La production industrielle à travers ses métiers, process et procédés spéciaux

La production industrielle à travers ses métiers, process et procédés spéciaux Gaële PIRAT - DBJ, Electro Nous sommes dans une époque d’images et nous pourrions surement diagnostiquer l’état de santé d’un secteur économique à sa production visuelle. L’industrie manufacturière a beaucoup perdu de son aura au profit du secteur tertiaire. L’image du travailleur manuel s’est dépréciée autant à l’école que dans les médias. Nos productions cinématographiques et télévisuelles choisissent rarement un chaudronnier ou un technicien méthodes en mécano-soudure comme personnage principal. Parallèlement l’atelier s’est équipé de centres d’usinage à commandes numériques et met en œuvre des procédés de transformation extrêmement évolués. Les méthodes de production se sont assouplies et ne laissent plus beaucoup de place au hasard. Les métiers de la métallurgie peuvent se pratiquer sinon en costume du moins en tenue de ville et demandent des formations très pointues. L’ouvrier est de plus en plus qualifié. Ici ou ailleurs, derrière chaque produit manufacturé, il y a un atelier de production, avec des femmes et des hommes qui possèdent un métier et un savoir-faire à découvrir. « Tant de mains pour transformer le monde et si peu de regards pour le contempler » disait Julien Gracq. Nous voulons, avec ce grand concours photo, changer le regard sur l’industrie, reconquérir les places perdues, redonner le goût de l’atelier. En relançant l’imagerie de la production industrielle à travers ses métiers, process et procédés spéciaux, nous souhaitons susciter l’envie de regarnir les photothèques d’images industrielles actuelles. Arnaud Martin Président de Clip Industrie La production industrielle à travers ses métiers, process et procédés spéciaux Clip Industrie 2012 1 Didier BLANC - USITECH Clip Industrie 2012 2 Sommaire pages Alésage ------------------------------- 6 Brasage Brochage Chaudronnerie ------------------- 9 Cisaillage Contrôle - D’étanchéité - Neutronographie ------------ 15 - Non destructif - Par émission acoustique - Par ressuage - Par ultrasons ------------------- 19 - Rayons X - Courants de Foucault ------ 20 - Thermique - Visuel - Magnétoscopie Décolletage ------------------------ 23 Découpage au jet d'eau Découpage laser ---------------- 25 Découpage plasma Électroérosion ------------------- 29 Emboutissage Encochage Fonderie ----------------------------- 31 Fraisage Frittage ------------------------------ 33 Gammagraphie Grattage Grenaillage Grignotage ------------------------- 37 Grugeage Limage Meulage Mortaisage Oxycoupage ... Clip Industrie 2012 3 ACM - échangeur Clip Industrie 2012 4 Thomas BOUILLOT - SATIL pages Perçage -------------------------------- 41 Pierrage Planage Poinçonnage Polissage ------------------------------- 43 Procédé MIM Rabotage Rasage ----------------------------------- 44 Rectification Repoussage -------------------------- 47 Rodage Sablage Soudage Superfinition ------------------------- 55 Taraudage Tournage Traitement de surface ---------- 57 - Cadmiage - Chromage - Cuivrage - Décapage - Dépôt chimique ---------------- 59 - Dépôt physique - Electropolissage --------------- 60 - Galvanisation à chaud - Galvanoplastie - Microbillage - Nickelage électrolytique - Nitruration - Projection thermique ------ 62 Traitement thermique Zingage Tronçonnage Usinage ------------------------------ 63 - usinage électrochimique - usinage électrolytique - usinage par ultrasons Clip Industrie 2012 5 Alésage L’alésage est l'opération qui consiste à usiner avec soin la surface intérieure d’un cylindre ou toute autre pièce creuse. En mécanique, l’alésage est l’opération d’usinage consistant à retoucher l’intérieur d’un cylindre, généralement ébauché au préalable, au moyen d’outils variés : foret, alésoir, ou d'autres outils spéciaux montés sur une barre d’alésage ou une tête à aléser. Plus généralement, c'est la régularisation très précise de l'intérieur d'un tube, d'un trou. L’opération d'alésage, vise le plus souvent deux objectifs : - calibrer la précision dimensionnelle, en se conformant à des normes industrielles de qualité, telles que celles définies par l'AFNOR ; - améliorer la finition de l'état de surface. Ces objectifs ne peuvent être atteints qu’en optimisant les conditions de coupe : vitesse de rotation, avance, lubrification, type de matière. Pour obtenir les qualités citées, les alésoirs droits et hélicoïdaux doivent être montés « flottants » dans des mandrins de ce type et ne peuvent en aucun cas corriger les écarts axiaux. L’alésage peut se pratiquer manuellement, mais il est généralement réalisé à l'aide de machines-outils : tour, fraiseuse, ou, pour les grosses pièces, sur une aléseuse. Brasage Le brasage des métaux est un procédé d'assemblage permanent qui établit une continuité métallique entre pièces réunies. Le mécanisme du brasage est la diffusion/migration atomique de part et d'autre des bords à assembler (substrat) obtenue par action calorique et/ou mécanique. Contrairement au soudage, il n'y a pas fusion des bords assemblés. Selon les cas il peut y avoir ou non utilisation d'un métal d'apport. Le brasage est très largement utilisé comme technique d'assemblage dans les industries de pointe telles l'espace, l'aviation, l'automobile ainsi que la conception des petites pièces creuses aux profils compliqués et en métal noble (micromécanique de précision, prothèses, capteurs, etc). Concernant les techniques de brasage mettant en œuvre la chaleur, on distingue : - le brasage tendre qui met en œuvre des températures inférieures à 450 °C ; le terme technique anglais correspondant est soldering ; - le brasage dur (brazing), incluant le soudo-brasage (braze welding), qui met en œuvre des températures supérieures à 450 °C. Par exemple, les brasures eutectiques argent-cuivre peuvent avoir des températures de fusion comprises entre 600 °C et 900 °C, les brasures de cuivre les moins coûteuses ont une température de fusion comprise entre 700°C et 1180°C. Brochage Le brochage est un procédé d’usinage fondé sur l'utilisation d’un outil broche monté sur une brocheuse. Destiné à ses débuts pour la retouche des alésages, le brochage est devenu une véritable opération d’usinage, destiné à la moyenne et grosse industrie, pour l’exécution de formes complexes internes, externes et de surfaçage. Ces opérations, de par leur précision, tendent à remplacer le fraisage et le mortaisage et, malgré le coût élevé d’un tel outil, l’amortissement est vite réalisé en fabrication grande-série. Une broche est typiquement utilisée pour agrandir un trou circulaire à une forme non circulaire plus grande comme un carré ou autre forme désirée (forme d'étoile ou de double D par exemple). Une broche peut également servir à réaliser une forme courbe spline ou une rainure de clavette sur des objets comme des arbres d'entraînement, des poulies, des mâchoires de direction etc... Clip Industrie 2012 6 Gaële PIRAT - DBJ, Fraisage Clip Industrie 2012 7 Thomas BOUILLOT - SATIL, meulage 1er prix du grand concours Clip Industrie Clip Industrie 2012 8 Chaudronnerie La chaudronnerie est une branche industrielle qui couvre l'ensemble des activités de mise en œuvre des métaux en feuilles, des tubes et des profilés pour réaliser les équipements destinés aux secteurs des industries de l'alimentaire, de la chimie, de l'énergie (pétrole, gaz, nucléaire), de l'aéronautique et de l'espace, de la charpente (bâtiments, ouvrages d'art, ponts, structures métalliques terrestres et marines), de la manutention des gaz et des liquides (canalisations terrestres et marines) et de leurs stockages (cuves et réservoirs de stockages aériens, semi enterrés ou enterrés), de la navale, de l'automobile, de la menuiserie et du mobilier métalliques. C'est une branche généraliste de l’industrie à l'origine de nombreux autres métiers plus spécialisés comme, par exemple, les métiers de tuyauteur, charpentier ou menuisier. Cisaillage Le cisaillage est une technique d'usinage ou de découpage de pièces métalliques, tôles en particulier. La tôle est cisaillée entre deux lames : l'une fixe, et l'autre mobile, sans formation de copeaux. Le Contrôle - Contrôle d’étanchéité Le contrôle d’étanchéité LT : Les méthodes de contrôle d'étanchéité font appel à des gaz traceurs, couplés à des instruments très sensibles à des concentrations minimes de ces gaz traceurs. Les plus courants sont l'hélium, l'hydrogène (azote hydrogéné), l'utilisation du gaz SF6 est lui maintenant interdit par la réglementation. Actuellement, cette méthode n'est encore pas codifiée par le COFREND, mais elle l'est dans de nombreux autres pays1 les USA par exemple. Le contrôle d’étanchéité : la méthode ITM TODA-15® associe une mise en dépression des éléments à contrôler (réservoirs + accessoires et canalisations associées) à une détection acoustique des «bruits de fuites» dans les zones non étanches. La dépression est l'élément physique qui provoque l'émission de turbulences dans les zones non étanches. Les «bruits» de fuite (turbulences) sont détectés grâce au positionnement de capteurs dans l'installation contrôlée (canalisations, réservoirs associés et accessoires). Les capteurs ATEX sont raccordés à une interface électronique (TODA Unit) qui permet, en combinaison avec un logiciel spécifique, le traitement des signaux acoustiques et la gestion du contrôle d'étanchéité. La méthode de contrôle ITM TODA-15® est principalement utilisée dans les installations de stockage travaillant sous pression atmosphérique. Clip Industrie 2012 9 Hervé VASLIN SMP, usinage rapide Clip Industrie 2012 10 NICOLAS BARBIER - CITA Production, meulage Clip Industrie 2012 11 Vincent PEREGO - LANCELIN SA, précision Clip Industrie 2012 12 Vincent PEREGO - LANCELIN SA, soudage d'une bague Clip Industrie 2012 13 Société ART, rectification Clip Industrie 2012 14 Le Contrôle (suite) - Neutronographie La neutronographie : Le principe de la neutrographie est similaire à celui de la radiographie X et lui est complémentaire. Elle peut être effectuée grâce à un faisceau neutronique issu d’un réacteur, d'un accélérateur d'ions ou d’une source de 252 Cf. (émetteur de neutrons). Elle est notamment utilisée pour le contrôle de matériaux hydrogénés situés à l'intérieur d'enceintes métalliques. Le principe des jauges est basé sur la loi de l’atténuation des rayonnements (loi de Beer-Lambert). uploads/Industriel/ procedes-d-x27-usinage.pdf

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