INTRODUCTION : L'évaluation de la métrologie est très liée à l'importance de la

INTRODUCTION : L'évaluation de la métrologie est très liée à l'importance de la qualité de fabrication des produits et qualité des essais. Pour une entreprise, étalonner ses instruments de mesure doit être l’un des enjeux essentiels de la qualité, interne ou sous traitée. Directement ou non, toute décision dans une entreprise est liée à une mesure, qu’elle soit technique, financière, comptable, humaine…La fonction métrologie est donc stratégique dans la gestion de l’entreprise, et cela quel que soit son domaine : mécanique, électronique, agroalimentaire, chimie, pharmacie, médical, environnement, biologie, aéronautique, spatiale, nucléaire, agriculture… Les entreprises doivent apprendre à mesurer pour bien produire plutôt que pour savoir si elles ont bien produit. Pour cela, elles doivent cesser de considérer la mesure comme une fonction de support et la placer au cœur du processus de production, dès la phase d’analyse des besoins Le thème de ce travail peut répondre à une problématique générale : Comment amener un laboratoire à l’accréditation ? Comme toutes les entreprises, PROMENS souhaite accréditer son laboratoire métrologie de masse et dimensionnel, il doit certes engager certaines ressources dont le but de : • Evaluer et contrôler l'exactitude des résultats d'analyses en participant régulièrement à des essais inter-laboratoires. • Développer la compétence technique du personnel par la formation continue et l'acquisition de connaissances techniques et scientifiques. • Appliquer des méthodes d'analyses approuvées et validées. La métrologie • Traiter les réclamations et les non-conformités par la mise en œuvre d'actions empêchant la récurrence des anomalies et des dysfonctionnements. Définition de la notion métrologie Selon l’ISO la métrologie consiste à gérer la préparation et l’exécution des opérations de mesurage afin de garantir les résultats de mesure, leur traçabilité et leur incertitude. La métrologie permet notamment de choisir la méthode et l’instrument de mesurage appropriés au niveau de précision recherché. Pour un client, quel qu’il soit, deux éléments entrent en ligne de compte :  La qualité du produit, dont il attend d’être satisfait,  L’assurance de la qualité de l’entreprise dans laquelle il attend d’avoir confiance et qu’elle rende sûre l’obtention de la qualité du produit. Dans le contexte économique actuel, il convient de ne pas produire plus, mais de produire mieux. La fonction métrologie devient ainsi la clé de voute de l’entrepris. Le vocabulaire de la métrologie Mesurande : grandeur particulière soumise à mesurage. Erreur de mesure : résultat d’un mesurage moins une valeur vraie du mesurande (la valeur vraie du mesurande est toujours inconnue). Répétabilité : étroitesse de l’accord entre les résultats des mesurages successifs du même mesurande (mêmes conditions de mesure). Reproductibilité : étroitesse de l’accord entre les résultats des mesurages du même mesurande (les conditions de mesure varient). Exactitude de mesure : étroitesse de l’accord entre le résultat d’un mesurage et une valeur vraie du mesurande. Correction : valeur ajoutée algébriquement au résultat brut d’un mesurage pour compenser une erreur systématique. Incertitude de mesure : paramètre, associé au résultat d’un mesurage, qui caractérise la dispersion des valeurs qui pourraient raisonnablement être attribuées au mesurande. Étalon : mesure matérialisée, appareil de mesure, matériau de référence ou système de mesure destiné à définir, réaliser, conserver ou reproduire une unité ou une ou plusieurs valeurs d’une grandeur pouvant servir de référence. Étalonnage : ensemble des opérations, établissant, dans des conditions spécifiées, la relation entre les valeurs de la grandeur indiquée par un instrument de mesure ou un système de mesure, ou les valeurs représentées par une mesure matérialisée ou par un matériau de référence, et les valeurs correspondantes de la grandeur réalisées par des étalons. Vérification : confirmation par examen et établissement des preuves que les exigences spécifiées ont été satisfaites (comparaison des résultats d’un étalonnage aux spécifications). Mesurage (mesure) : Processus consistant à obtenir expérimentalement une ou plusieurs valeurs que l'on peut raisonnablement attribuer à une grandeur Méthode de mesure : Description générique de l’organisation logique des opérations mises en œuvre dans un mesurage. Procédure de mesure : Description détaillée d’un mesurage conformément à un ou plusieurs principes de mesure et à une méthode de mesure donnée, fondée sur un modèle de mesure et incluant tout calcul destiné à obtenir un résultat de mesure. Fidélité de mesure : Étroitesse de l'accord entre les indications ou les valeurs mesurées obtenues par des mesurages répétés du même objet ou d'objets similaires dans des conditions spécifiées. Justesse de mesure : Étroitesse de l'accord entre la moyenne d'un nombre infini de valeurs mesurées répétées et une valeur de référence. Grandeur d’entrée : Grandeur qui doit être mesurée, ou grandeur dont la valeur peut être obtenue autrement, pour calculer une valeur mesurée d’un mesurande. Grandeur de sortie : Grandeur dont la valeur mesurée est calculée en utilisant les valeurs des grandeurs d’entrée dans un modèle de mesure. Les types des erreurs dans les données expérimentales L'obtention de la meilleure précision n’est pas une fin en soi. L’important quand on entreprend une série de mesures, est de savoir à quoi elles vont servir, d’adapter l’appareillage à la précision souhaitée, au moindre coût et le plus rapidement possible. On distingue trois types principaux d’erreurs : Les erreurs aléatoires Affectent la précision des mesures. Elles sont étudiées soit en effectuant des calculs d’incertitudes soit en comparant statistiquement les résultats d’expériences soigneusement répétées. Les erreurs grossières Elles se produisent rarement et sont facilement identifiées car elles conduisent à des valeurs excentriques qui diffèrent significativement des résultats dans une série de mesures. Elles sont naturellement éliminées avant interprétation des résultats. Les erreurs systématiques Il est beaucoup plus délicat d’identifier les erreurs systématiques qui affectent l’exactitude. Il est très difficile d’être exhaustif dans la description des erreurs systématiques. Les principales erreurs sont : 1. les erreurs de méthodes. 2. les erreurs instrumentales. 3. les erreurs personnelles. Étalonnage et vérification Beaucoup d’entreprises confondent les notions d’étalonnage et de vérification métrologique. L’étalonnage est l’opération qui consiste à comparer les valeurs indiquées par l’appareil à étalonner avec les valeurs de références correspondantes (étalons). L’enregistrement de l’étalonnage est appelé certificat d’étalonnage. Pour chaque lecture d’une indication donnée par l’instrument, il faudra corriger cette dernière. La vérification métrologique consiste à apporter la preuve par des mesures que des exigences spécifiées (Erreurs Maximales Tolérées) sont satisfaites. Le résultat d’une vérification se traduit par une décision de conformité (suivie d’une remise en service) ou de non-conformité (suivie d’un ajustage, d’une réparation, d’un déclassement ou d’une réforme de l’appareil). Types de métrologie La métrologie légale La métrologie légale représente l’intervention de l’Etat pour garantir la qualité des instruments de mesure ou des opérations de mesurage touchant l’intérêt public : sécurité des personnes, protection de l’environnement et de la santé, loyauté des échanges commerciaux. Dans le contexte économique, la métrologie légale vise à garantir un échange équitable, ce qui signifie l’égalité de tous devant l’échange commercial. Ainsi dans le cadre de la Métrologie Légale, les détenteurs d’instruments de mesure sont tenus de les faire vérifier (vérifications périodiques) par des organismes agréés. La métrologie Industrielle : La métrologie industrielle consiste à maîtriser et à optimiser l’utilisation des appareils de mesure qui peuvent avoir une influence sur la qualité des produits ou des services. A cette fin, les entreprises doivent mettre en œuvre un système pertinent de gestion de leur parc d’instruments de mesure qui permet d’en assurer épisodiquement le raccordement aux étalons nationaux et d’en vérifier régulièrement la fiabilité. La métrologie industrielle, consiste aussi à organiser l’ensemble des ressources métrologiques de l’entreprise dans le but de :  Maîtriser les caractéristiques de ses instruments (étalonnage, objet de notre étude),  Maîtriser les performances des opérateurs (formation),  Maîtriser les spécificités de ses produits (le métier),  Maîtriser les exigences de ses clients (la relation commerciale),  Maîtriser les exigences de ses) référentiels qualité (l’excellence).  En définitive, la maîtrise de la mesure dans le cadre de la métrologie industrielle, permet de :  Maîtriser la conformité des produits,  Maîtriser les coûts,  Garantir une meilleure rentabilité,  Augmenter la satisfaction du client. Système de management de la qualité et son fonctionnement : Un système de management de la qualité assure l'intégration de la structure organisationnelle, des processus, procédures et ressources requises pour mener à bien une politique qualité et répondre ainsi aux besoins et exigences des utilisateurs. Figure 1:Bilan du fonctionnement du SMQ La certification La certification qualité est une procédure par laquelle un industriel ou prestataire de service obtient d’un organisme certificateur tiers indépendant l’attestation du respect d’une norme de qualité. La certification autorise généralement l’utilisation d’un label (NF par exemple) qui atteste de la qualité de son produit ou service auprès du consommateur. Les procédures de certification et les organismes certificateurs homologués varient selon les normes. L’organisme certificateur s’assure généralement par un audit initial, puis par des contrôles périodiques de la conformité des procédures et produits au référentiel de qualité concerné. Accréditation des laboratoires Tous les laboratoires d’essais et/ou d’étalonnage et les organismes d’inspections techniques, publics, semi-publics ou privés sans distinction de statut, qu’ils offrent des prestations à des tiers ou qu’ils n’ouvrent que pour les besoins de leur propre entreprise, peuvent demander à être accrédités. Etude sur uploads/Industriel/ presentation-rpc.pdf

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