 F- MATÉRIEL ET MOBILIER DE BUREAU...................................................................................11 IV.1.2 BESOINS EN FOND DE ROULEMENT.........................................................12 IV.1.3- BESOINS EN FINACEMENT.........................................................................13 IV.2 EXPLOITATION PREVISIONNELLE...............................................................14 V.1.3- CONCLUSION..................................................................................................19 3 I. INTRODUCTION Le secteur de la minoterie industrielle constitue un secteur important sur le plan économique et de la sécurité alimentaire. Il compte actuellement …. unités environ. Ce nombre se décompose comme suit: - 127 minoterie industrielle à blé (principalement à blé tendre) d'une capacité de …. millions de Qx - … semoulerie (minoterie à blé dur). ) d'une capacité de ….. millions de Qx - … orgerie) d'une capacité de …. millions de Qx Les écrasements de céréales de ce secteur est d'environ …. millions de Qx dont … millions Qx de blé tendre 6 millions Qx de blé dur et 0,6 millions Qx d'orge. Cette production assure une disponibilité sûre et une protection contre les importations de farines et de semoules qui sont à valeur ajouté plus élevée et dont la manutention est plus difficile et la conservation plus risquée. En raison de l'implantation du projet et du nombre de semoulerie dans la région du centre, il est nécessaire de faire une étude du potentiel du projet. En effet, la région de ……. est rattaché à la région du centre où il existe le plus grand nombre de semouleries. La semoulerie la plus proche se trouve à ………. II. ETUDE ECONOMIQUE Tout d'abord situons la répartition des minoteries industrielles à blé. Celle ci se présente comme suit: Tableau 1: nombre d'unités de production (données 2000!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Région Semoulerie Minoterie Orgerie Total Nbre (%) Nbre (%) Nbre (%) Nbre (%) Centre 25 43 25 43 8 14 58 37 Centre sud 7 41 10 59 0 17 11 Tensift 4 19 14 67 3 14 21 13 Centre nord 5 22 18 78 0 23 15 Nord ouest 2 10 19 90 0 21 13 Sud 0 8 80 2 20 10 6 Oriental 0 7 100 0 7 4 Total 43 27 101 64 13 8 157 100 4 Sur le plan de l'évolution des écrasements, la figure n°1 permet de constater que cette évolution décrit une croissance pratiquement exponentielle, depuis que ces unités (anciennes MICS ou minoterie à céréales secondaire) ont été autorisé à écraser le blé dur à partir de 1985. Par ailleurs, la courbe permet d'estimer que si cette tendance se maintient, les écrasements atteindraient 12 millions de Qx, dans 6 ans.(2004). Comme le potentiel d'écrasement des minoteries à blés dur n'est actuellement que de 5 millions de Qx, l'opportunité du projet d'installation d'une minoterie à blé (ou semoulerie) est amplement justifiée sur le plan nationale. Il reste néanmoins le potentiel des minoteries à blé tendre dont certaines peuvent écraser le blé dur. En fait, en raison de la nécessité de recourir à l'utilisation de blé dur d'importation et donc des frais de transport du port de Casablanca à …….., le projet ne peut être rentable à première estimation que si la semoulerie recours dans ses utilisation au blé dur local. Il est aussi possible de considérer un prix plus élevé pour le son vendu localement par rapport à celui produit par les éleveurs de la région à partir de Casablanca (frais de transport). II.1 Approvisionnement La zone du projet est située dans une zone agricole à potentiel appréciable. La ville se trouve au sein d'un périmètre irrigué et fertile. Ainsi, l'approvisionnement de la semoulerie peut être effectuée en parte, à partir de la région elle même. Mais le recours à l'importation est envisageable pour plusieurs raisons dont la sécheresse, le taux de collecte (commercialisation sur production ne dépssant pas 2%) et la qualité de récolte nationale. II.1.1- Production locale 5 y = 24759x 2 - 59498x R2 = 0,9572 -1000000 0 1000000 2000000 3000000 4000000 5000000 6000000 84-85 85-86 86-87 87-88 88-89 89-90 90-91 91-92 92-93 93-94 94-95 95-96 96-97 97-98 CA M PA G NE QX Figure 1: Evolution des écrasements de blé dur (85-97) La tableau n°2 donne une estimation des potentialités de production de la région Tableau 2 : Production en blé dur de la région Année Production en 1000 Qx Total Khouribga El Kalaâ Béni Méllal 1994 352,1 702,2 533,5 1995 3,8 111,3 140,9 1996 428,4 879,7 639,1 1997 177,5 301,2 243,0 1998 189,2 238,8 274,5 Moyenne II.1.2- Commercialisation Toute la production de blé dur de la région n'est pas commercialisée. En effet, d'après les données de l'ONICL en moyenne (sur cinq ans) seulement 2 % environ de la production est commercialisée. Mais il faut prendre ces chiffres avec beaucoup de précautions, car la commercialisation (déclaration obligatoire de l'acheteur) induit le paiement d'une taxe de 1,90Dh/Ql qui peut expliquer pourquoi ces chiffres sont très bas. Ainsi selon la moyenne de production de la zone considérée ( Khouribga, Béni-mélla et El Klaâ), la commercialisation serait d'environ 20860Qx. Dans tous les cas, il est préférable d'agir efficacement au niveau de la collecte ou même en passant des contrats de production avec les agriculteurs (choix de variété, moisson sans défaut, etc). L'agriculteur peut soit vendre directement à l'utilisateur, soit aux coopératives ou aux commerçants (grands agriculteurs grands agriculteurs), soit aux collecteurs (au niveau de la propriété ou du souk). Ces collecteurs se chargent ensuite de revendre aux utilisateurs, aux coopératives ou aux commerçant, moyennant la couverture des frais d'approche, de transport et un bénéfice acceptable. Ces collecteurs procèdent néanmoins au mélange des blés durs ce qui réduit leur qualité. II.1.3- Importation. Du fait de la proximité du port de Casablanca, la ville de ……….. peut être facilement approvisionnée à partir de blé dur d'importation, soit pour des raisons de qualité soit en raison de l'indisponibilité en quantité suffisante de blé dur local. Le coût du transport par voie ONT (absence de chemin de fer) est d'environ X dh/TM (Z Kilomètres) L'approvisionnement en blé dur d'importation peut soit être effectuée auprès des importateurs en céréales (Ben Rébéa, Raissi, Forafric, UNCAM, Orbonor, somacéréal, Grderco, Aberjel, Cargill, Kaïmi, Agrimpex, Gromic, Cérélex, etc.) soit en s'associant à l'APSM (association Professionnelle des Semouliers du Maroc) pour importer en commun et répartir entre associés. II.1.4- Prix de blé dur. Les prix du blé dur sont libres depuis 1988. Ils varient en fonction de l'offre et de la demande (et de la qualité). Mais le soutien des prix du blé tendre joue par ricochet sur ceux du blé dur. Il en est de même de la formule retenu pour calculer les équivalents tarifaires. Les prix à l'import sont actuellemnt d'environ ….Dh/Ql (port casablanca). 6 II.2 Consommation La consommation peut être estimé selon deux façon, soit selon l'estimation découlant de l'enquête nationale de la consommation de 1984, soit en se basant sur la commercialisation approximative des commerçants grossistes en produits de blé dur de la région. D'après les données l'enquête sur la consommation des ménages de 1984, cette consommation est de l'ordre de 0.382.Kg/Ha/An. D'autres données disponibles sur la commercialisation des grossistes de certaines régions permettent d'estimer cette consommation (Cf.Tableau 3) à 0,32 Kg/Ha/An Tableau 3: consommation en produits de blé dur dans deux régions Ville/Localité Nombre d'habitant (1998) Consommation (Ql/An) Quantité(Kg//Ha/An Tanger 627 963 180 000 Larache 440 000 156 000 Moyenne Entre ces deux estimations nous optons plutôt pour leur moyenne, soit 0,35 Pour estimer le besoin de la région, qui sera desservie par la semoulerie, nous allons considérer unquement la moitié de la population de la province de Béni-Méllal est de : 869748 Habitants en 1994 soit Habitants actuellement. - la population de la province à deservir est donc : habitants uploads/Industriel/ pjt-semlmodif.pdf
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- Publié le Fev 20, 2021
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